Beaucoup d'entre vous savent que je me pose énormément de questions sur mon orientation. Et il me semble que c'est lié en partie à mon type, connu pour partir grave en sucette et ne pas supporter de se fermer des options.

Sauf que évidemment, je ne crois pas qu'il y ai des métiers pour ENTP. Que les ENTP vont forcément aimer. Mais il me semble que le contraire peut-être vrai. Si l'ENTP est à un squelette comme l'a dit Aléaphile, alors dire ce qu'il peut faire serait bien plus long et complexe que les mouvements dont il est incapable.

C'est pourquoi je vous demande, oui vous, derrière votre écran : quels métiers pensez-vous antithétiques avec les ENTPs?

Hard.
Sans-âme depuis 1994.

Voici ce que tu pourrai éviter :
Carrières médicales
Enseignement primaire
Carrières sociales
Assistance technique : secrétaire, électricien
Décorateur d'intérieur

Ce qui te conviendrai :
Pour les motivations :
- Etre libre d'utiliser ta créativité
- Créer de nouveaux concepts
- Monter de gros projets, impliquant beaucoup de personnes et de budget
Exemple de carrières :
- Marketing : chef de publicité...
- Métiers créatifs : journaliste, photographe, commentateur tv radio, directeur artistique
- Inventeur
- carrière juridique
- Consultant, entrepreneur
- Analyste système, planificateur stratégique.

Bon courage   

Je m'étais posé la question dernièrement : les ENTPs sont-ils incapables de se spécialiser? Question évidemment reliée au Ne, à l'arbre des possibles que perçoit constamment l'ENTP.

Mais au final, je me suis aperçu que j'avais un contre-exemple flagrant à cette généralité : Feynman. Qui, bien qu'il se soit intéressé à de nombreuses disciplines scientifiques, ainsi qu'au dessin, était passionné et spécialisé dans la physique. Un domaine relativement étendu en plus, puisqu'il a travaillé sur diverses parties de la mécanique quantique.

D'où ma question : comment pensez vous qu'un ENTP doit choisir sa spécialisation. (Pour ceux qui ont l'habitude de me lire sur ce fofo, je crois qu'il y a un thème qui émerge. ^^)

Je comprend très bien puisque j'ai pratiquement le même problème (sauf que je n'ai pas un niveau qui me permet d'aller pratiquement où je veux ). Donc je te donne ma vision de la carrière idéale :

_Plutôt en free lance. Je veux pouvoir faire les choses à ma façon sans devoir suivre une procédure impersonnelle et imposée. En fait je veux vraiment m'impliquer personnellement dans mon travail, la perspective du job alimentaire me rebute complètement. Finalement le salaire ne m'intéresse même pas tant que ça, ce qui me grise c'est le fait de gagner parce que je l'ai mérité, de décrocher une promotion pour mon implication.
_Avec un avenir très ouvert, un truc qui permet d'évoluer et de grimper les échelons, pas stagnant.
_Un poste qui inclue vraiment un rapport aux autres, plutôt un "public" (le professorat, le métier d'avocat et le journalisme me tentent beaucoup pour ça) que des relations individuelles d'ailleurs. Mais le suivi de personnes m'intéresse aussi bien sûr.
_ Je cherche vraiment quelque chose de plus théorique et global que pointilleux (infirmière par exemple, l'idée m'intéressait, mais sur ce point là c'est pas du tout fait pour moi. Je tuerais un patient par inadvertance en une semaine. Et c'est très supervisé, à moins d'avoir un cabinet privé).

Voilà !

Des métiers à éviter pour les ENTP ?

Yellowcat a bien ciblé les secteurs les plus antinomiques pour ça. Tous les métiers un peu "binoclards" (Comptable, notaire... Des trucs SJ) ou tous les métiers un peu "humain" (Tout c'qui touche au social par exemple).

Cela dit, j'me pose des questions vis-à-vis de l'artisanat : Même si au premier abord c'est manuel, en creusant y'a moyen de chopper quelque chose de créatif.

Des jobs d'ISFJ !

Soit des machins très répétitifs, monotones, faisant appel à une organisation régulière et exigeant davantage en bon sens pratique qu'en créativité ou ingéniosité.

Je ne vois pas vraiment un ENTP comptable, secrétaire, fonctionnaire de bureau, puériculteur, etc.

