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 J'hésite entre 4 types!

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GBat
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GBat

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Message(#) Sujet: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 16:32

Bonjours à tous ::!!

Je suis nouveau sur ce forum ... et je donnerais bien mon type mais j'ai un sérieux doute quant à son exactitude.  pale  Étant dans une période où j'ai besoin de me situer clairement, ne serait-ce que pour clarifier les "nombreuses cordes-à-mon-arc" (me dit-on), j'ai fais beaucoup de réflexions sur moi-même, beaucoup de tests aussi et j'ai parcouru pas mal de théories - de la caractérologie au modèle MBTI. Il en ressort quelques pistes mais je suis incapable de trancher. Sachant bien que toute analyse sur ce forum sera certainement limitée par l'absence de présence physique, j'espère au moins que quelqu'un puisse m'aider à trouver le ou les types les plus probables, les plus proches de ma personnalité concrète.
A cet effet, je publierai mes résultats de recherches sur le MBTI, la caractérologie, la socionique et les énnéagrammes, mais comme je sais que ces résultats sont forcément très subjectifs, je préférerais tout d'abord vous faire part d'une chronologie (enfance, adolescence, adulte), recueillir vos premiers avis, puis continuer sur les résultats que j'avais obtenu. Voilà, j'ai essayé de décrire avec quelques détails certaines situations dans lesquels j'ai été impliqués dans ma vie afin de les rendre un peu plus évocatrices de mon comportement. Ça donne un texte un peu long que j'ai essayé d'aérer avec des tirets, mais j'ai du mal à couper; du coup ce que je vais faire c'est que je vais commencer par poster la partie "enfance", recueillir vos avis, "adolescence" et enfin "adulte"; après quoi, mes résultats. J'espère que ça fonctionne et que vous allez pouvoir m'aider!


-Enfance:

-J'ai passé un début d'enfance éprouvant pour mes parents qui devaient se lever la nuit pour me faire respirer de la buée dans la salle de bain. Je souffrais d'un œdème laryngé. Autre détail: comme soin homéopathique de l'enfance, on m'avait recommandé "NUX VOMICA" (Pathologies : problèmes gastriques ; colites ; insomnies et surmenage), ce qui correspondrait à un caractère qui aime les défis, l'action ; impatient et très dynamique ; énergique et autoritaire, et ça nous rapproche d'un tempérament bilieux si je ne me trompe pas? mais ça demeure une énigme pour moi qui serait dans ce cas un bilieux sacrément inhibé. Tout au plus je me reconnais dans les émotions tristes qui se transforment rapidement en énervement, voir en colère occasionnellement. Mais j'ai cru comprendre qu'on pouvait avoir plusieurs profils homéopathiques, et rien ne dit que ce soit mon type car il faut une visite médicale complète pour le savoir. Il s'agissait surtout d'un remède conseillé pour des personnes sédentaires et émotives, deux critères qui me sont proche je pense. En me documentant je pense à "LYCOPODIUM", mais c'est très spéculatif de ma part (ne faites pas trop attention à ces informations). Pour le coup, j'ai sûrement dû apprendre la patience lors de ces nuits éprouvantes où il fallait respirer calmement et pleinement. La recherche de plénitude et du calme sera régulière dans ma vie, je ne sais pas si c'est lié.

-j'étais un enfant solitaire, qui donnait l'impression de flotter quelque part, indifférence apparente. Mon œdème avait dû me rendre difficile avec l'ingestion de certains aliments (la crème de lait m'écœurais, je faisais attention à tout un tas de détails en mangeant) mais on m'a appris à manger de tout et apprécier la bonne nourriture (même si je n'ai jamais été un gourmand, par contraste avec mon père); on me reprochait souvent de ne pas vouloir quelque chose en particulier, je mangeais ce qu'on me donnait, toujours satisfait (à l'âge adulte encore, lorsque j'habitais chez mes parents).
J'avais une sensibilité olfactive (je pense), car je pouvais facilement éprouver une odeur en imaginant ce qui la produit, mais surtout j'avais une vue et une ouïe très sensible. Arrivé à l'école (socialisation tardive) c'était plutôt un choc; je ne comprenais rien, tous ces gamins qui courraient et s'agitaient dans tous les sens, tout le temps. A l'école j'étais un peu le petit sage du coin, jamais un bruit, jamais de problèmes. Point amusant (ça ne faisais pas spécialement rire ma mère, mais aujourd'hui ça me fait rire); quand je travaillais à la maison, je me souviens avoir dit un jour: "mais je sais déjà tout" (no comment).

-J'ai passé beaucoup de temps à dessiner, ça a été ma grande activité. C'était des dessins plein de détails amusants, difficile d'en parler aujourd'hui, il m'en revient surtout des témoignages. Ce que je peux dire à propos de ma manière de dessiner en général, c'est que je dessinais probablement mieux, le plus souvent, lorsque je n'avais pas de modèle, j'ai toujours eu des problèmes avec les modèles; dès que je réfléchissais trop à l'avance à ce que je voulais faire, j'étais déçu du résultat; j'appréhendais les exercices de copie avec modèle, tout comme en musique. Avec le temps j'ai fini par faire une fixation sur le dessin au crayon, même (surtout) sans couleur, j'aimais bien remplir en dégradés vaporeux l'intérieur, les ombres, faire des tout petits quadrillages à cet effet. Je partais toujours d'un détail (le nez d'un personnage, les yeux) pour construire autour et faire apparaître les proportions. C'était assez déroutant. A l'école primaire, je me souviens que je dessinais des arbres avec leur complexité, l'aspect tortueux des branches et du tronc, alors que mes camarades faisaient plutôt des battons et des formes plus géométriques pour les troncs et les branches. Peut-être cela venait t-il du fait que l'on avait un gros olivier un peu tordu chez nous, je ne sais pas, mais en tout cas je mettais plus de détails que n'en contenaient les dessins des autres.

-Une autre activité à la maison (attention c'est ... tout à fait ordinaire) était de jouer aux playmobils. Ils sont restés jusqu'à tard dans l'adolescence des compagnons pour créer de "belles histoires". A un moment je me projetais dans l'avenir et je me disais même: "si ça se trouve je vais vraiment avoir d'autres occupations plus tard, mais ... non c'est impossible! Comment serait-ce possible que je ne joue plus aux playmobils?" :o
Ce qui est sûr c'est qu'on encourageait ma créativité.^^

-En général j'étais aussi fasciné par des musiques qui pouvaient m'interrompre dans mes activités, m'inspiraient des enchaînements d'images, des façons à mon gout exaltantes de restituer une ambiance, d'alerter les sens, puis en grandissant, de partager un propos.

-Il arrivait aussi que je m'ennuie énormément et que je désire faire complètement autre chose (mais quoi?). Quand je le savais, j'avais un mal fou pour réclamer quelque-chose à mes proches.
Je me souviens aussi que j'avais tendance, durant mon adolescence surtout, à ne pas tutoyer, j'essayais toujours d'utiliser la troisième personne du singulier. Je crois que j'avais besoin d'affection même si je ne le montrait pas souvent; une chose amusante, je me rappelle avoir imité une fois de la tristesse (qui était un minimum authentique, malgré tout, mais je la poussait) pour obtenir les consolations d'une amie de ma sœur (no comment). En grandissant j'étais de plus en plus distant.

-J'avais des relations imaginaires; peut-être en compensation de mon introversion (si c'en est une, je le suppose). Selon les critères de la caractérologie, je mettrais ça sur le dos de la "secondarité" (être affecté longtemps par les impressions reçues). Car, lorsqu'il m'arrivait d'avoir un bon souvenir d'une situation vécue, j'intégrais dans mon imagination les gens impliqués dans cette situation (une personne souvent) et j'imaginais la suite des événements, même s'ils n'arrivaient pas (puisque j'étais en retrait). J'imaginais mon quotidien avec ces personnes. D'autres fois, c'étaient des personnes non inspirés de la réalité, ou alors des personnages de fiction C'est quelque chose qui a duré longtemps, et je pense que ça m'arrive encore de temps en temps.

-Parfois, je me souviens, dans mes années de primaire, m'être rendu compte que j'utilisais le ton ou l'expression d'une autre personne, une façon de parler (c'est peut-être relatif à l'enfance en général?); j'en étais conscient et quand ça arrivait je retenais vraiment une façon de parler si elle me plaisais mais je n'aimais pas parler comme tout le monde et je n'accordais pas une importance particulière à ce comportement, ça avait l'air juste de se produire de temps en temps.

-J'étais sensible au bruit, affecté par la présence des gens. Éviter les impondérables de la rencontre était devenu une aventure avec le temps. Nous avions l'habitude de passer quelques temps à la montagne (où je me suis attaché à la nature, bien qu'elle fut assez présente chez nous aussi mais moins éloigné de la civilisation urbaine). Dans un village, où tout le monde se connaissait (évidement), je me souviens aussi que je faisais tout pour éviter la place (lieu de rencontre), je partais dans la nature en contournant la place le plus bas possible, dans les près broussailleux et arborés.
Les voix fortes, entendre des gens discuter fort, en groupe, était un fait dissuasif. Je craignais toujours que ma voix soit trop basse. J'avais et j'ai toujours un peu l'appréhension de ne pouvoir donner suite ou garder un contact, ou être en groupe, probablement à cause de tout un tas de comportements systématiques que j'observais chez les autres et que je ne pensais pas pouvoir suivre (parler tout le temps, être toujours avec quelqu'un), j'avais du mal à me positionner par rapport aux autres (on verra ça dans les deux autres périodes).

-Il faut savoir que j'ai passé toute une période de ma scolarité d'enfant à ... ne pas parler, même avec mes professeurs. Pourtant j'ai bien dû apprendre à lire et me souvient que l'on devait prendre la parole, mais ça doit être vraiment une période. En primaire, il y avait une fille à qui je parlais, c'était la seule, et bien-sûr c'est elle qui avait créé le contact. Je l'évitais quand-même quand elle était en groupe (sans blague). Anecdote amusante: en primaire nous utilisions souvent les ardoises pour les interrogations sur des calculs mathématiques ou autre, et lorsque nous avions des interrogations orales ... je continuais avec l'ardoise.^^
Je trouvais ça confortable alors je ne voyais pas de raison de ne pas continuer puisqu'on ne me l'interdisait pas.
Parfois, pour ne pas prendre la parole en classe, je me dirigeais au bureau du professeur avec un mot écrit contenant ce que je voulais demander ou dire. On avait vu des spécialistes (psychologues, thérapeutes de l'enfance), le premier n'avait rien trouvé d'anormal (en gros j'étais une énigme), et l'autre s'est contenté d'un "laissez le faire, il parlera quand il le voudra".
C'est finalement lorsqu'un professeur de CM2, si je me souviens bien, avait convenu sous mes yeux en discutant avec ma mère qui venait me chercher et qui aimait discuter aimablement avec les professeurs que le lendemain il y aurait une interrogation orale notée, que le moment venu je me suis surpris à prononcer un chiffre (juste!), ouf, l'honneur est sauf. Je me souviens qu'un camarade beaucoup moins inhibé que moi m'avait alors lancé un pouce en l'air.
Puis par la suite, j'ai quand-même continué à parler, je ne voyais pas de raison de me remettre au silence. Mais on me demandait souvent de répéter en parlant plus fort. Il arrivait souvent que les professeurs prononçaient mal mon nom de famille (comme pour ma sœur) mais je ne les rectifiais par souvent (ça dépendait de mes dispositions quant à l'ambiance). S'il y avait du bruit, c'était hors de propos, ça ne traversait même pas mon esprit. Mais même quand il n'y avait pas de bruit, il se pouvait que j'hésite, et le petit espace de temps produit pouvait me dissuader de reprendre la parole car ce n'était plus le sujet.

-Dans les récréations, comme je le disais, j'évitais de voir une personne avec qui je parlais d'avantage si elle était en groupe. J'évitais même la zone où elle se trouvait afin de ne pas susciter des interrogations. Il arrivait, que quelqu'un qui a plus initiative m'entraine dans un jeu, très occasionnellement, en petit groupe. La plupart du temps, j'étais celui qui se promenait paisiblement en respirant l'air du vallon, imaginant je ne sais quelles ambiances que le paysage et les circonstances l'inspiraient, et en étant souvent préoccupé par l'image qu'il véhiculait parce qu'il savait et se rendait compte que pour les autres, il était là sans être là.

-Mes parents me poussaient à pratiquer des activités extra-scolaires, sportives ou créatives. Ma mère me proposa et me prépara à un concours d'entrée pour une école de musique (où ils connaissaient quelqu'un); c'était une occasion inespérée, je comprends bien. J'avais appris plein de chansonnettes pour l'examen de chant que ma mère me fit répéter (ce fut éprouvant pour elle), mais le jours venu j'entendais tous les petits candidats pousser leur comptine tandis qu'un pianiste les accompagnait en improvisant, j'étais à nouveau perdu, ne me sentant pas à ma place, je refusais de choisir une chanson et rien ne sorti de ma bouche, le pire était que voyant ma mère, heureuse de me savoir en train de réaliser peut-être quelque chose de déterminant, me demander avec insistance si ça s'était bien passé, je finissais par  répondre juste avec un "oui" bien honteux, j'étais très mal à l'aise intérieurement.
Ma sœur et moi avions aussi été encouragés à participer à un spectacle de marionnettes; le professeur aurait dit à ma mère que j'avais une certaine créativité et que faire les Beaux Arts me la gâcherait.
A 7ans, je prenais des cours de piano, durant un ou deux ans, et une année de plus en solfège. Comme pour le concours d'entrée à l'école de musique, je n'y étais pas absolument contre mais je ne sautais pas de joie comme un gamin  qui pense à une vocation. Cette fois la professeur de piano aurait déclaré que j'avais l'oreille absolue, je ne m'en souviens pas, ce qui m'effraie quelque peu (à vrai dire). Je ne pourrais jamais remercier suffisamment mes parents pour m'avoir poussé à faire ces activités, comme pour m'avoir mis sur un stade. J'ai été dans un club d'athlétisme entre 7 et 14 ans, la même passivité dans la motivation, je ne courrais pas après les compétitions mais quand elles étaient passées j'étais toujours content de les avoir faites. Pour moi, dès que j'étais impliqué et que je ne pouvais plus faire marche arrière, c'est comme s'il n'y avait qu'une seule performance que je voulais réaliser: terminer la course sans marcher au milieu. Je ne concourais pas avec les autres coureurs. J'ai eu longtemps ce sens de l'endurance (qui fait peut-être écho aux longues attentes à respirer dans la salle de bain dans ma petite enfance).

