Bonsoir,
Si je vous dis que je n'ai pas le temps, qu'il me faut vibrer, en tout, que j'ausculte le monde en l'espoir d'un avenir radieux, en sachant pertinemment que je me leurre, mais que ca me fait rire de jouer aux devinettes avec vous , vous saurez qui je suis, enfin , maintenant, pour peu de temps, juste un nocturne de Chopin, ravissant, extatique, une vie en un raccourci qui interpelle, qui biaise, qui rend variable le temps, le jour la nuit, tout, ca me va. Salut et

bises.

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c'est pas faux

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bienvenue à toi.

bisous aussi

Bonjour yev. Tu as l'air bien optimiste et content de vivre.

Avec l'espoir que tu sois aussi rapide pour venir que pour partir !

Bienvenue !

Merci de vos retours, condensés, par ce matin plus vieux...
Optimiste, me fait penser à Soljenitsyne," L'homme est heureux tant qu'il décide de l'être" , et j' ai la faiblesse de croire que ce Monsieur savait de quoi il parlait, alors c'est tout bon.
Venir, partir, dans un flux, un flot , le jusant, le reflux, l'étale.
Oui, venir, Pourquoi pas , c'est raison garder , le rite, l'inclusion dans un arbre protecteur, dans une foret peuplée d'individus qui se cherchent. " Que font ils ? Ils me cherchent.." Dit le petit garcon en jouant à cache cache, (les Anglais sont plus réalistes, Hide and seek,) alors de quoi je me cache, Pourquoi cette introspection dans mes racines, qu'ai je à exorciser, inéluctablement. Moi ? c'est qui, à toi de me le dire, sinon je meurs ! Plus de désir...

Bonjour et bienvenue l'homme pressé ! Un ENFP a tout son temps

https://www.youtube.com/watch?v=J8Z549GKkeM

Bienvenue je t'aime déjà

As-tu pensé à l'éventualité que tu sois ENFP ?

Fin d'après midi, je n'ai pas fait grand chose, transplanté , taillé, coupé , un peu. Ces jardins ruraux sont des dévoreurs de temps, et je les aime, car ils sont vastes, divers, prolifiques, fleuris.

Ils ont aussi leurs ronces qui filent et te font des estafilades sur le visage, les bras. Ils te font des échardes aussi dans les doigts, dans le pouce et chaque fois que tu appuies, comme par hasard, à chaque pression sur le sécateur, tu appuies systématiquement là où cela fait mal.

Et puis les feuilles tombent, les mauvaises herbes repoussent , comme de vieilles habitudes, cycliquement, on dirait que le jardin déprime, puis s'emballe plein de vigueur, de sève.
De jeunes pousses, mues par le vent arborent leurs charmes discrets, tenaces ensuite, envahissantes parfois, elles s'expriment, dans une douceur fugace ou grondent en prenant toute la place, pousse toi de là que je m'y mette...
Généralement ce sont ces plants vulgaires, sureaux, cornouillers, qui te phagocytent. Les brutes, et mes fleurs, mes senteurs, que ne  leur restent ils à leurs cotés, ratatinés, contraints.

Il faut aussi renforcer les clôtures, tailler les haies, ces barrières isolent, protègent tout à la fois. Retendre les fils de fer, domestiquer les barbelés, pis-aller d'une vulnérabilité à préserver.
Il faut ratisser le chemin, redresser l'allée, il faut savoir où se diriger, et puis, enfin faire sa cour, pour être présentable, avenant, à la belle inconnue, celle que je connais pourtant, mais que je découvre à chaque apparition, neuve, étonnante, arachnéenne.

Un jardin, en soi c'est un être quasi humain, à bien y réfléchir, il a des comportements qui me ressemblent,  Il y a trop de hasards, mais non,  juste une loi, qu'il faut découvrir , apprivoiser, peut être, qui sait ? Horreur, se découvrir ! Si vrai.