Je pense qu'un ENTP est parfaitement capable d'aller dans l'artisanat pour la simple raison que s'il est un tant soit peu passionné par quelque chose, il peut avoir le désir de se spécialiser dedans.
Par contre, c'est clair que les métiers "sociaux" c'est pas son truc. Et les métiers de gestion, enfermé dans un bureau, n'en parlons pas !

Quand j'étais petite, je voyais mes amies vouloir faire des métiers où il faut aider des gens (ou les animaux, ahah). Je trouvais ça bizarre et potentiellement très ennuyeux.

Par contre, je ne crois pas qu'un ENTP rechignera à faire un travail où il est porté à communiquer avec d'autres personnes. S'il doit convaincre quelqu'un que son projet est intéressant ou apporter son grain de sel dans le projet de quelqu'un d'autre, il va aimer faire ça.

Je ne suis pas certaine que les ENTP soient portés à faire le même travail toute leur vie.
De même, je ne crois pas que leur travail soit l'aboutissement de leur vie, surtout s'ils ont plein de projets à côté. Il est donc probable qu'un ENTP exerce un métier qu'il l'intéresse, mais ne le passionne pas forcément.

Pour un ENTP le pire serait "technicien de surface"
https://www.leforem.be/Horizonsemploi/images/rome/photo_Mungo/technicienne_surface.jpg
la déprime totale ^^ (pour n'importe quel NP ceci dit)

L'ENTP doit pouvoir le supporter, mais uniquement si c'est un CCD à très courte durée

Qui aimerait faire technicien de surface ? Ya aucun sot métier donc il n'y a aucune honte a faire ce métier mais je doute qu'une personne puisse réellement aimer ce métier

Tu te trompes lourdement.
il y a des gens qui aiment être appréciés comme étant "la fée au logis" en faisant le ménage chez les autres.

Ma mêre ISFJ est dans cette situation, et hormis la fatigue, ça ne lui déplais pas.
les gens apprécient son aide et elle trouve ça gratifiant.

la boucle Si-Fe correspond à ce besoin de "bichonner le logis"

l'inverse de l'ENTP donc.

Je plussoie. D'autant plus qu'un technicien de surface qui travaille bien laisse derrière lui un endroit agréable et dans lequel on a envie d'être. Ce qui est regrettable, c'est que ceux qui exercent ces métiers là ne soient pas mieux valorisés.

Lauterwasser a écrit:

Tu te trompes lourdement.
il y a des gens qui aiment être appréciés comme étant "la fée au logis" en faisant le ménage chez les autres.

Ma mêre ISFJ est dans cette situation, et hormis la fatigue, ça ne lui déplais pas.
les gens apprécient son aide et elle trouve ça gratifiant.

la boucle Si-Fe correspond à ce besoin de "bichonner le logis"

l'inverse de l'ENTP donc.

Euh... Que ça puisse ne pas déplaire, ok, mais je doute que le métier de technicien de surface dans un supermarché soit la vocation de beaucoup de monde. Femme de ménage (qui travaillerait pour une famille), travailler dans un hôtel de luxe, peut être, mais de façon globale on n'exerce pas ce métier par choix, encore moins quand c'est dans les conditions de la femme de la photo.

Il y a quand même plus valorisant, plus intéressant même pour un Si-Fe aimant "bichonner son logis". Il y a des façons plus agréables de prendre soin d'un lieu (architecte d'intérieur,...).

Je sais que les SJ représentent la "norme", mais gare à ne pas leur associer tout ce qu'il y a de plus merdique.
Et je ne vois pas pourquoi, par exemple, un NJ ou même... certains ESTJ ne verraient pas ce type de profession comme l'enfer.

Valorisant c'est bien si on vit à travers le regard des autres, intéressant pareil. Tout métier n'est que répétition de routines, tu ne découvres pas ce que t'as à faire tous les jours. On ne peut pas être tous des chercheurs prolifiques ou des artistes. Divertissant ça c'est important et je pense que ça peut être marrant de passer le balai vite fait et retourner regarder la télé.

"Ah c'est bien, c'est intéressant ce que tu fais" n'est pas désagréable à entendre m'enfin le but du jeu reste de gagner des sous en faisant un truc qui te plait et sans trop se fatiguer, point. Le prestige de la chose n'est pas systématiquement indispensable.