-Coté famille, nous avions ces moments de vacances à la montagne, ma mère travaillait beaucoup, jusqu'à ce qu'elle prenne beaucoup de temps pour moi dans la période où  mon œdème se manifestait la nuit. Mon père est quelqu'un de fidèle qui a toujours fait le maximum pour sa famille et ses enfants, mais n'a pas un sens profond de la communication, ni des sorties où "il faut dépenser". Dans mon enfance, il tentait généralement de m’intéresser à ses travaux, me demandait service, etc, ce que j'acceptais généralement. Nous sommes allé peut-être deux ou trois fois ensemble au cinéma, d'avantage au restaurant. J'ai été beaucoup plus en opposition autour de l'âge adulte; dès lors que j'avais toutes ces occupations (que je vais mentionner d'avantage) je me positionnais souvent, lorsqu'il s'agissait de couper de l'herbe ou des branches d'arbre par exemple, j'étais beaucoup plus attaché aux choses telles qu'elles étaient, j'attribuais une vie aux choses, ce qui me poussait à être réticent même pour l'élagage (pourtant nécessaire) ou la coupe d'herbes folles. (à ce propos, je suis toujours aussi énervé de constater, lorsque ça m'arrive, que je viens de marcher sur un escargot; aussi, quand je constate qu'un insecte est prisonnier à l'intérieur de chez moi, je fais tout pour le faire sortir, un moucheron ou une fourmi, même un moustique, et d'autres fois aussi, des frelons, sans atteindre à leur vie, pour peu que je les aperçois, c'est ma conscience qui est atteinte; il m'est arrivé une fois dans mon enfance d'inonder par curiosité une fourmilière avec de l'eau, ce que je déplore aujourd'hui, mais comme quoi, je m'en souviens bien).
Pour en revenir à mon père, il est aussi du genre à mélanger son temps de repos avec des choses utiles qu'il prévoit de faire à l'occasion; par exemple, nous pouvions aller à la montagne pendant ses congés, mais il donnait l'impression d'y monter aussi pour y faire des travaux, ce qui prenait du temps sur la détente (et déplaisait fortement à ma mère). Pour elle, qui s'est pas mal privé dans sa jeunesse et même dans sa carrière, elle était d'avantage de sortie dès qu'elle fut retraitée, surtout ces derniers temps; nous avons eu beaucoup plus de temps ensemble, que ça soit dehors ou à la maison. Ma (grande) sœur, quant à elle, a eu une enfance sérieuse, où elle a dévoré les bibliothèques des écoles, avant de s'intégrer très rapidement en imitant les centres d'intérêts de ses camarades; elle n'a probablement jamais eu tous les questionnements qui parfois me bloquent dans mes relations mais aussi me rendent très indépendant d'esprit (je suppose en tout cas). Nous avions eu des activités communes lorsqu'elle organisait des spectacles pour les fêtes par exemple, avant qu'elle soit tournée bien d'avantage vers ses propres contactes. Nous ne sortions pas souvent ensemble. Aujourd'hui je la vois comme une personne plutôt hyperactive, comme mon père, mais dans des activités différentes; elle est sportive, lui est plutôt bricoleur (ou bricoleur-collectionneur-de-choses-qui-pourraient-servir, il faut voir^^).


(A SUIVRE)


Dernière édition par Greenbat85 le Sam 28 Juin 2014, 15:40, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 17:26

Bienvenu à toi,

Pour Quelqu'un d'introverti... tu te dévoiles monstrueusement...

Je te félicite... même si ca me terrorise... JAMAIS je ne pourrais faire ca Sad


Tu as passé un test en ligne ? (même s'ils sont à nuancer, je trouve qu'ils aident pas mal)

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 17:55

Citation :
Bienvenu à toi,

Pour Quelqu'un d'introverti... tu te dévoiles monstrueusement...

J'aime bien écrire, et je le prends avec distance comme si je racontais une histoire, ça doit être pour ça.
Sinon, à l'oral ça m'arrive un peu ces derniers temps, comme j'ai probablement plus d'autonomie qu'avant. Mais de manière général, je me souviens que je n'aimais pas trop parler de moi quand j'étais plus jeune, même avec mes proches j'avais du mal; c'est peut-être un comportement compensatoire? Je pense surtout que c'est parce que écrire a été pour moi un grand moyen de communication avec les autres (cette histoire d'ardoise à l'école qui me fait rire aujourd'hui, et tout le monde en rit d'ailleurs). Enfin j'en sais rien. ... ou alors c'est possible d'être un extraverti contrarié (par mon vécu isolé pendant ma période d'oedeme par exemple?). Étant donné qu'une personnalité contient tout le vécu et l'éducation, autant que les possibles déterminations des gênes, je balayerais cette hypothèse, mais je ne suis pas spécialiste.

Tu as passé un test en ligne ? (même s'ils sont à nuancer, je trouve qu'ils aident pas mal) a écrit:

Oui, j'ai passé plusieurs tests, comme je disais. Mais ils ne prennent pas en compte ces étapes (enfance/ado/adulte), je sais qu'il y en a un qui le fait mais il a pas l'air dispo sur le net. Je voudrais pas dévoiler trop les résultats pour l'instant, comme je préfère d'abord avoir vos déductions sur la chrono que je fais, mais voilà au moins les résultats que j'ai eu sur les enneagrammes (en hésitant sur bcp de questions que je trouvais trop radicales, et j'ai souvent mis "ça dépends des fois"). Ceux que j'ai fait, je me souviens pas de toutes les adresses, mais en voilà déjà 2, pour les enneagrammes:


Un test ennéagramme: 21% pour 9, 6, et 4; 16% le 5; 10 % le 7
-3% pour le 1 (l’idéaliste), 2% le 8 (le leader), et 1% pour le 3 (le battant)
http://www.enneagramme-envolutif.com/test-enneagramme-long-gratuit.html#TestBase

Un autre que j'avais fait en premier mais qu'une fois: résultats: 6a5, 5a6, 6a7, 5a4, 7a6, 7a8
http://www.eclecticenergies.com/francais/enneagramme/evaltest.php
(je l'ai trouvé moins bien fait celui là)


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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 17:55

Salutations.

Pourrais-tu te présenter dans la section dédiée? (même si tu le fais en partie ici?)

C'est un petit rituel, qui permet notamment de "t'intégrer" à la communauté, et qui entrainera probablement un peu plus de réponses ici.

Parce qu'avouons le, quelqu'un qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, qui se ramène avec un énorme pavé, ça ne fait pas super envie. Wink

A plus sur le forum.

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 18:23


Salutations de même!

Oui je peux me présenter dans la section dédiée ... autant pour moi, je ne savais pas. C'est chose faite.

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 19:33

Bonjour Greenbat85,

Je comprends ta demande et bien que je n'aime pas trop typer les autres, ici, tu demandes clairement que je le fasse.

Sans trop me mouiller, INxx. Je ne voudrai pas sombrer dans le cliché de l'INFP 9w1 Sp/Sx mais bon...

Je trouve que tu te positionnes souvent dans l'attente précautionneuse, attente active j'entends (comme un chat prêt à jouer, mais si rien ne passe à porté, il dort jusqu'à l'heure de ses croquettes, chat domestique, et gras Smile )

Voilà, "pouf", comme ça...

Tu vas devoir aider ta soeur dans pas longtemps et tu le feras avec une belle énergie. Tu comprendras dans ta chaire de quoi elle souffre dans son âme. Et tu te diras: "pourquoi je n'ai pas ressenti cela avant ? Pourquoi a-t-elle un si mauvais souvenir de son enfance ?"

Bienvenu cher enfant NF élevé par des SJ (bien que ta mère est peut-être NT, va savoir)...

Ce propos n'engage que moi et n'est pas immuable. Il n'a aucune volonté de blesser non plus.

On s'appelle et on en parle...

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMar 24 Juin 2014, 23:08

Eh bien Très surpris 

Greenbat85, cela va peut-être te paraître étrange ou gênant mais j'ai l'impression de me voir à travers ce que tu écrit, que cela soit dans la forme; dans la démarche, comme dans le fond. 

C'est comme si notre enfance était construite selon le même schéma, suivrait à peu de chose près les mêmes étapes, les mêmes axes : 

Une santé fragile avec des difficultés alimentaires, 

Une enfance très recluse et une "apparence flottante", 

Le dessin comme activité principale (des dessins truffés de détails vivants et étonnamment complexes de la part d'un enfant. Et, aussi, je ressentais la même frustration face à mon incapacité à reproduire des modèles. Fixation sur le dessin au crayon également), 

Les playmobils comme autre activité principale (ensuite vinrent les legos, mais l'idée était la même : créer des univers, des histoires, donner vie mon monde intérieur à travers ces figurines et ces petits décors en plastique. Jusqu'à l'adolescence je m’adonnais à cette activité, je n'imaginais pas ma vie sans cela même si je sentais que cela devenait ...disons, socialement incorrect. Puis vinrent les jeux vidéos :3) 

Un rapport assez similaire aux "relations imaginaires" 

J'adoptais aussi les tons et les façons de parler des autres, parfois, tout en en ayant conscience 

L’évitement compulsif des situations de groupe 

Trouver le repos en contemplant la nature 

Une approche particulière de la course à pied, une endurance physique et respiratoire remarquable, un goût avéré pour l'effort physique (malgré une silhouette ... rachitique) 

Un attachement à "l'ordre naturel des choses", qui s'est avéré être assez prononcé au fur et à mesure que je grandissais : voire des gens arracher des fleurs, casser les branches des arbres, molester de petits animaux; c'était horripilant pour moi et aujourd'hui encore, écraser un insecte me pourfends de remords et de violentes manifestations de stress. Je dois pondérer mes jugements et m'éviter de trop méditer sur certains sujets pour pouvoir me permettre de vivre "comme tout le monde", vivre sereinement parmi mes pairs (ça ne me pose pas trop de problèmes à l'heure actuelle). 

... Enfin voilà, beaucoup de convergences, il me semble. Que penser de ton type, dans ce cas ? Au vu de ce que tu as pu nous livrer de toi jusqu'à présent, tu sembles être un INxx carabiné. "Comme moi" j'ai envie de dire, mais je devrait éviter de m'utiliser comme référentiel pour te typer, nos ressemblances ne sont peut-être pas uniquement dues à l'usage des fonctions jungiennes Réflexion intense  

Ton message de présentation te fait apparaître comme étant plus probablement "F", c'est l'impression globale qui s'en dégage tout du moins; et tu sembles néanmoins utiliser du (Ti) de manière efficace en ce que la manière dont tu procèdes à ton introspection est minutieuse, méthodique, "quadrillée", dépouillée à la fois d’orgueil et d'apitoiement de soi (objective, donc; tu te prends toi même pour objet d'analyse), tu cherches sans cesse à relier tes comportements à un certain nombre de phénomènes théoriques, à les regarder sous différents biais, à les faire passer à travers des philtres... Quant à l'axe de perception il m'est plus difficile de formuler un avis. Au "feeling" tu me semble d'avantage porté par une dynamique Ni-Se plutôt que Ne-Si; mais attendons de te connaître un peu mieux :3 

A choisir entre INFJ et INFP, je te typerait plutôt INFJ; pour l'instant. Car INFP semble aussi plausible. Je pense au profil INFP 5 notamment.  

En espérant que nos avis pourront t'être utile  Réflexion intense

_______________________________________
« L'anarchie profite toujours à quelqu'un ; souvent aux grands, jamais aux petits. » - J.Bainville

« Platon m'est cher, mais la vérité me l'est d'avantage. » - Aristote

« L'homme a voulu tuer Dieu, et il est en train d'en crever… » - M.de Corte

«2 Timothée 4 : Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables...»  

«Ecclésiaste 1, 9 : Ce qui a été, c'est ce qui sera, et c'est ce qui s'est fait, et c'est ce qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil.»


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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 16:02

Salut à toi Titiwilly!
Juste pour savoir, ton pseudo a t-il à voir avec "Ti"? No comment, je dis n'importe quoi juste comme ça (puis en IRL j'en aurais sûrement eu l'idée seulement, l'ambiance aurait pu me dissuader de faire cette blague^^).
je suis moi aussi sacrément étonné par les convergences que tu relèves dans nos comportements respectifs. L'hypothèse INFJ m'intéressais beaucoup mais j'ai du mal à corréler les fonctions Ni, Fe, T et S avec les situations de comportement; c'est une des raisons pour lesquelles j'ai tenu à faire une chrono avec pas mal de détails sur les comportements, et essayer de ne pas . j'ai un peu de mal avec ça: par exemple un gène au contact physique illustre t-il une difficulté sociale du fait de l'introversion ou s'agit il vraiment de quelque chose en rapport avec un placement particulier de la sensation dans les fonctions.

Concrètement, j'aimerais bien savoir si vous identifiez certaines fonctions à ces situations, respectivement dans la chrono. De cette façon je pourrais faire la part des choses. Car je suppose qu'il y a aussi des comportements d'adaptation, etc.

Pareil en ce qui concerne l'intuition: il semble que je penche d'avantage vers un type intuitif au lieu de sensitif, et vous m'encouragez dans cette interrogation; mais j'ai toujours du mal à voir chez moi ce qui dépendrait concrètement de Fi-Ne ou Ne-Si par exemple, ou de Te en inférieure, dans le cas de INFP, ou alors plutôt de Ni dom et Se inf. J'ai des impressions mais ça reste confus parce que je m'identifie à plusieurs choses dans les 4 types. Je n'ai pas mentionné INTJ mais dans la mesure où INTP a déjà l'air peu probable c'est vraiment pas une hypothèse que j'ai retenu (d'autant plus que le coté leader a pas l'air mon fort, tout au plus un peu d'endurance et d'entêtement, pas fréquemment en compétition avec les autres, par-contre si je me sens atteint ou incompris je vais parfois m'employer à rétablir l'équilibre et chercher un moyen de le montrer dans mon comportement).

Pour le coté sport, TiTiWilly, je crois qu'il s'agit plus d'endurance que de gout pour l'effort physique; si on ne m'avait pas poussé, "mis sur un stade" comme dis ma mère, je ne sais même pas si j'aurais fait de la course; je ne concurrençais pas les autres coureurs et je n'avais non plus aucune ambition particulière; c'est juste que une fois lancé (souvent par conciliation) je me sentais comme un besoin de finir la course d'une belle manière, tout était question d'endurance et j'étais heureux de l'avoir fait après coup mais il n'y avait aucune impulsion initiale, aucune ambition particulière. J'étais arrivé à un certain niveau au final, dans des courses de niveau régional par exemple, à une époque, je finissais souvent dans les 50 premiers/plusieurs centaines de personnes voir 3 000 personnes (ça remonte à loin tout ça).

Lunaire a écrit:
Je trouve que tu te positionnes souvent dans l'attente précautionneuse, attente active j'entends (comme un chat prêt à jouer, mais si rien ne passe à porté, il dort jusqu'à l'heure de ses croquettes, chat domestique, et gras

haha jolie métaphore; je n'y avais pas pensé, bon je suis tout sauf "gras", mais pour ce qui est de l'attente précautionneuse c'est certainement un trait qui revient souvent. Est-ce que le fait d'avoir été longtemps protégé, du fait de mon œdème, longtemps chez moi (scolarité et sociabilisation tardive) y est pour quelque chose? Sûrement, ça me parait difficile de dire que c'est la seule chose, mais je préfèrerais qu'on se contente d'illustrer, histoire de ne pas s'embrouiller dans des spéculations sur les relations de cause à effet. Je trouve que l'expression "ambition aspiratrice" (dans la caractérologie) me convient pas mal, sans faire des honneurs particuliers à cette théorie du "caractère"; je ne saurais même pas trancher entre déterminisme de caractère et construction sociale progressive (les gênes ou la page vierge). Ce qui compte c'est ce qu'on voit de la personnalité dans son ensemble, qu'elle contienne un caractère ou pas, et qu'on définisse les voies possible à partir de cet état présent.

