Enneagramme et
Gestaltbonjour.
suite à quelques réflexions, je propose de jeter des ponts entre deux disciplines psychologiques, la
gestalt et l'enneagramme
La
gestalt, initiée par Fritz Perls, à la suite de travaux de Freud et Jung, et développée dans les années 50 est un pivot à mi-chemin entre la psychanalyse et les théories comportementalistes, se détachant du "pourquoi" et s'orientant vers le "comment".
il s’intéresse au sujet non pas seulement en tant qu'accumulation de son passé mais aussi comme un organisme constamment influencé par son environnement.
la
gestalt fait référence à un processus qu'on appelle le
cycle de contact.
c'est un processus qui fait référence à l'apparition d'un besoin ou d'un désir, puis à la réalisation de celui-ci, puis le retrait afin de réamorcer un autre cycle.
à chaque étapes de ce cycle il peut survenir un blocage nous empêchant de réaliser nos besoins.
ces blocages sont motivés par des mécanismes de défenses.
avant d'aller plus loin, il est nécessaire de décrire ce qui appelé "frontière-contact", il s'agit de la membrane entre soi et les autres (que ce soit un un mur, une surface d'interaction ou un "rien" poreux)
je propose içi un lien entre les caractéristiques de ces mécanismes de défense et les types énnéagramme :
tout d'abord, le mécanisme de la
confluence :
la confluence consiste entre une disparition (partielle le plus souvent) ou une porosité notable de la frontière contact.
le sujet est alors peu conscient de ses propres besoin et fusionne alors avec les autres, et s'y identifie, il évite alors que les conflits envers les autres l'agresse lui-même, puisque il ressent son entourage comme étant une unité dont il fait partie.
la confluence m'évoque le type 9.
L’égotismeDans l’égotisme, il y a renforcement, rigidification de la frontière contact : un besoin de distanciation, voire de séparation entre l’organisme et son l’environnement.
Cela se manifeste par le besoin de contrôler, d'observer, d'analyser et de comprendre les variables de la situation (awareness avec ses propres processus d’ajustement) avant de s'y impliquer.
cela réduit les possibilités de passage de l’action à l’interaction.
l'explication passe avant l'implication, puisque le mécanisme de défense passe par une isolation entre la conscience du sujet et l'activité extérieure.
L'égotisme m’évoque le fonctionnement du type 5.
La proflexionC’est le mécanisme qui consiste à faire à autrui, ce que l’on voudrait qu’il nous fasse. c’est une manière d’attendre une réponse désirée, sans avoir à en effectuer la demande (explicite).
C’est une manière de chercher dans l’environnement une réponse désirée, caractérisée par une forme de non contact avec ses propres ressources.
La proflexion me dirige vers la type 2.
qu'en pensez-vous ?
est-ce que vous connaissez la
gestalt ?
le lien entre les résistances/mécanismes de défense de la
gestalt, et les fixations/compulsions énnéagramme ?