Mais sans parler de prestige (je dis "plus intéressant"), c'est exactement la même chose. Quand je dis "valorisant", c'est aussi et surtout pour soi. Disons-le : ce métier ne requiert pas beaucoup de capacités intellectuelles. Et puis si tu en fais ton métier, tu ne vas pas forcément te contenter de "passer le balai vite fait" et te faire un max de thunes. Les horaires sont souvent contraignants (le soir), c'est mal payé, et plus physique.
Et répétitif, oui.
C'est pas pour rien que les salaires sont bas. Même si on est dans le secteur tertiaire, c'est pas si différent d'un métier d'industriel (un peu comme caissier,...).
Encore une fois, on peut aussi l'exercer dans de bonnes conditions et à ce moment-là c'est mieux. Mais ces gens-là sont généralement plus qualifiés dans le domaine-même.

Citer le terme "technicien de surface" pour parler de vocation, ça me paraît moyen. Si vous me trouvez quelqu'un dont la vocation (je parle bien de VOCATION) est "technicien de surface ", je m'inclinerai peut être.

Pour soi si on a intériorisé le regard des autres, ça revient au même, faire le coquet devant un miroir ou autrui c'est la même démarche Si c'est valorisant, c'est que c'est flatteur, et que tu te complimentes toi-même ou laisses faire les autres le principe est le même

Je dis pas que c'est mal hein, c'est juste que tu semblais plus portée sur l'esthétique de la chose que sur le ressenti et les besoins du travailleur. Notamment quand tu parles de la photo, tu penses immédiatement que cette femme est sans doute malheureuse et déteste son métier alors qu'en vrai on n'en sait rien de ce qu'elle attend de son travail Ça se trouve elle en a rien à foutre d'être mal fringuée et de laver avec plus ou moins de détermination un couloir miteux

C'est pareil pour les capacités intellectuelles, je ne vois pas en quoi c'est plus dévalorisant de vendre ses bras que son intellect, sauf si on considère que le premier est accessible à tous et le second concerne une élite, on revient au prestige dont je parlais, la fierté de faire un métier bien vu d'une part et pas accessible à tous d'autre part.

Et tu te doutes bien que le salaire est proportionnel, à priori, aux diplômes certes mais aussi aux exigences du métier, la pression, les responsabilités, les horaires etc. pour certains c'est "valorisant" et pour d'autres c'est pénible. Franchement si on me donne le choix entre aller arracher les mauvaises herbes dans un patelin paumé à mi-temps ou d'être neurochirurgien, pour peu que j'en aie les compétences, ben je préfère le plus simple, je ne serais pas plus malheureux ou plus honteux, par contre c'est sûr que ça vend moins de rêve

La vocation de faire un métier répétitif et peu "interessant" moi je comprends, je ne dis pas que technicien de surface soit en haut de la liste dans la catégorie des trucs pépères mais je comprends, je comprends qu'on puisse CHOISIR de le faire.

Mais alors, pourquoi les NP seraient moins disposés à faire ce type de choix que d'autres ?

Aucune idée

Je ne suis pas sûr que ce soit le cas en fait, tu crois que les NP ont forcément besoin de faire des métiers intellectuels? Un artisan qui est plus ou moins son propre chef et qui trouve de la beauté dans ce qu'il crée peut très bien être NP. Un jardinier peut être NP, c'est pas méga intellectuel non plus. Un NP peut être veilleur de nuit parce qu'il aime la solitude, son chien et mater des séries sur son PC entre deux rondes...

Je ne sais pas, j'ai tendance à penser que les conditions de travail objectives sont toujours mises en perspective par la perception de l'opérateur, ce qui te parait chiant le passionne, ce qui te parait irrationnel pour lui fait sens, ce qui le dévalorise à tes yeux ne le dérange pas etc.

Non, je suis assez d'accord en fait. C'est pour ça que j'ai du mal à associer un métier non-vocationnel ( ) à un type, comme ça.

Pour les vocations ISFJ qui ne conviendraient pas forcément très bien aux NP par exemple, j'aurais davantage misé sur les métiers de soin à la personne, les tâches administratives, les métiers d'artisan... Tout ce qui fait appel à leur manque de Si-Fe en somme.

Ben, oui mais la vocation ça se définit pas facilement, ce n'est pas juste une affaire de diplômes, c'est sûr qu'on ne rêve pas de devenir balayeur parce que c'est mis au second plan dans l'imaginaire collectif mais après si le truc est épanouissant, ça devient une vocation de fait.

Une route toute tracée qui ne convient pas n'est pas plus vocationnelle qu'une série de petits boulots derrière lesquels il y a une ligne directrice cohérente de principes personnels je pense.