... ... ... je me suis emporté dans la théorie, évitons un autre genre de pavé  Smile 

Lunaire a écrit:
Bienvenu cher enfant NF élevé par des SJ (bien que ta mère est peut-être NT, va savoir)...

Oh que non c'est une NF, ça j'en suis sûr, et une NF très très organisée et précautionneuse à long terme. Ça fait des situations marantes avec mon père, qui est comme son signe d'horoscope: une balance qui pèse ici et là, change souvent d'avis et s'exprime peu clairement (bon pour moi quand je suis au milieu ça n'étais pas marrant du tout)^^


Lunaire a écrit:
Tu vas devoir aider ta soeur dans pas longtemps et tu le feras avec une belle énergie.

Possible; A vrai dire pour l'instant c'est elle qui m'aide beaucoup (depuis qu'elle est professionnellement stable, parce que avant ça, à la maison, elle prenait vraiment beaucoup de place; sans jalousie, je pense, j'en était même fatigué parce que ça pompait toute l'ambiance, elle était en suractivité et moi à l'inverse je me retirais dans un coin). Mais quand elle est parti de la maison et qu'elle est devenue stable, tout le monde s'est forcément tourné vers moi; j'avais pas vraiment fait de crise d'ado mais du coup je suis devenu assez difficile au début de ma vie d'adulte; j'avais toutes ces préoccupations afin de resituer tout ce bordel terrestre dans l'univers (histoire, économie, actu, quelques éléments de science, philo, psycho, etc, toujours selon mes interrogations du moment), du coup je devenais très irritable quand on essayait de m'en extirper, ne serait-ce même pour me faire des propositions (ça finissait dans un coin et je m'y intéressais quasiment jamais), et forcément ça inquiétait mes parents et ça modifiais négativement l'ambiance, ce qui a nouveau m'affectait. Donc ma sœur, elle même un peu boostée sur le fait de s'occuper de moi d'avantage, a eu l'idée de m'inviter dans sa ville, de m'encourager à faire des démarches ensemble pour trouver un appart, et là j'en suis à démarrer une nouvelle vie, en gros. Ça s'est fait un peu comme pour bien d'autres choses, perplexe au départ, conciliant au final. D'un autre coté, je me préoccupe toujours de la place et du poids que je constitue sur ma famille, d'autant plus depuis cette "relative" autonomie. Je m'inquiète des surplus de dépense que ça fait à mes parents, surtout tant que je n'ai pas d'emploi stable, mais ils sont décidés à m'encourager et m'affirment qu'il y a tout budget dans ce sens; la préoccupation reste, cependant. Je stress bcp aussi ces derniers temps. Et au final, je ne vois pas si souvent ma sœur, bien qu'habitant la même ville, c'est une hyperactive dans un couple d'hyperactifs (d'ailleurs), quand ils ne bossent pas ils sont quelque part, et je ne suis souvent au courant que lorsqu'ils en reviennent. Mais je pourrais certainement la contacter d'avantage aussi ...

Bon, je lance "l'adolescence", c'est du lourd
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 16:47

-Adolescence:

-Toutes ces circonstances ont fait que j'avais souvent des occupations solitaires. A la montagne j'avais développé un gout pour l'exploration dans la nature environnante, celle-ci procurait une impression enivrante, il n'y avait personne à des kilomètres et les paysages étaient variés et grandioses. Je partais souvent seul dans les fourrés, pour m'enivrer (façon de parler). De par ma solitude, beaucoup de choses se passaient dans mon esprit. Je me projetais souvent dans des rôles (spontanément, ici et là), comme j'avais cette manie d'accompagner d'ambiances tout ce qui se passait, c'était comme un film.
C'est dans les années collège, en me promenant dans la lisière d'un bois qui suscitait toujours des ambiances dans mon esprit, que j'ai commencé à m'intéresser à l'ornithologie, du moins, à l'identification d'oiseaux. Je venais de vivre une rencontre avec des mésanges, je les avaient vu de très près, et, émerveillé, j'ai voulu pouvoir mettre un nom sur ces petites choses, et en découvrir d'autres; étrangement, je ne faisais pas tant la même chose pour les biotopes, les arbres ou la végétation alentour, je ne m'intéressais qu'aux oiseaux. Je cherchais à retrouver cette ambiance dans de multiples biotopes.
Ce qui se passait aussi, lorsque je m'étais procuré un guide ornithologique pour l'identification, c'était que je doutais souvent de mes observations (toujours cette confiance en moi ...). Quand j’apercevais une silhouette furtive, il m'arrivait souvent sur le moment de m'écrier intérieurement avec exaltation: "c'est bien ça! c'est cette espèce que je n'avais encore jamais vu ici!", mais la seconde suivante, l'oiseau ayant disparu, je me retrouve à cogiter et penser à d'autres possibilités selon le guide, qui vont susciter en moi le besoin de nouvelles observations. Il pouvait y avoir plusieurs de ces observations avant que je me résous à l'évidence. Il arrivait que mes doutes soient fondés, mais la plupart du temps, je crois que c'était de la pure absence de confiance dans mes sens.
Un autre phénomène, durant ces observations, était que je me mettais parfois à penser à tout un tas de choses que m'inspirait les circonstances (une création à mon retour à la ville, une recherche etc ...) que j'en oubliais ma discrétion (pourtant nécessaire à l'activité), et l'envol ou les cris de quelques oiseaux me ramenaient à la "réalité".
J'étais surtout attiré par l'ambiance, par la beauté que j'y trouvais, et ce que ces moments magiques suscitaient d'exaltation.

-Dans cette période, j'ai aussi beaucoup développé mon intérêt pour la composition musicale. Cela faisait des années que mes parents m'avaient emmené en cours de solfège ou de piano, mais là, avec les cours de musique du collège, je m’étais amusé un jour (comme pour l'observation ornithologique) à faire les accords qui étaient indiqués sur le dos du fascicule de cours, sur un synthétiseur que mon père avait ramené. Par la suite, dès que j'ai pu passer plus de temps sur ordinateur (car ce n'étais pas le genre de chose que l'on encourageait chez moi^^) j'ai découvert des logiciels gratuits de traitement de partition, ... et je me suis mis, émerveillé, à composer. On pouvait faire jouer à l'ordinateur toutes les pistes écrites en même temps, comme un orchestre. Je superposais donc une multitude de sons, pour reproduire quelque chose que j'avais dans la tête**: très grande différence avec le dessin où je me laissais souvent aller complétement. Il m'arrivait d'expérimenter spontanément, mais le plus souvent j'essayais vraiment de reproduire ce que j'avais dans la tête. Je faisais vraiment à l'oreille, et j'adaptais les règles du solfège comme je pouvais dans le seul et unique but de reproduire ces sons que j'entendais en moi; ça produisait des partitions complexes sur l'interface du logiciel et si on jouait une piste seule ça ne ressemblait à rien. Je devais combler tous les vides, taper sur partition la moindre seconde de temps, que ce soit un silence ou un son, et je crois, vu la quantité d'accords que je mettais parfois par confort, que ça ne ressemblait à rien que l'on puisse appeler une partition jouable. Mais l'ordinateur pouvait le faire, et je cherchais toujours le résultat. Au fil des créations, je mettais des titres et j'imaginais des compiles de morceaux, comme des "albums" (les morceaux étaient souvent sélectionnés dans un même "album" pour le fait d'avoir été composés dans la même année mais si je trouvais que l'ambiance ne correspondait pas il m'arrivait d'imaginer d'autres noms d'album).
Je me souviens, dans mes cours, que j'avais du mal à jouer des partitions, je préférais apprendre par cœur à l'oreille. En composant, je préférais tout adapter à mes convenances. Quand les sons n'étaient pas exactement ceux que j'entendais en moi, il pouvait m'arriver d'être satisfait par surprise, ou par une écoute plus tardive. Parfois aussi, lorsque j'avais beaucoup travaillé sur une composition et que je rechignais à en modifier la structure complexe, je pouvais la réécouter jusqu'à ce que l'écoute me satisfasse, comme par modestie, tandis que la plupart du temps je passais bcp de temps à essayer d'obtenir exactement ce que je voulais. Mais tout ça prenait beaucoup de temps. Au bout de quelques années, j'avais souvent tout une liste de "projets" (quelques mesures contenant l'ambiance sonore, les motifs et les rythmes que j'appréciais) et je me décidais parfois à en adapter une pour en faire une composition originale de plusieurs minutes.
J'aimais beaucoup les ambiances planantes, synthétique ou imitations de véritables instruments à corde ou de chœurs, et les mélanger avec des rythmiques diverses, le tout avec une profondeur qui sous-tend le reste (le genre trip-hop fait parti des genres que j'écoute le plus ces dernières années, aussi parfois de la world music, et j'ai eu ma période Era, pour la musique essentiellement, pas du tout les clips et le style vestimentaire^^).
Aussi, lorsque j'avais composé des musiques juste sur un piano, je rechignais à les interpréter en public lorsque mes proches me le demandaient. Quand je le faisais quand-même, je pouvais même être assez flatté. Mais je refusais souvent si j'estimais que je ne maîtrisais pas encore suffisamment cette création ou que je ne l'avais pas terminée. Parfois elles contenaient de la très relative improvisation.

-C'est sûrement pendant ces années, et encore un peu au lycée, que j'ai été un peu plus spirituel. Nous étions une famille peu portée sur ces choses là; entre agnosticisme très critique des institutions religieuses d'un coté et simple habitude de l'autre (nous allions parfois aux messes lors de jours de fête). Tout juste, j'avais été baptisé catholique, j'avais eu quelques cours de catéchisme d'où je retenais surtout l'idée que la flamme de Dieu était un peu en chacun ( Jésus ) et j'avais fait ma première communion, mais par la suite on m'avait laissé choisir, jamais embrigadé dans des schémas ou des dogmes, et il y avait une forte critique des morales et de la politique que faisaient les représentants religieux qui me faisait toujours avoir un détachement sur ces choses. Malgré tout, je ne sais pas si ça prenait source dans des scrupules ou autre chose, mon anxiété peut-être, mais j'avais fini par adopter une sorte de doute légitime, comme le "doute pascalien" (mieux vaut croire en Dieu, au mieux on va au paradis et si on n'agit pas mal on ne va pas en enfer, on n'y perd rien). Mais pour moi c'était plus personnalisé, je n'étais pas du tout dans les craintes véhiculées par la religion catholique. La période où j'ai été le plus comme ça est quand nous allions souvent à la montagne, inspiré par les ambiances de nature et musicales, je fondais ma foi très personnelle sur l'idée d'une lumière (sûrement) comparable à celle que je voyais à la montagne entre les nuages et j'assumais qu'elle était en tout un chacun (quelque chose de très simple); il y avait quelque chose de très gratifiant dans le sentiment que cela procurait. Et Dieu était un de ces compagnons imaginaires de plus, que je m'autorisais à prier 3 fois par an (va savoir pourquoi 3^^). C'était pour me donner du courage, je pense, me rendre enthousiaste sur mes capacités. J'ai fait ça quelques années; aujourd'hui, en affinant ma philosophie je n'ai plus du tout besoin de prière ou de doute particulier de ce genre, je considère que Dieu est la nature, ce qui est toujours en nous et autour de nous; une sorte de monisme panenthéiste qui ne s'oppose pas fondamentalement à la science; je n'ai d'ailleurs jamais douté de la légitimité des sciences. Dieu est devenu pour moi une évidence qui contient tout, que nul ne devrait instrumentaliser au profit de sa morale personnelle pour diriger les autres, mais on devrait au contraire aider chacun à trouver sa propre voie ou non-voie (comme en philo et en psychologie).

-Durant mes années collège, il m'arrivait souvent d'avoir une anxiété "dans les doigts" comme disait ma mère, pas encore une anxiété comparable à de l'angoisse, mais les doigts serrés étaient caractéristiques. J'avais aussi, pendant une période mais ça a tendance à revenir ces temps ci ce que mon père appelait des "manies": par exemple, je prenais soin de ne marcher que dans certains carreaux du sol, de passer souvent derrière les panneaux sur le trottoir (coté route), je m'en faisais comme des scrupules: "il faut le faire", tout en en ayant conscience, mais dans le doute ...^^

-En cours particuliers de mathématiques (parce que j'en ai eu besoin), je cherchais souvent à obtenir l'attention et l'approbation de mon professeur, en essayant de rompre le silence ou de détendre l'atmosphère par des jeux de mots ou des erreurs volontaires de prononciation, ce qui parfois l'amusait effectivement, par surprise, mais pouvait aussi l'exaspérer.
Aussi, dans le travail, me voir répéter un raisonnement qui menait indubitablement à la même erreur l'exaspérait tout autant et sa réaction m'affectait car j'étais certain de la logique apparente de mon raisonnement. Ça a dû contribuer à me rendre prudent quant aux prétentions d'objectivité et d'exclusivité par la logique.

-Je pense que j'apparaissais toujours comme quelqu'un de sérieux, sage, pas perturbateur. Je retenais une quantité non négligeable d'anxiété. Par contraste, chez moi je pouvais être beaucoup plus dans l'opposition (vers l'âge adulte surtout, je n'ai pas eu de vrai crise d'adolescence). Il m'arrivait d'avoir des colères, souvent une tristesse et une attitude désespérée qui se transformait en rage contre les éléments. Ça arrivait rarement mais de manière assez impressionnante.
Quand j'étais avec des personnes que je connaissais bien (souvent une personne) je pouvais évacuer cette anxiété d'une manière complétement immature (dans le sens de l'absurde) qui contraste énormément avec mon sérieux en public. Parfois il nous arrivait de nous mettre à prononcer à haute voix (puisque dans l'intimité) des sons faits de syllabes et d'un langage inconnu qui suscite le rire (puisque c'est absurde), un coté plus enfantin et drôle que je dois avoir mais qui ressort surtout dans ces circonstances. Et ça pouvait arriver aussi avec des personnes d'un âge différent (en moindre proportions, cependant, mais dans mes cours particuliers de mathématiques, il y avait certainement un peu de ça aussi, dès que je connaissais bien mon professeur, que j'avais fait un nombre considérables de cours avec lui, j'étais beaucoup plus décontracté; "bon, un peu de concentration maintenant", disait-il^^)

-De manière générale, j'étais très passif en relations; que ce soit dans mon adolescence (lycée surtout) mais aussi dans mes premières années d'adulte, j'évitais de me rapprocher des personnes qui semblaient avoir des problèmes voisins ou similaires, je ne voulais pas m'isoler plus que je ne l'étais, je préférais aspirer à me rapprocher de personnes qui étaient mieux dans leur peau; en fait, je pense que je cherchais de la positivité, ça ne faisait pas du tout altruiste et je devais souvent agir en ayant ce sentiment, ça contribuait à me rendre critique du fonctionnement de l'éducation, de l'esprit de clans que cela laissait se créer. L'ironie c'est que les autres personnes qui avaient des difficulté de communication finissaient souvent par un peu mieux s'intégrer alors qu'il se déroulait plutôt le processus inverse me concernant: je pouvais parfois apparaître épanoui au début lorsque personne ne se connaissait, mais en quelques jours, ou en quelques semaines, une fois les formalités passées (comment ça va, comment t'appelle tu, d'où viens-tu ...) et une fois les groupes formés je finissais toujours par me retrouver isolé; j'avais l'impression d'être toujours en décalage avec les autres. D'une manière générale, soit je parvenais à m'intéresser à quelqu'un en particulier, que j'aspirais à revoir ou parler tous les jours, mais je donnais l'impression d'être trop sur cette personne alors qu'elle aimait aussi être en groupe à ses heures, soit j'évitais trop les rencontres et je me mettais trop à l'écart, par appréhension de ne pouvoir avoir une vue clair du lien que j'entretenais ou que les autres entretenaient avec moi (quand je sentais que j'étais trop sur la même, pur ressenti personnel, je laissais souvent beaucoup de temps entre deux contacts avec cette même personne, ce qui pouvaient faire penser à de l'indifférence). Du coup, je suscitais l'incompréhension.

-Je dois parler de quelques inconvenances survenues pendant les années de collège. Je tournais beaucoup dans la cour de récréation, toujours quelque part on ne sait où mais bien là physiquement. Naturellement, je n'étais pas celui qui disait "tu veux être mon copain?". C'en est un autre qui m'a posé la question. Vu de loin, on était un peu les Laurel et Hardy du collège même si personne n'y a pensé, mais ce qui était sûr c'est qu'on était tous deux à la marge, pas dans les groupes. Lui peut-être plus extraverti, mais sacrément complexé (à cause de son gabarit je suppose), il avait même parfois un coté un peu sadique (sûrement pour évacuer son anxiété). Je préférais ses moments d'intelligence.
Un jour, il y eu un accident quelque peu loufoque; j'étais dans un moment relativement joyeux et, avec un air perplexe quoique ampli de dérision, je lisais une inscription sur un mur, un de ces tags sous forme d'insulte nominative; un "camarade" qui passait par là avait entendu et avait directement fait le lien avec une personne de notre classe qui portait le même prénom; avec cette exclamation qui caractérise les "balances", le bonhomme s'est précipité vers la personne en question lui assurant avec certitude que j'avais "insulté sa mère" (no comment). Or il faut savoir que la personne était un de ces gamins aux histoires difficiles qui vit dans un foyer (... !!! ...). Évidemment, il a très ma pris la nouvelle, et s'est empressé de venir me coller nerveusement en me demandant pourquoi j'avais insulté sa mère, ce que j'ai évidement nié, mais comme il était convaincu (ou que sa nervosité le convainquait ...) il en est venu aux mouvements violents; un coup de genoux m'explose une pommette, et c'est moi qui finit hors de moi (c'est rare mais ça arrive). Tandis que je m’apprête à devenir à mon tour une balance, mais d'un type de balance qui s'adresse à la hiérarchie, le type en question m'exhorte alors de ne rien en dire, qu'il ne voulait pas me frapper. L'événement est parvenu au professeur, puis, par je ne sais plus quel chemin, au professeur principal, et à mes parents à qui j'avais raconté cette histoire. Mon "copain" complexé m'incite alors à porter plainte (car c'est ce qu'il aurait fait) et mes parents, qui ont les informations qu'ils ont, sont du même avis. En cours du professeur principal, je me retrouve alors avec une mise au point, les rumeurs allant bon train comme quoi mes parents allaient porter plainte, ce sur quoi je n'étais vraiment pas sûr que ce soit la solution. Je me retrouve au milieu d'une classe dont la moitié soutient le pauvre enfant du foyer en pleures (question de réputation), et moi, plus ou moins seul, chialait autant que ce dernier pour des raisons différentes (mais qu'est-ce qu'on me veut bon sang?!). Heureusement, la professeur n'était pas naïve et a clairement définit qu'il ne pouvait pas y avoir la moitié de la classe comme témoin des événements, surtout les filles, qui étaient supposées être dans leurs vestiaires lors des événements (c'était à la piscine). Mais j'ai quand-même finit par être dans la cible de la maitresse elle-même, et lorsque je me suis soudain souvenu qu'il était utile de parler de cette inscription sur le mur, elle s'est contenté de me sommer de ne pas chercher des excuses (j'étais abattu, halluciné). Je l'étais d'autant plus lorsque mon "copain" (qui était vu comme le seul à me côtoyer souvent), toujours prompte à se mettre en dehors des problèmes, s'est non seulement littéralement désengagé de tout témoignage en ma faveur, mais rajouta une couche arguant que je l'avait embêté en capturant son maillot, suggérant que j'étais peut-être une personne mal-intentionnée tout compte fait (!! !!). Avant d'entrer en classe, mes pleures le faisait rire. Je peux dire que je n'ai pas particulièrement cherché à le revoir après le collège; cependant je me suis vite réconcilié ou concilié tout court avec celui du foyer (mes parents n'ont évidement pas porté plainte), et cette réconciliation est apparue aux professeurs. Pour ma part je n'avais jamais rien eu contre cette personne, et il nous arrivait souvent d'être cote à cote dans certains cours de seconde langue, qui nous rappelait que nous partagions quelques origines voisines, d'ailleurs, bien qu'il restait surtout une connaissance dont je restais à l'écart en dehors des cours, ne souhaitant pas m'associer à ses humeurs et à ses occupations parfois trop agitées pour moi, mais il est facile de le comprendre.

-Au lycée, une conseillère en orientation regardait mes résultats scolaires et se contentait d'un : "mais vous avez un profil de scientifique". Mes notes étaient très moyennes, j'étais d'ailleurs toujours très moyen en tout, et les années suivantes allaient être bien plus médiocres dans certaines matières scientifiques dures. En tout cas, je devais être le plus littéraire des scientifiques. Je me suis orienté vers les Sciences de la Vie et de la Terre, puis biologie tout court pour le passage du bac, où on faisait beaucoup de descriptions à l'écrit sous-forme de dissertations ou commentaires structurés. On avait convenu que les sciences étaient le mieux à faire au bac, que j'aurais accès ensuite à beaucoup de champs et puis il y avait l'argument de l'ornithologie même si je savais qu'il existe très peu d'ornithologues professionnels, surtout des passionnés amateurs, des associatifs. J'ai eu le même raisonnement dissuasif à propos des carrières d'artistes (quelque chose à faire à coté). Puis je me suis souvenu que un peu plus jeune en observant ma sœur apprendre inlassablement ses fiches, j'étais sûr en tout cas, de ne pas faire "S". Mais je l'ai fait. Et pendant ces années lycée en "S", j'ai bouffé de la biologie moléculaire, pas ou très très peu d'études animales.

-Au lycée, j'ai donc passé deux ans interne (dans une autre ville que chez moi). Le cadre était magnifique et me convenait ; de ma chambre, j'avais vue sur des jardins, et le soir, j'avais les chouettes et le bruit d'une fontaine. J'aimais aussi le cadre diversifié des activités en interne; les clubs (lecture&BD, photographie, informatique, jeux vidéos, ...), les séances cinéma hebdomadaires en amphi. J'ai été dans à peu près chacun de ces clubs mais progressivement, et je laisse deviner par lequel j'ai commencé.
Mais je suis arrivé dans une classe de 1ère où les liens s'étaient déjà faits; une foi passés les formalités et les premières bonnes impressions, je me retrouve vite isolé.
Un camarade de chambre me rappelle un jour que je ne me lie à personne en particulier. Lui-même a fini par rejoindre un ami dans une chambre voisine dont le camarade n'était plus interne, ceci alors qu'ils n'étaient pas de même classe. Début de l'année suivante, même genre de chose mais dès le départ; pour des raisons pratique, quelqu'un souhaitait être avec un camarade, ce contre quoi je me déplacerais moi-même, cette foi. J'avoue avoir été réticent sur le moment, exaspéré d'être toujours celui qui rend service aux affinités des autres. Pendant ces années je crois que j'ai été beaucoup plus positionné, plus égocentrique. Puis quelqu'un qui se trouvait à l'autre bout du couloir (qui était un peu celui qui règle tous les problèmes, et actuellement gérant d'un club) m'a convaincu de venir, que nous serions en face, que mon nouveau camarade n'était pas contre et qu'il était sympa. Au final, je n'avais plus la vue que j'avais dans l'autre chambre, je n'étais plus coté fenêtre non plus mais j'étais satisfait, comme souvent, pas si compliqué; parfois je discutais avec le surveillant qui était lui aussi juste en face. Je m'entendais plus facilement avec des gens plus âgés ou beaucoup plus petits que moi, ou, plus mature de manière général.

-Pour mes camarades j'étais plutôt la curiosité. Dans le courant de la première année, si je me souviens bien, j'ai même fait l'objet d'un blog. Des gens de ma classe, entre autre, faisaient ça pour exorciser leurs interrogations à mon sujet, et surtout pour se défouler un peu (littéralement expliqué de cette manière sur le blog). Hélas pour eux, les auteurs n'étaient pas très discret, contrairement à moi, et j'ai eu vent de ce projet de leur propre bouche, parce que j'étais dans la même salle (club), j'ai pu m’apercevoir également sur quel poste ils avaient ouvert ce site, ce qui m'a donné des idées. Sur le moment j'étais déçu que ce genre de chose arrive, mais j'ai cogité toute la soirée dans ma chambre, à me projeter dans des situations de résolution de ce problème, à redéfinir dans ma tête les mots que j'utiliserai; ça m'a fait veiller assez tard. Aucune trace papier, rien, tout dans la tête. Le lendemain (ou surlendemain je ne sais plus) j'accédais par miracle au poste en question (le remplaçant du gérant de club, qui était de ma classe et connaissait bien l'auteur du blog mais n'en était probablement pas à l'origine, m'avait incliné à me mettre sur ce poste afin de libérer ma place pour des joueurs en ligne, comme cela se faisait souvent dans ce club). L'adresse du site, dont j'avais entendu une partie en guise d'un surnom qui m'était adressé figurait dans la mémoire d'internet explorer. Je découvrais donc que ces personnes s'amusaient à me prendre pour objet d'étude et se glissaient dans la peau de scientifiques qui essayaient de comprendre une espèce inconnue. Ce qui me choquait était que finalement c'était plus des interrogations sur le physique, éventuellement sur le comportement. J'ai décidé de jouer à leur jeu, laissant un commentaire argumenté sous le nom d'un scientifique imaginaire, initialement excité par l'objet de la recherche mais déçu par les résultats, qui apportait un regard nouveau et contradictoire sur une étude: "hélas, je n'ai rien trouvé de plus ordinaire" et voilà pourquoi. Satisfait, j'ai passé le reste de l'après midi à m'éclater, en collectif, dans le club voisin (jeux-vidéos). Le soir, le gérant qui était revenu, et qui avait eu vent qu'un commentaire étranger s'était glissé dans le blog, était mort de rire, et tandis que les autres se demandaient comment j'avais pu (moi probablement) avoir accès à leur blog, j'étais plutôt doublement satisfait de ses félicitations qu'il venait m'adresser.
La connaissance de mon isolement avait atteint notre professeur principal, qui avait décidé de discuter avec les autres, puis avec moi. Elle me confirmait que j'apparaissais comme une étrangeté, jamais ou si peu avec les autres, très souvent ailleurs (je continuais à tourner dans les récréations, et cette foi j'avais un cadre qui m'attirait inévitablement vers ce choix). Le manque de communication était évident, je n'aimais pas me positionner, avoir à expliquer ce que je faisais, à moins qu'on ne me le demande (toujours cette passivité, mais j’accueillais bien la convivialité). Elle remarquait aussi que dans les circonstances du moment, je lui parlais normalement et paraissait tout à fait décontracté, et qu'elle ne m'avait d'ailleurs jamais vu parler autant. De mon coté j'étais plutôt content d'avoir un intermédiaire pour dire que je n'avais aucun problème personnel avec personne, ou en tout cas aucun suffisamment rationnel pour en vouloir très sérieusement à quelqu'un. On m'a proposé un psychologue scolaire avec qui discuter régulièrement pour faire le point; je ne sais pas vraiment à quoi ça a servi mais il s'agissait bien de discuter.
Une foi, je me souviens avoir essayé d'exprimer maladroitement ma sociabilité en faisant des croches pattes amicaux (ce qui ne fut naturellement pas apprécié).

-J'ai été plus anxieux ces années là, l'année du bac évidement, mais il y avait aussi ce problème de communication. Certaines de mes notes en matières scientifiques sont devenues très basses (des 4, ...), en physique-chimie notamment. Nous n'avions pas une classe extraordinairement brillante, mais c'était bas quand-même. Je m'accrochais aux cours comme je pouvais, j'avais l'impression de m'éterniser sur des notions que, au final, je ne pouvais pas rattacher à quoi que ce soi, et surtout, j'avais l'impression d'un bourrage de crâne théorique à grande vitesse de telle façon que ça n'avait aucune utilité, aucun sens. il ne me restait que l'objectif de finir l'année, d'aller au bout de la course (je me répète, je crois). D'un autre coté je savais que ça avait des applications pratiques, mais je ne pouvais pas faire le lien (pour des raisons qui me dépassent un peu j'avoue). Comme dans les années suivantes, il m'arrivait de ne pas être satisfait de ce que j'apprenais, de ne pas y trouver sens, ou d'en douter comme auparavant dans mes observations dans la nature: je me disais, autant dans quelques temps quelqu'un trouvera que c'était biaisé, les modèles sont peut-être incomplets, on aura une révolution de paradigme. Je voulais voir des choses, mais surtout mon gout créatif me rattrapait. Je me retrouvais à essayer de travailler mes notions pour des examens tout en ayant soudain des inspirations que je ne pouvais traduire car je devais avant tout me concentrer sur mon travail, et je demeurais très lent, toujours peu confiant en moi-même comme dans les modèles. Un jour de TP en biologie, en 1ère certainement, je me souviens m'être retrouvé dans une de ces énièmes situations d'isolement; les groupes s'activaient tranquillement et je me trouvais là seul, soudain abattu, peut-être un état de dépression, je me surprenais à ne même pas réagir devant le professeur; celui-ci s'exclamait, quelque chose comme: on veut bien t'aider mais va falloir faire un effort. Étant donné que je me sentais dépassé dans ma puissance et dans ma volonté, je ne voyais pas de quel effort elle pouvait parler. En université il y a eu une séance de TP assez similaire, à la différence que je n'étais pas abattu, mais que je manquais sérieusement de temps et que j'étais tout aussi seul. La professeur n'avait pas été réceptive lorsque je lui disais que j'aurais aimé pouvoir travailler ça sur plusieurs séances (il n'y avait que ce cours-TP, une journée, de toute l'année); je lui avait avoué que le domaine m'intéressait, mais elle s'est contenté d'un: vous avez les mêmes conditions que les autres. Je pense aussi, vu la froideur du personnage, que j'avais trouvé une occasion de produire un quiproquo plus tôt dans la journée, lorsque j'avais tenté une discussion subtile et complexe sur un sujet un peu délicat (changement climatique) faisant la part des choses; je crois qu'elle m'avait pris pour un de ces climato-sceptiques, ce que je n'étais définitivement pas.

-pour l'anecdote: il m'arrivait et m'arrive souvent de repenser à des événements où j'ai été impliqué vis-à-vis desquels j'estime que j'aurais pu intervenir oralement ou physiquement d'une autre manière, ou intervenir tout court. De ce décalage, ma mère m'avait dit une fois que ça lui faisait penser à Jean Jacques Rousseau qui disait la même chose, qu'il n'arrivait pas à être spontané. Je ne voudrais pas vous emmener sur une fausse piste (parce que je sais que Rousseau est catégorisé dans le mbti) mais ça m'avait marqué quand j'ai commencé à m'intéresser au mbti, j'ai retrouvé bcp de choses dans les profils avec Te en inférieure (mais il y a peut-être d'autres circonstances qui produisent cet effet?) De plus j'ai remarqué que Rousseau avait été catégorisé auparavant dans deux autres types qui sont 2/4 parmi lesquels j'hésite (ils n'ont pas Te en inférieure), et la caractérologie avait noté l'évolution typique d'un profil qui ressemble assez à celui de ces personnes passant d'intérêts pour l'activité artistique (des musiques aux dimensions métaphysiques justement) à un intérêt plus détaché (souvent philosophique) pour ces mêmes choses, avant de devenir souvent des défenseurs de leur pensée visionnaire sur un sujet quelconque dont ils ont fait leur cause (voir: "passionné tourmenté" , aussi appelé passionné paranerveux selon les critères). Bon, d'un autre coté je ne peux pas dire avec exactitude que je me retrouve dans un Nietzsche, un Beethoven exalté, ou dans un Rousseau très subjectif et misanthrope, je dois être quelqu'un de plus inhibé que les deux premiers et je sais aussi qu'ils sont classés différemment selon le mbti, mais il y avait beaucoup de similitudes générales dans ce qu'en disait la caractérologie en ce qui concerne l'évolution des comportements (et pour cause, en caractérologie aussi j'hésite entre 4 typologies différentes ...).

-En ce qui concerne ma vie sentimentale, c'est en cran en dessous de mes relations sociales en général; c.a.d, on est proche du néant (si ça existe). J'ai un monde d'idées à ce sujet, éventuellement, mais ça n'est jamais allé plus loin. Je donnais l'impression de ne pas m’intéresser aux filles. Pour ma part, j'avais l'impression, de rares fois, de n'attirer que des filles soit très maquillées soit fumeuses, ou les deux (surtout les deux). Dans ces moments là, j'avais toujours en tête l'image d'une autre fille, réelle ou non, et je n'étais vraiment pas attiré par les mascaras ou les fonds-de-teint à vapeur qui me faisaient des signes.
Un jour j'ai décidé de bien vouloir matérialiser cette image, parler d'une fille bien réelle au gérant du club (ce même qui était parfois confident et qui me paraissait assez mature tout en étant intégré), d'autant plus qu'il avait été en contact avec elle. J'hésitais jusque devant la porte de sa chambre, je voulais au moins avoir son nom. Puis je l'ai fait. Et l'idée m'a suffit, l'information m'a satisfait. Mais, étant humain (si si^^) je suis souvent rattrapé par le désir d'être avec quelqu'un; je n'arrive pas à imaginer avec quel genre de personne je souhaite "exactement" être (peut-être que je ne devrais pas essayer de l’imaginer "exactement" ...), mais il y a aussi le blocage en ce qui concerne les gens en général qui me poursuit (puis-je vraiment faire perdurer un contact, etc ...).

-Situation pertinente concernant mon comportement, le jour du bac; ou plutôt, de l'orale de rattrapage; j'appréhende souvent beaucoup de chose, mais pour ce jour là, je n'avais pas la foi d’appréhender quoi que ce soi. La veille, j'avais passé une soirée du même genre que celle concernant ma préparation pour la réponse au blog créé par mes petits malins de camardes, sauf que j'ai vraiment passé la quasi totalité de la nuit à ressasser les cours comme une partition de musique, essayer de les faire rentrer par cœur comme j'apprendrai un morceau à l'oreille; naturellement je donnais à ma mère l'impression de les apprendre pour la première fois; elle avait souvent ce genre de remarque quand je préparais des examens. J'ai dormi trois ou quatre heures en comptant sur les nerfs pour donner tout ce qu'il me restait pour cette dernière ligne droite (conseil de notre professeur de biologie); je n'avais aucun mal à comprendre ce conseil. Je me surprenais à ironiser: "j'espère que ça va tomber sur le "système nerveux"", c'est celui que j'ai le plus assimilé, et pas de probas svp!". Je m'imaginais entrant en salle en tremblant comme un fil à linge avec espoir que l'examinateur se dise: "tiens on va lui mettre un sujet sur le système nerveux". Mais les sujets se tiraient au sort, et le jour J j'ai pris ma feuille, sans réaction particulière, et j'ai fait mon travail. Après quoi, je n'appréhendais plus rien du tout. En attendant les résultats, j'avais effectivement l'impression d'avoir tout donné, de plus j'avais la certitude qu'il ne restait plus rien à faire, pas même de s'agiter comme mes camarades dont certains s'affolaient naturellement (nous étions 8, je crois, ce qui était beaucoup pour une seule classe); un collègue m'assure que je suis stoïque. Dans ce moment là je l'étais assurément, vu de l'extérieur, mais tout autant vu de l'intérieur. Et ces résultats étaient choquants. Notre professeur représentant au jury était blanc: "il n'y a que 2 personnes qui sont passées"; l'une était parti avant les résultats, et l'autre, c'était moi.


(A SUIVRE)


... ...

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 17:51

Eh bah ! Quel histoire :
(My opinion)
Tu romances littéralement ton enfance, c'est donc assurément pas T.
Tu marches par Inuition plus que par l'observation du monde (même si tu observes bcp le monde) soit je dirais N.
Tu est I Razz
Comme tu privilégies le recueil de données aux actions, j'aurais dit P.

ce qui ferait INFP (Fi Ne Si Te)

Fi car : Tu vis littéralement dans ton monde intérieur et tes propres valeurs, La logique est un grand mystère pour toi (tu l'as précisé plusieurs fois, et vu ta façon d'écrire)
Ne car : Pour moi tu vis sur un arbre des possibilités, et tu t'amuses à passer d'une branche à l'autre sans cesse et surtout sans but. (ce n'est pas une critique)
Si car : Ton observation du monde présent et réel est tout de même présent même si tu y montres une importante incompréhension.
Te car : Ton manque de raisonnement logique m'émeut complètement...

Qu'en pensez vous ? (je n'ai aucune prétention de vérité, je ne donne que mon point de vue dans l'optique égoiste plus qu'altruiste de m'améliorer sur le MBTI tout en espérant pouvoir aider l'auteur du topic).
J'ai surement écrit beaucoup d'absurdités ... mais j'aurais voulu avoir l'avis des plus confirmés sur mon analyse de toi Razz


ps : Tu m'impressionnes toujours autant pour rentrer dans les détails si personnels.
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 18:01

J'finis l'intégrale de Balzac, et après je viens commenter...

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 19:35

Salut et bienvenue par mis nous !

Bon je vais être honnête, j'ai lu ton texte en diagonale (mais j'ai quand même fait un petit travail de recherche pour en tirer les grandes ligne), mais je vais me permettre de te donner mon verdict (provisoire): ISFP.

Je vais faire un effort pour te dire pourquoi, parce que je ne sais pas si mon argument du "je le sens ainsi" te conviendrait.

Pour commencer, la manière dont tu te décris fait très Fi, tu semble d'avantage juger les événements selon ce que tu ressens.

Ensuite, pour ce que j'ai lu, tu sembles avoir un rapport plus terre à terre avec le monde, tu sembles être dans ce que tu fais et dans ce que tu vis.
Tu as l'air de rechercher des sensations plus que des rêveries, en tout cas c'est ce que j'en pense.

Autre fait intéressant, pour nous aider à trouver ton type tu nous racontes d'avantage  tes expériences (j'ai fais ceci, j'ai fais cela), plutôt que des pensées qui découlerait de ton introspection.

Enfin, je ne sais pas si tu me saisis.


(PS: Les ISFP sont réputés pour adorer attirer l'attention What a Face )
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 19:46

Owlferein a écrit:


(PS: Les ISFP sont réputés pour adorer attirer l'attention What a Face )
toute son histoire montre qu'il n'a jamais agi ainsi justement ... ca ne contredit pas ta thèse ?
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeMer 25 Juin 2014, 19:55

Greenbat85 a écrit:
-En cours particuliers de mathématiques (parce que j'en ai eu besoin), je cherchais souvent à obtenir l'attention et l'approbation de mon professeur, en essayant de rompre le silence ou de détendre l'atmosphère par des jeux de mots ou des erreurs volontaires de prononciation, ce qui parfois l'amusait effectivement, par surprise, mais pouvait aussi l'exaspérer.


Bon après c'est un cliché, je l'ai utilisé pour troller un peu.

Sinon oui, je vois plus de Se que de Ne, et pas seulement sur cette simple ligne qui m'a faîte un peu sourire lorsque j'y ai pensé.
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeJeu 26 Juin 2014, 11:34

Interressant tout ça.
INFP, ISFP, INFJ, Je sens qu'on va faire toutes les typos dans lesquelles Jean Jacques R. a été typé^^
Mais ça me plait car en fouillant ça va certainement atténuer mes doutes, progressivement, et en distinguer une en particulier, du moins je l'espère.

Dorloth a écrit:
La logique est un grand mystère pour toi (tu l'as précisé plusieurs fois, et vu ta façon d'écrire)
Owlferein a écrit:
Les ISFP sont réputés pour adorer attirer l'attention
Concernant mon comportement dans ces cours particuliers, c'était surtout une manière d'évacuer mon anxiété je pense. Quand il y avait du vide, du silence, qui me paraissait inutile et frustrant, j'avais tendance à faire ce genre de chose (j'aurais dû le préciser dans texte, c'est amusant j'avais comme un gène au moment d'écrire en me disant que ça pourrait être compris d'une autre manière).
Aussi, j'aurais dû préciser aussi dans cette partie "cours particuliers" que le professeur avait noté chez moi que j'étais "très fort pour faire des raisonnements" mais qu'il faudrait surtout faire les bons (toujours ce problème avec les modèles oui). Parcontre pour la forme de mon texte ( ici ) ça n'est pas significatif, je pense; j'ai précisé aussi ma démarche sur le fait que je voulais vraiment faire pas mal de détails de situations pour éviter des oublis sur des choses qui pourraient être plus pertinentes que les autres; au moment de rédiger, je le faisais initialement pour préparer une visite chez un psy, je notais les souvenirs au fur et à mesure de mes interrogations sur le MBTI, c'est ce qui donne cet aspect décousu depuis que je l'ai laissé tel quel.
Bon, cela dit, j'accueille l'hypothèse ISFP (c'est une de mes 4 hypothèses). Même si je ne pense pas être ce cliché de celui qui cherche à attirer l'attention (Dorloth a remarqué avec justesse que j'ai exprimé avoir fait à peu près tout l'inverse durant tout ce temps), à la maison ou dehors j'étais du genre discret, plutôt dans un coin. Ou alors ce serait un coté inconscient, faut voir. Ce qui me parait en faveur de ISFP, c'est la concordance de ma recherche globale de positionnement, mon fort développement intellectuel, avec l'âge adulte (surtout), qui pourrait faire penser à du Ni? (mais on va voir ça plutôt avec la partie "adulte").
Ce que je peux dire c'est que mon meilleur ami est nostalgique de notre adolescence où nous avions des activités sportives de nature et des divertissements peu prise de tête; nous adorrions tous les deux les grands paysages, mais lui était plutôt du genre performance, ça l'exaltait beaucoup je pense bien qu'il ait eu aussi une approche esthétique, alors que moi j'étais plus attiré par l'ambiance et pour le reste je m'activais pour entretenir la santé. Il n'arrive vraiment pas à rentrer dans des réflexions intellectuelles et me dit souvent en ce moment, avec son extravertion du sentiment caractéristique qui lui donne toujours un air "exclamé", que pour lui je dois être une sorte de sage (mdr).


Owlferein a écrit:
Sinon oui, je vois plus de Se que de Ne, et pas seulement sur cette simple ligne qui m'a faîte un peu sourire lorsque j'y ai pensé.
Et sinon comment vois tu Se dans mes relations sociales?


Dorloth a écrit:
Tu joues avec le suspense (ELLE EST OU LA PARTIE POST ADO ? (()) )
C'est sûr, c'est sûr, c'est que vu la taille de la chose et surtout le fait que j'ai mis pas mal d'anecdotes pas forcément les plus joyeuses, j'ai plutôt intérêt à pimenter un peu, puis c'est vraiment comme ça que je le prends aujourd'hui, avec de la distance ça me fait rire.^^

Dorloth a écrit:
Ca pouir le F à plein nez Seigneur (dirait ce brave jacquouille Razz)
Pour ça on commence à être tous d'accord, sauf surprise. Après j'aimerais bien clarifier la place de ce "F", on a pas mal eu de position en faveur de Fi, c'est fort possible que ça soit ça, mais j'aimerais percevoir d'avantage ce qui se passe en matière d'intuition (Ni ou Ne) car ça change tout et pour l'instant il y a des arguments en faveur de NFP et de SFP; j'aimerais bien aussi l'avis de TiTiWilly (qui est INFJ) sur cette période, voir ce qu'il pense de l'évolution par rapport à l'enfance où nous avions, semble t-il, pas mal en commun.


Zoga a écrit:
On va exclure le 1 direct :v Je penche pour INFP et 6 pour toi. Le 6 est le type le plus viscéral (plus encore que le 8, instinctif extérieur) et avec son centre mental réprimé mais néanmoins privilégié, surtout combiné à un Fi (Sentiment Introverti), il aura tendance à être harcelé de questionnements permanents. C’est différent du critique intérieur du 1, qui cherche à être équilibré mais ne pense pas autant à la façon dont il affecte les gens les plus proches. Ces débats intérieurs sonnent Fi, avec un ennea-6 qui n’arrange rien en empêchant d’éclaircir les valeurs, car il évalue toutes les options possibles sans être capable de les hiérarchiser.
Et du coup ce côté 2 serait une déformation. Tu auras des points communs avec l’ennea-2 probablement, peut-être même des motivations comparables, mais les fondements (la compulsion, la passion, le centre et son orientation) ne sont pas là, tandis que ceux de d’autres s’affirment ; ennea-6, sur le triangle, connecté au 3 et au 9, qui semblent t’influencer – tu les as exprimés sur le forum. Je n’ai pas encore tout lu en profondeur par contre.

Pertinent. Tu écarterais aussi le 9? J’ai des critères du 6 à prendre en compte c’est certain, ne serait-ce de par ma préoccupation pour la coexistence, je pèse toujours les circonstances, je redoute des éventualités, à tort ou à raison, et je peux cogiter d’autant plus en différé (je ne suis pas sûr quant aux fonctions du mbti que ça implique mais j’ai une idée). En plus, ça s’intègre en totale cohérence dans mes préoccupations intellectuelles, j’ai même nommé ma philosophie du nom de "COexistentialisme" (:xd!). Par contre pour un 6, je ne suis pas obsédé par la connaissance des règles, j'ai même plutôt tendance à faire les miennes si je pense que ça n'a pas de conséquence néfaste, mais je suis très attentif aux autres c'est un fait. Ce qui me surprends, c’est que je suis capable d’identifier une personne qui m’apparait nettement plus sentimental que moi, vu de l’extérieur je veux dire. Je suis capable de retenir l'expression de mes impressions dans une situation donnée, sûrement du fait de l’introversion, alors que mon meilleur ami par exemple MONTRE souvent son besoin de s’exprimer et on sent l’extraversion du sentiment comme personne, impulsif, peut-être plus bloqué dans le présent de ce fait.
Quelqu’un sur le forum a placé quelques arguments en faveur de ISFP, c’est aussi à voir, même si je ne me retrouve pas vraiment dans le coté exibhition; au contraire, dans des circonstances habituelles j’ai plutôt tendance à me faire oublier dans un coin, que cela soit en famille ou ailleurs, mais une réflexion sur Ne et Se est sûrement interréssante, en plus ça ne serait pas la première fois qu’on a ce genre d’hypothèses (ex: Jean Jacques R. qui a succéssivement été typé ISFP, INFJ, puis finalement INFP par on ne sait qui). Aussi je mettrais plutôt mes préoccupations quant aux choses de la vie un peu plus terre-à-terre sur le compte de F que de S. Mais ISFP a aussi un développement de Ni à l’âge adulte. Donc c’est à voir, ISFP reste pertinent aux vues de mon adolescence et sûrement un peu l’enfance aussi, d’autant plus que les deux profils partagent Fi dom et Te inf. Sinon tu pencherais pour Fi dom plutôt que Ni dom?
Il faut aussi que je fasse les tests que tu m’a conseillé pour l’ordre des centres, même si tu semble avoir déjà un avis.

hard a écrit:
J'finis l'intégrale de Balzac, et après je viens commenter...

Il y a des messages codés d'extravertis sur ce topic, c'est bon signe, ou pas. Un jour un extraverti s'exprimera (et ça fait bizzarre d'être celui qui dit ça, vu mon profil :xd)

La partie "adulte" arrive, en début d'aprem je pense. Si vous avez quelques nouvelles idées à partager d'ici là n'hésitez pas !
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeJeu 26 Juin 2014, 12:47

Allez je vais essayer d'étayer un peu mon calcul/raisonnement

Citation :
Dorloth a écrit:
La logique est un grand mystère pour toi (tu l'as précisé plusieurs fois, et vu ta façon d'écrire)
Owlferein a écrit:
Les ISFP sont réputés pour adorer attirer l'attention
Concernant mon comportement dans ces cours particuliers, c'était surtout une manière d'évacuer mon anxiété je pense. Quand il y avait du vide, du silence, qui me paraissait inutile et frustrant, j'avais tendance à faire ce genre de chose (j'aurais dû le préciser dans texte, c'est amusant j'avais comme un gène au moment d'écrire en me disant que ça pourrait être compris d'une autre manière).

Bah la j'ai du mal à appréhender cette possibilité, j'ai lu tous tes pavés :
T'estimer ISFP (soit dominante Fi, auxiliaire Se) me brule les doigts en l'écrivant...
Si on s'en tient à ton histoire... tu n'es absolument pas Se mais vraiment pas... Tu as fais une action sur 8 pages d'histoires... Tu n'es jamais dans le présent... tu ne comprends absolument rien au monde social et réel... et Qui plus est, la moindre sensation te fais basculer dans un monde imaginaire...  Au contraire, pour toi le Se semble très faible (fonction secondaire..) surtout dans le milieu d'école ou en Général, on force notre Se pour s'intégrer. (selon moi encore...)

Donc pour moi tu es bien plus Fi puis Ne que Fi puis Se.


Citation :
Aussi, j'aurais dû préciser aussi dans cette partie "cours particuliers" que le professeur avait noté chez moi que j'étais "très fort pour faire des raisonnements" mais qu'il faudrait surtout faire les bons (toujours ce problème avec les modèles oui). Parcontre pour la forme de mon texte ( ici ) ça n'est pas significatif, je pense; j'ai précisé aussi ma démarche sur le fait que je voulais vraiment faire pas mal de détails de situations pour éviter des oublis sur des choses qui pourraient être plus pertinentes que les autres; au moment de rédiger, je le faisais initialement pour préparer une visite chez un psy, je notais les souvenirs au fur et à mesure de mes interrogations sur le MBTI, c'est ce qui donne cet aspect décousu depuis que je l'ai laissé tel quel.

J'ai pensé a tenter de t'écrire par mail, un version de ton histoire à ma sauce et me concernant plus... je pense que la différence T/F que je veux te montrer te sauterais aux yeux. Les détails, effectivement faut en donner donc le contexte réduit la valeur de ce critère... Perso, je suis très sensible à l'écriture... et je trouve que tu fais ressortir totalement tes sentiments...

Citation :
Ce qui me parait en faveur de ISFP, c'est la concordance de ma recherche globale de positionnement, mon fort développement intellectuel, avec l'âge adulte (surtout), qui pourrait faire penser à du Ni? (mais on va voir ça plutôt avec la partie "adulte").

Ne trouves tu pas que cela se rapproche plus du Si ? (je maintiens mon hypothèse du (Fi Ne Si Te INFP Razz) description du Si : "La Sensation Introvertie Si est captivée par les vibrations que le monde extérieur déclenche en elle. Elle compare les faits à ses expériences antérieures. Elle se fie au passé." C'est justement ce que tu fais en nous postant ici.


Citation :
Owlferein a écrit:
Sinon oui, je vois plus de Se que de Ne, et pas seulement sur cette simple ligne qui m'a faîte un peu sourire lorsque j'y ai pensé.
Et sinon comment vois tu Se dans mes relations sociales?
Ouaip, yen a juste pas ...   même sur l'anecdote du site ... tu te fies absolument pas sur ce que tu observes mais encore une fois ce que tu ressens...



Citation :
Dorloth a écrit:
Tu joues avec le suspense (ELLE EST OU LA PARTIE POST ADO ? (()) )
C'est sûr, c'est sûr, c'est que vu la taille de la chose et surtout le fait que j'ai mis pas mal d'anecdotes pas forcément les plus joyeuses, j'ai plutôt intérêt à pimenter un peu, puis c'est vraiment comme ça que je le prends aujourd'hui, avec de la distance ça me fait rire.^^
t'as pensé à Ecrire des bouquins ? Ton coté narratif est peut être trop abstrait (manque un peu d'actions...) mais sinon j'aime beaucoup Razz



Citation :
Dorloth a écrit:
Ca pouir le F à plein nez Seigneur (dirait ce brave jacquouille Razz)
Pour ça on commence à être tous d'accord, sauf surprise. Après j'aimerais bien clarifier la place de ce "F", on a pas mal eu de position en faveur de Fi, c'est fort possible que ça soit ça, mais j'aimerais percevoir d'avantage ce qui se passe en matière d'intuition (Ni ou Ne) car ça change tout et pour l'instant il y a des arguments en faveur de NFP et de SFP; j'aimerais bien aussi l'avis de TiTiWilly (qui est INFJ) sur cette période, voir ce qu'il pense de l'évolution par rapport à l'enfance où nous avions, semble t-il, pas mal en commun.
"L'Intuition Introvertie Ni découvre constamment de nouvelles possibilités dans son monde intérieur." ... Jamais tu nous parle de tes pensées envers toi même mais toujours des visions que tu as du reste du monde (donc Ne non?).

"Le Sentiment Extraverti Fe cherche l'harmonie avec et entre les personnes du monde extérieur." Bah pareil, t'as l'air d'en avoir rien a foutre de tout ca... tant que ton équilibre personnel est sauf (je suis pareil Razz)



J'ai peut être pas été clair... j'ai surement dit plein de conneries... mais bon j'ai essayé d'être rationnel, par rapport à ce que tu m'inspires au vu des données que tu nous as fournies.

Ps : mes présomptions sur les fonctions sur base sur http://www.16-types.fr/modele/modele-MBTI-5-8-fonctions.html

Ps : mea culpa pour les fautes... la flemme de me relire... j'ai pris assez de temps pour écrire tout ca Razz (puis bon c'est des détails, les grandes lignes sont présentes)

Dorloth !
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeJeu 26 Juin 2014, 14:36

Dorloth a écrit:
pour toi le Se semble très faible (fonction secondaire..) surtout dans le milieu d'école ou en Général, on force notre Se pour s'intégrer. (selon moi encore...)
Bien c'est clair, dans mes intuitions justement, j'ai plutôt l'impression que Se se trouve un peu, pour ne pas dire complétement, en retrait. Après peut il y avoir un mauvais développement d'une fonction auxiliaire telle que Se, qui laisserait place directement à Ni et Te. Bon je pense que tu vas me dire que Te n'est pas mon fort mais si seulement Se saute ça n'empeche pas Te de rester en inférieure dans le cas de ISFP; pourquoi pas? J'essaye vraiment d'éluder toutes les hypothèses. Par contre pour l'intégration ça ne serait pas plus Fe? On peut d'ailleurs se poser le même genre de question pour Fe faiblement développé en auxilliaire qui laisserait la place à Ti tert et Se inf, dans le cas de INFJ?

Dorloth a écrit:
Si : "La Sensation Introvertie Si est captivée par les vibrations que le monde extérieur déclenche en elle. Elle compare les faits à ses expériences antérieures. Elle se fie au passé." C'est justement ce que tu fais en nous postant ici.
Bien justement j'expliquais que je n'avais pas trouvé d'autre manière de faire pour ne pas vous induire en erreur. La première fois que j'ai discuté avec Zoga sur son forum, sur des critiques de film, il m'a noté une forte utilisation de "Ti".
Donc je préfère commencer par relater mon expérience, et sur cette base, en venir ensuite aux idées et à ma vision du monde.


Dorloth a écrit:
"L'Intuition Introvertie Ni découvre constamment de nouvelles possibilités dans son monde intérieur." ... Jamais tu nous parle de tes pensées envers toi même mais toujours des visions que tu as du reste du monde (donc Ne non?).

"Le Sentiment Extraverti Fe cherche l'harmonie avec et entre les personnes du monde extérieur." Bah pareil, t'as l'air d'en avoir rien a foutre de tout ca... tant que ton équilibre personnel est sauf (je suis pareil Razz)

Idem, je ne veux pas influencer votre analyse avec mes pensées envers moi-même;
aussi, je n'ai définitivement pas rien à foutre de l'harmonie avec et entre les personnes du monde extérieur, mais je peux donner cette IMPRESSION, question d'introversion je suppose, si on y rajoute ce coté têtu qui demande de la patience; j'avais déjà de l'aprehension sur mon comportement au contact des autres AVANT d'être confronté à des situations de relations sociales, ça me préoccupait vraiment; c'est ce que je pense. Ca ne veut pas dire que tu as tort pour le typage, c'est juste que je pense la conclusion encore prématurée, mais je suis du genre à douter, ce n'est peut-être pas ton cas

Après on va peut-être arriver à quelque-chose comme INFP +travail sur Ti. Je connais la page des "8 fonctions"; pour l'instant, au regard de mes hypothèses, j'hésitais entre Fi-Te, Ni-Se (la sensation immédiate n'étant pas mon fort, du moins pour ce que j'en fais, je l'avais noté avant de m'interesser à ISFP), et Ti-Fe (le sentiment étant retenu souvent, surtout ces derniers temps avec toute l'intellectualité plus abstraite et théorique qui déborde, sauf exception que je fais ici et avec un psy; j'avoue que je n'aimais pas spécialement parler de moi-même quand j'étais petit, et que j'avais du mal à désigner quelqu'un pas son prénom jusqu'à une certaine époque, mais là encore c'est le reflux de ma sociabilisation tardive, je pense que mes problèmes de santé au début de l'enfance ont une grande incidence même si je ne sais pas si cela peut s'illustrer par le MBTI ou si ça peut vraiment impliquer que j'ai une autre personnalité, inhibée, qui n'est pas celle apparue dans mon expérience. Ce qui est sûr c'est que en conséquence des ces problèmes de santé j'ai été surprotégé au départ, et que j'ai été en décalage une fois arrivé dans le milieu scolaire, un décalage qui s'est perpétué dans mon rapport aux gens, même s'il y a bcp de variables selon le contexte; parfois je n'explique pas mon ouverture avec de parfaits inconnus (je ne parle pas d'ici, j'ai re-re-expliqué ma démarche) mais comme ça dans des circonstances particulières où il y a contacte interpersonnel (pas groupes, à partir de 4 même 3 ça peut déjà être compliqué), ambiance calme, et apparement décontraction.

J'ai pas très bien décrit mon contexte familial; à part pour mon lien avec ma soeur; mais en ce qui concerne mes parents, je vois ma mère comme quelqu'un d'impliquée, attentive aux autres, sens pratique pour les taches quotidiennes et bcp de précautions à moyen-long terme. C'est peut-être elle la INFJ, si ça se trouve, en plus d'être enseignante, elle aurait développé un coté ENFJ épanoui, elle a un certain rayonnement, un contact avec les gens mais que quelques amitiés profondes éparpillées ça et là, une seule vraie amie d'enfance comme moi et elle n'aime pas non plus les "poulaillers" (pour les bavardages superficiels, à tort et à travers). Elle n'a pas eu de problèmes majeurs de santé dans son enfance. Mon père est plus en retrait dans ses positionnements, d'ailleurs je crois qu'il ne se positionne pas vraiment (impression), quand il discute avec ma mère qui accorde beaucoup d'importance au monde il se contente d'adopter une attitude de description des règles et du fonctionnement des choses, il apparait plus formel, ne montre pas ses/des convictions ni ses émotions (sauf circonstances dures) je crois que c'est quand-même un émotif et aussi un anxieux (je dois en hériter un peu de cette anxiété qui est coté paternel); après j'ai déjà parlé de son coté balance, c'est un hyperactif mais qui change souvent d'avis, très court-terme, et son sens pratique est plus orienté par des formalités que par des choses personnelles, semble t-il, sauf en bricolage et en projets d'aménagement parfois (il est dans l'immob) mais ça reste très accroché aux choses formelles; dans son enfance il avait un coté un peu artiste aussi (peinture et déssin par sa part), mon grand oncle en était un (un solitaire de chez solitaire), mais mon père faisait surtout des modèles si je me trompe pas, alors que je ne sais vraiment pas comment on peut qualifier ce que j'ai décrit de mon enfance en matière de création. En grandissant, il n'a plus eu ce genre d'activité, ce qui est resté mon cas. Ma mère aussi aimait bien la peinture et le dessin, elle admirait surtout les productions de sa grande soeur. Pour le coup je dois aussi préciser que coté parternel il n'y a eu que des garçons dans la génération, et coté maternelle que des filles. Ce qui semble s'être équilibré avec notre génération; un frère et une soeur, bien que nous ayons eu un grand frère que je n'ai pas connu (un problème plus grave que mon oedème, mais du même genre, qui ne lui a permis de vivre que quelques mois. Pour ma part, on m'a affirmé qu'en grandissant le larynx s'élargirait, ce qui me permettrait de mieux réspirer, et à par de très grosses toux éprouvantes lors des petits moments de maladie commune, je n'avais effectivement plus problème. La toux (d)étonnait en classe, par contre.  Huh! 

Dorloth a écrit:
je pense que la différence T/F que je veux te montrer te sauterais aux yeux.
Elle saute aux yeux je pense, tkt.^^ Ce qui m'interesse aussi concernant T est de savoir si la fonction pourrait se retrouver en tertiaire par exemple, ce qui va dans le sens de INFJ, ou comment elle se situerait en inférieure, INFP/ISFP.

Dorloth a écrit:
J'ai peut être pas été clair... j'ai surement dit plein de conneries... mais bon j'ai essayé d'être rationnel, par rapport à ce que tu m'inspires au vu des données que tu nous as fournies.
Mais non, du tout, on a une hypothèse qui fait bon candidat, INFP était d'ailleurs un de mes premiers rapprochement avec le MBTI, pour ne pas dire le premier tout court. C'est juste que je veux éviter toutes possibilités de confusion, dans la mesure du possible; alors petit à petit ...

Dorloth a écrit:
t'as pensé à Ecrire des bouquins ? Ton coté narratif est peut être trop abstrait (manque un peu d'actions...) mais sinon j'aime beaucoup Razz
Bah c'était pas le but au départ, mais comme je disais, vaut mieux rendre ça un peu pimenté; ça peut être aussi une tendance que j'ai développé avec le temps en écrivant. J'écris oui; comme évoqué dans ma présentation j'écris des projets (comme pour la composition musicale) d'histoires sous forme de synospis et de scénarios, à partir de mes réflexions et sur les questionnements que mes observations m'inspirent quant à l'Histoire humaine, l'économie, la société, etc. Aussi j'écris dans ce cadre beaucoup de situations et d'enchainements d'images, comme pour un film, à partir précisément de tout ce que ces choses m'inspirent. D'une manière générale, j'ai ce coté visuel et sonore dans la tête dans à peu près tout ce que je fais mais j'y accord le plus d'importance lorsqu'il se manifeste pendant ces moments d'inspiration par rapport aux observations faites ou à l'écoute d'une musique qui m'inspire du mouvement, des enchainements d'images.

Bon l'adulte arrive. Ouf, je suis heureux d'être passé outre cette période compliqée que constitue l'adolescence et encore remarquez que je n'ai pas fait de crise d'ado. Ca suit. D'autres avis de d'autres personnes à propos de ce que l'on a écrit serait utile cependant, pour l'instant c'est Dorloth qui écrit beaucoup. TitiWilly notament je suis curieux d'avoir ton opinion, à moins que tu attende la fin de la chrono.^^
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeJeu 26 Juin 2014, 18:28

Bienvenue !
A la première lecture du premier pavé, je ne sais plus si c'est ici ou dans la section "présentation", j'ai pensé "INFJ" potentiel, pour un tas de petites raisons... moi, je creuserais dans cette direction, juste au cas où (je n'ai pas oublié les pavés de Titiwilly quand il se "cherchait" Wink ).
J'y reviendrai plus tard quand j'aurai fait le tour du forum et que j'aurai le temps de me "plonger" un peu dans cet univers...

_______________________________________
Le pire et le meilleur se côtoient sur ce forum, qui devrait se vouloir sérieux.
C'est regrettable, mais le facteur humain fait que cela ne paraît pas prêt de changer.


" If you can keep your head when all about you, Are losing theirs and blaming it on you, [...]
If you can dream - and not make dreams your master; If you can think - and not make thoughts your aim..."


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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 14:36

Tia a écrit:
Bienvenue !
A la première lecture du premier pavé, je ne sais plus si c'est ici ou dans la section "présentation", j'ai pensé "INFJ" potentiel, pour un tas de petites raisons... moi, je creuserais dans cette direction, juste au cas où (je n'ai pas oublié les pavés de Titiwilly quand il se "cherchait" Wink ).
Bonjour Tia, merci pour l'accueil! INFJ est une hypothèse oui, surtout que il y a ce Ti qu'on m'observe parfois et que les gens ici n'ont pas encore réussi à placer, à moins que ce soi tout autre chose (déjà vous pouvez aller voir les commentaires de critique de film que j'ai fait sur le blog de Zoga à ce sujet).
C'est interessant, hier soir j'ai eu une discussion avec ma mère et j'ai l'impression (au moins 80% sûr) qu'elle est bien INFJ en ce qui la concerne. Pas pour le cliché du prof sentimental, littéraire, et un peu psychologue avec les gens (bon, il y a un peu de ça aussi) mais surtout que je lui ai évoqué une par une les fonctions Ni, Fe, Ti, Se, et elle m'a sorti sans contredire tout un tas d'éléments de sa vie qui s'accordaient parfaitement au type (idée très tôt de ce qu'elle voulait faire, recherche de l'harmonie pour tout le monde à l'adolescence, maturité très tôt, des connaissances de sa famille venaient lui demander des conseills alors qu'elle n'était même pas majeure! Aussi elle boostait son père pour qu'il se reconcillie avec sa compagne, fort intérêt pour la philo à la fin de l'adolescence, hésitation entre langues et psycho, finalement formation littéraire classique avec portée sur langues anciennes, bcp de carences alimentaire dans son enfance et son adolescence mais ça a l'air plus dû aux circonstances sociales, sens de l'organisation à moyen-long terme, toujours un opinion avec vision d'ensemble, sens très tranché de la justice qui me fait toujours me positionner avec un peu en plus de mesure, elle me dit parfois que je lui fait penser à Tacite qui avait toujours des objections dans le sens de la part des choses) ...

Bon nous passons à la dernière étape de ma chrono, après quoi nous aurons plus ou moins fait le lien avec le présent et je pourrais m'exprimer sans tirets.^^
Pour l'instant je vois que mes premières hypothèses ont bonne audience sans que j'ai eu à en parler. Vous avez tous plus ou moins trouvé beaucoup de Fi, c'est moins clair pour l'ordre de l'intuition et de la sensation mais cette dernière me pose problème et ça c'est clair. Beaucoup aussi à pencher vers Ne plutôt que Ni, mais j'ai pas vu beaucoup d'arguments contre Ni, ça semble plus un effet de ma mise en page et de ma démarche. Quant à Te on en a pas trop parlé mais la pensée de manière générale, même Ti, n'est probablement pas ma dominante, ça parait assez clair.
Puis il y a Zoga qui cogite à sa manière. En attendant, et pour avancer je vous mets donc la suite et fin de cette chrono:

Je dois aussi rajouter deux ou trois tirets importants que j'ai zapé complétement:
-Pour l'enfance: -J'ai dû mentionné quelque part que ma soeur a très tôt consommé toutes les bibliothèques qu'elle trouvait. Nos parents (ma mère, en fait) nous avait encouragé/fortement recommandé de "lire". Pour ma part, je n'ai pas été un grand lecteur à cette époque. Je lisais parfois, dans des moments choisis des vacances, je me faisais des petits programmes (lire dans les deux semaines tel ou tel livre qui m'inspirait bien), je procédais un peu comme pour les "3" prières par an :xd. Mais je n'ai jamais autant lu de livres (proprement dit) que depuis que j'ai mon propre appart. En grandissant, soeur est devenue très "pratique"/sur-active/plus formelle aussi quoique par adaptation selon ses objectifs. Elle semble avoir plus suivi notre père, qui a d'ailleurs été un de ses confidents dans sa période d'orientation. Elle accorde moins d'importance dans son quotidien aux grandes idées, et elle essaye (je crois) de reproduire l'état d'esprit que nous avions (activités de nature, montagne, qui était très coté paternel pour le lieu géographique, bonne cuisine ça c'était plutôt coté maternel, notre grand-père m. avait ce très bon gout pour les bonnes choses de la terre, que les tragédies du 20ème l'on d'autant plus pousser à apprécier; mais on retrouvait un peu ça chez le père aussi, sans lien avec l'Histoire cependant, il y avait quand-même des liens sur lesquels nos deux parents se retrouvaient, dans le MODE DE VIE). Avec ça ma soeur a fini par laisser les lectures un peu de coté.
De mon coté, c'est un peu le chemin inverse, j'ai sûrement plus pris chez ma mère, (au moins sur la vision du monde, prise en compte du moyen-terme et de la mémoire, je suis devenu plus intellectuel aussi), mais auparavant je n'étais pas grand lecteur, plutôt très créatif.

-Pour l'adolescence:
-Au collège, un proffesseur pose à deux d'entre nous (va savoir pourquoi) une grande question: "te sens-tu supérieur?"; certaines personnes se sentais plus à l'aise en se croyant supérieur (les psy sauront mieux que moi expliquer ça, je le mets sur le compte d'une fausse confiance en soi); pour ma part, je me souviens bien avoir clairement établi que je ne me sentais absolument pas "supérieur", déjà que ça me paraissait une assertion générale impossible à tenir sans connaitre toute personne sur cette planète. Par-contre il m'est arrivé de me demander momentanément si le fait de se croire plus intelligent pouvait déboucher sur une grande bêtise; je pensais à ce moment où la moitié de ma classe s'était posée en témoin pour le gas du foyer, ce qui était pure affinité et n'avait strictement rien de rationnel, rien d'un témoignage.
-A l'époque où j'avais ce moment un peu spirituel (assez unique dans la famille franchement) je me souviens avoir fait un "choix" sous forme de jeu; je ne me souviens plus bien des raisons, mais j'avais fait une sorte de jeu de carte solitaire, avec mes propres règles si je ne me trompe pas mais il doit y avoir des raisons psychologique c'est certain, et j'avais conclu du résultat que je devais beaucoup compter sur ma main gauche (?!); j'étais droitier, je me suis mis à utiliser la main gauche dans mon quotidien pour tout un tas de choses, sauf pour écrire ou autre exceptions (je n'arrive vraiment pas à écrire avec la main gauche, bon je me suis pas trop entrainé aussi). Mais ma mère pensait que j'étais contrarié et que j'étais vraiment un ambidextre.
-Enfin, partie composition musicale, à partir du lycée surtout, je partageais nombre de mes compositions sur internet, notamment sur un forum spécialisé (partie MAO), j'aimais bien découvrir les compositions des autres et demander des avis ou des conseils techniques. C'était la manière que j'avais trouvé pour m'affirmer. Les camarades du lycée constituaient un tout autre monde, et je me souviens avoir eu  la réflexion qu'il faudrait trouver un moyen pour que je puisse leur faire parvenir tout ça, que je j'apparaitrais moins comme l'extraterrestre qu'ils voyaient. C'est quelque chose que j'ai plus fait à l'université finalement, on va y venir.

Bon c'est parti pour la dernière partie de la chrono^^

-Adulte: tout est terminé, et tout recommence

-Arrivé à l'université, je passe de la Biologie aux Sciences de la Terre (au final ça fera comme une vieille formation SVT). Plus j'apprends, moins je sais ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas, du moins, ce que je ne veux pas pour le moment. Ces années là, mes notes en physiques ont retrouvé un niveau correct avant de s'envoler à l'inverse vers les 16 de moyenne (ma deuxième première année); je suis toujours aussi lent, mais je sens la différence avec le lycée: plus de liberté, plus de facilité même. Mais une foi passé les révisions, ce niveau est redescendu quelque peu pour se stabiliser autour de la moyenne, comme d'habitude. Je redoublais pour la première foi. J'ai donc fait deux premières et deux deuxièmes années, le semestre le plus dur a été celui en troisième année mais étrangement j'ai eu celle-ci du premier coup (sûrement grâce aux travaux de fin de licence qui mettent en valeur le travail autonome des élèves, et encore que les résultats n'étaient pas si glorieux).

-Avec ce schéma, j'ai vu au moins deux promotions différentes; j'avais plus de facilité à communiquer au départ, il y avait un sentiment d'accomplissement post-bac peut-être. Mais ça restait laborieux.
Une foi les formalités passées, j'avais quelques affinités mais je ne le montrais toujours pas aussi bien. Je me disais que ça serait bien si on pouvait être tranquille avec tout le monde, au lieu de voir ces clans se former indubitablement; et j'avais horreur d'entendre ces discussions où l'on parlait toujours des autres. Généralement quand j'étais plus ou moins dans ces discussions, je réagissais par des attitudes tout à fait convenues: "oui oui", j'approuvais ou je souriais, mais il m'arrivait de faire ça sans vraiment être là (rarement mais parfois); ce qui pouvait créer confusion si jamais j'étais en décalage avec la discussion réelle.
Puis, j'avais convenu avec moi-même que je ferai comme je pourrai pour ne pas me retrouver isolé, que j'essayerai d'avantage les travaux de groupe, etc ... ça restait difficile parce que ces groupes de travail se faisait instinctivement par affinité initiale, sauf exception, ce qui voulais dire que le début d'année était le plus important, mais moi mes relations allaient décroissantes. Au début j'aspire comme je peux à être bien avec tout le monde, et c'est sûrement un problème dans cette société on va me dire, parce que les groupes sont importants, mais je n'arrive pas à fonctionner comme ça. Ce que j'avais trouvé (avec l'essor des blogs et des réseaux sociaux) c'était de m'arranger pour accéder aux mails et pages des autres (être dans la même promotion est une bonne raison pour communiquer), pour partager sur nos pages nos centres d'intérêts afin que, revenu à la vie réelle, nous puissions savoir quelles sont nos affinités sans avoir eu à être dans des situations d'extraversion que j'appréhende. La première année, j'avais même lancé de moi-même un groupe pour la promo sur le forum des licences 1. J'ai remarqué que en arrivant en deuxième première année on venait d'avantage vers moi (évidement, puisque je connaissais l'année à l'avance ...), mais arrivé en troisième année, ça a été de nouveau une mise à l'écart (comme j'étais si peu sûr à nouer des contacts, et il y avait des têtes de travail bien plus inintéressantes que moi pour ce que nous faisions, je le reconnaissais), puis l'isolement total en fin d'année. Je me sentais de plus en plus hétérodoxe, ces études étaient un peu comme l'État qui constitue un secteur dans une économie plurielle. Je sentais que certaines personnes qui m'avaient même invitées dans des événements (et sans passer par aucun réseau social) se renfermaient de plus en plus dans leur petit cercle de connaissances; ils cherchaient à s'amuser entre eux, mais surtout aussi à se rassembler dans le travail, ce qui fait que la forteresse se dressait à nouveau devant moi dans toutes ces circonstances. J'étais trop à part, pas assez conventionnel je suppose.

-Autre chose, les exposés devant la promo; on en a fait beaucoup, du coup j'ai fini par m'habituer à être devant une classe et à faire ressortir plus mon coté décontracté. Je faisais des mouvements assez rapide, je n'éternisais pas trop mon regard sur un coin de la classe; mais avant j'aimais bien m'adresser comme à une personne particulière, dans les premiers rangs (probablement parce que c'est le type de relation sociale que je préférais). Mais on me demandais souvent de parler plus fort; j'ai du m'appliquer à me concentrer sur le fond de la salle.

-Niveau de l'ambiance, j'ai noté plusieurs fois des processus d'identification (je ne sais pas si j'en ai déjà parlé sur les autres périodes). Deux exemples depuis l'âge adulte:
Un jour en classe de mathématiques, une 2ème 1ère-année de fac, le professeur s'est mis soudainement dans un état pas possible parce que des gens rigolaient dans le fond de la classe et qu'il n'y avait vraiment pas lieu de rire vu le sérieux de son propos quant à notre avenir. Je savais pertinemment ce qui se passait, et pourtant il y a eu un phénomène d'identification, je me suis même mis à me demander si je n'étais pas moi aussi en train de sourire et qu'il s'adressait également à moi parce que j'étais un peu frustré par l'ambiance.
Autre exemple: un jour dans un parc, une dame promène son chien, je me promène également, pensant à je ne sais plus quoi. La personne rappelle son chien à l'ordre; pareil, la brutalité a provoqué en moi un phénomène d'identification avec le chien alors que ma raison savait pertinemment ce qui se passait; bien-sûre aucun risque d'identification raisonnée ici mais ça montre que ça ne peut pas être un phénomène sensé au niveau de la raison.

-De manière général, dans à peu près toutes les périodes, il m'arrivait de faire des liens entre les airs des gens ou entre des musiques aussi; c'était présent dans la famille (pour les airs entre les gens), ça a dû s'intégrer, parfois j'en parlais à un collègue: "tiens tu as vu? On dirait intel" ou "j'ai vu un sosi de x tout à l'heure", ou "cette musique ressemble beaucoup à telle autre musique". Était-ce une façon d'aiguiser mon intuition ou ma sensation, ou autre chose? Faut voir.

-Niveau organisation, je remarque globalement que j'ai toujours eu une manière particulière de tenir certaines choses en ordre; je ne parle pas de l'entretien de mon appart (ma soeur est venu il y a deux jours elle a halluciné et s'est mise à tout ranger frénétiquement comme une femme de ménage, ce qui m'a fait moi aussi halluciné parce que dans notre adolescence c'était vraiment elle la plus "foutoire"^^). Mes activités actuelles mettent les choses du quotidien en secondaire c'est un fait.
Avant, et encore aujourd'hui j'ai toujours quelques scrupules (un objet qui doit se tenir à tel endroit et de telle manière, ). Chose amusante, j'utilise une brique de lait vide pour faire tenir mon torchon vaisselle, mais j'aspire à jeter toutes les autres (lol!) Ce qui est intéressant ces temps ci, c'est un moment d'attente et de contemplation à la caisse d'un magazin, j'avais positionné mes produits d'une manière étonnante, tout semblait avoir une logique mais c'était définitivement pas une logique rigide, ça faisait un peu œuvre d'art contemporain aussi (bien que je n'ai pas d'attrait particulier pour cet art). Or, juste derrière moi, une personne venait de positionner ses produits comme on construit un mur en plaçant du mortier pour les coller, c'était tout lisse, pas d'espace. J'ai vraiment senti la différence d'organisation à ce moment là.

-Ces premières années de vie d'adulte furent aussi pour moi l'époque d'un nouveau type d'activité dans mon quotidien. Avec le nouveau rythme, je ne trouvais plus assez de moments d'inspiration pour la création musicale, j'en avais terriblement envie mais, à part dans les années 2009-2010 où j'ai retrouvé une connaissance du collège avec qui nous partagions ce gout pour la musique, et où j'ai d'avantage composé (et il y avait aussi cette connaissance de promo), je ne prenais plus le temps pour la composition. Des tonnes de projets-thèmes restent encore à ce jour in-approfondis. J'ai beaucoup consommé d'actualités, de films et de documentaires dans ces années là. Depuis 2007 j'avais le droit de vote, il y avait ce tournant accéléré dans la politique française avec les nouvelles élections, ma mère finissait sa carrière un peu prématurément avec peu de reconnaissance tandis qu'elle avait énormément donné tout du long (que cela soit pour ses élèves ou pour moi-même, elle avait d'ailleurs pris sur elle toute une période lors de ma difficile période d’œdème), on ressentait beaucoup d'injustices partout. J'avais besoin de mettre au clair mes idées et de me positionner. Je m'étais mis à faire des études personnelles très poussées de l'histoire du 20ème siècle, ou de l'Histoire en général, comme je ne m'y suis jamais mis du temps du lycée et du collège. Je poussais l'obsession dans divers domaines selon mes interrogations du moment: économie, psychologie, sociologie, philosophie, écologie. En philosophie je n'aimais pas particulièrement les fumisteries ou les langages trop métaphysiques qui ne parlent qu'à leurs auteurs, mais j'aimais bien la question métaphysique de base, faire le lien entre l'universel et le concret vécu, l'intimité comme la société; il y avait la mémoire d'un ancêtre coté maternel qui avait vécu les deux guerres et s'était bcp impliqué dans beaucoup de choses, je me sentais redevable envers mes parents et leurs propres parents, mais surtout ce qui apparaissait était l'évidence d'une transmission, celle d'espoir d'épanouissement et d'un état d'esprit qui consiste à se démener pour faire avancer la société (au lieu de blâmer et spéculer sur "l'essence" de nos voisins du quotidien, ce qui arrivait beaucoup dans mon département natal; bcp de gens trouvaient des choses à dire sur d'autres gens sans se mouiller au niveau social, ça devenait même une excuse pour non seulement ne pas se mouiller, mais aussi critiquer ceux qui se mouillent; là je n'exprime rien de nouveau, je suppose que des comme ça il y en a partout, mais c'était régulier là où j'habitais, où il y avait un fort attachement à l'habitude et aux petites affaires; si on parlait de choses à niveau plus élevé on devenait forcément trop subversif, à moins d'exprimer un avis négatif sur l'espèce humaine, se dévalorisant soi-même au passage, c'est bête mais ça marche comme ça, et continuer à soutenir les circonstances). Là je crois que je ne me sens pas du tout "S" à ce niveau des choses.^^
En Histoire et dans les autres domaines, je cherchais à résoudre des problèmes de compréhension qui survenaient dans la société et aussi dans mon quotidien (moi qui y était confronté durant toute ma vie), je me concentrais sur les mots qui avaient plusieurs usages, je voyais les quiproquos et les conventions qui s'exprimaient ou pouvaient s'exprimer dans ma génération. Quand j'étais confronté à un mot que je voulais utiliser mais dont le sens n'étais pas celui qui était le plus couramment utilisé ou le plus conventionnel, je proposais de garder le sens étymologique du terme (question pratique) mais je me rends bien compte de la difficulté que cela fait pour se comprendre, sur le moment d'une discussion. Je voyais le cadre dans lequel nous étions enfermés, nous tous et notre société. Il me fallait trouver des raisonnements qui permettent aux gens d'être attentifs à leur condition et à leurs responsabilités EN le monde. Mais j'ai vite compris que la responsabilité était loin d'être suffisante, trop exigeante même, et que l'environnement et ses stimulations étaient toutes aussi importantes, que durant des milliers d'années portées sur la morale on avait culpabilisé les hommes, on les avaient fait se tromper jusqu'à sur leur propre nature, on les avait fait se sous-estimer eux-même et parfois haïr leur propre être, et on les avaient rendus obsédés par une fausse idée d'eux-même, terre-à-terre dans les actes mais perdus quelque part dans leurs représentations. Bref, j'étais de plus en plus immanentiste, mais je devais concilier ça avec la légitimation des credos des gens. Au niveau, métaphysique ça se traduisait par une sorte de monisme panenthéiste (cherchez la signification^^), jusqu'au plus concret justiciable: la structure psychologique, dont j'apprécie la neutralité grâce aux modèles comme le mbti. "mbti" m'apparaissait comme un langage, une science parmi d'autres, et il faut varier les étalons, comme suggéré par un certain Ludwig Wittgenstein. Dans toutes ces recherches, je n'y cherchais pas un apprentissage banal, je ne m'attardais pas non plus sur les dates (en histoire) ni sur les logiques interminables (de la pensée analytique) mais je cherchais à boucher les trous, faire le lien avec le présent et ce qui pourrait advenir. Je n'étais pas satisfait de certaines rivalités, même dans mon environnement proche; j'avais l'habitude d'écouter les discussions parfois passionnées entre certains de mes proches et d'autres personnes. Quand il s'agissait de se référer à l'Histoire je ne pouvais que repousser les radicalités de jugement; dans ma tête il me fallait toujours réconcilier ce qui contenait le moindre grain de positivité. J'en suis venu à des positions coalitionnaires, avec une version pragmatique un peu conventionnelle mais exigeante, et une autre, plus idéale, complètement hétérodoxe; je ne cherchais pas les géométries utopiques, j'avais un goût pour la modestie et la non-violence, mais j'avais horreur des retenues de fond, les retenues dans le progrès sous prétexte de gêner la conscience de personnes en position de force. Dans mes positions, j'ai donc choisi de pousser au maximum de leur potentiel immanent et réel ce que je comprenais parmi ce qui est pragmatique et parmi ce qui est idéal. En ce qui concerne ma réception des critiques, je suis toujours très affecté et "secondaire", mais je crois que je suis devenu quelqu'un qui est obsédé par la part des choses; ni béni-oui-oui, ni dissident pour la dissidence, j'ai aussi tendance à regarder les événements dans une perspective globale ou universelle, bien qu'assumant les particularités d'époque, ce qui me faisait toujours mal comprendre par des personnes que je trouvais plus superficielles, celles prêtes à juger l'ensemble sur un détail alors qu'il ne faut pas l'isoler de l'ensemble; j'ai horreur de voir ces fossés creusés entre des gens terre-à-terre, qui invoquent ce qu'ils pensent voir de leur quotidien mais ne voient pas ce qu'ils mettent de pensée dans leur invocation des faits (ceux qui prétendent avoir vu par expérience la "paresse" de millions de personnes par exemple, qui expliquerait soudainement tous les problèmes ...), ET d'autre part les gens de conviction qui connaissent bien la part d'aspiration ou d'idéaux que l'on met dans les faits mais négligent parfois ce qu'il faut voir des conventions présentes. Dans des moments de désespérance, il m'est arrivé d'essayer d'insister lourdement pour mettre quelqu'un devant le fait accompli qu'il se comportait en tyran de la réalité. A ce propos il est intéressant d'apprécier la différence en IRL et par écrit (sur le net par exemple).

-Je dirais que en IRL j'ai plus d'appréhension quant à l'ambiance, je n'ai vraiment pas envie de me froisser verbalement, surtout que ça n'est pas l'objectif premier d'une sortie. Il m'est arrivé de subir intérieurement l'écoute de "saloperies" si l'on peut dire, de la part de personnes que je ne connaissais que durant une soirée parce qu'on me les avaient présentées. Dans ces cas là, ce qui se passe à l'intérieur est un mélange de désapprobation, d'arguments et d'émotions que je ne juge pas suffisamment stables pour pouvoir en exprimer la teneur aussi froidement que la personne. Je me contente donc d'une retenue désagréablement éprouvée en espérant que l'on passe rapidement à un autre sujet. Généralement je ne suis pas non plus celui qui parle en premier, ni celui qui parle tout court d'ailleurs, je le fais rarement; et ces derniers temps, je dois avouer qu'il m'est arrivé de ne quasiment pas ouvrir la bouche lors d'une soirée où mon meilleur ami m'avait convié car je ne trouvais tout simplement pas de circonstances pour le faire (2 ou 3 personnes avaient toujours quelque chose à dire, très bavards, cela concernait beaucoup les expériences de boulot qu'ils avaient avec mon meilleur ami, bref je n'étais pas aidé).
Par écrit maintenant, il y a le différé (en temps et en ambiance) qui me permet de ressasser, relire les mots utilisés par les autres, trouver les bons termes à répondre (ce qui n'est pas toujours suffisant). Mais je ne subis pas l'ambiance, donc j'arrive à m'exprimer en prenant le temps de le faire. Parfois je reviens un ou plusieurs jours plus tard sur quelque chose si je trouve qu'il y avait d'autres choses importantes à dire. C'est dans ce cadre que je peux m'affirmer de manière plus insistante, au risque d'être mal compris mais j'essaye d'être clair. Je cherche toujours à montrer les limites des modes d'emploi et de l'objectivité, la frontière qui laisse soudain place aux idées et aux convictions, le genre d'argumentation qui me vaut en guise de réponse, souvent, des remarques du genre: "mais du rêves!", "non c'est comme ça et c'est tout", ce à quoi je réponds que ni "conformité" ni "convention subjective" n'est "réalité" exclusive.
Maintenant, comment je vis les embrouilles?

-D'ordinaire je n'aime pas les conflits irrésolus, les conflits tout court, en fait. Je peux être très affecté pendant longtemps si je suis pris à parti et que ça n'a pas de résolution, que cela soit en IRL ou pas. Encore récemment, je repensais à des événements survenus en 2009-2010, des événements hallucinants (ce qui en explique peut-être la persistance dans ma mémoire). Il s'agissait d'un cours de sport, une "option obligatoire" à l'université. J'avais fait mon choix avec enthousiasme, seulement voilà, nous sommes tombés sur un professeur paranoïaque (semble t-il) ou dépressif, ou les deux. Quoi qu'il en soit, je savais, comme j'étais lent et en décalage, que le professeur était très attentif à ma progression. Il craignait certainement que mes hésitations nous mettent en danger (c'était un sport nautique). Je ne sais pas s'il avait eu de mauvaises expériences par le passé (sûrement) mais il a du faire une fixation. Il nous a révélé avoir des problèmes physiques liés à la psychologie (surtout la psychologie, apparemment ...); on m'avait malgré tout encouragé et on avait reconnu mes progrès. Puis un beau jour (celui de l'examen comme par hasard) j'ai eu droit à un "accueil" proche du néant. Je venais comme à l'habitude, joyeux d'apprendre à voguer, serrer la main de mon professeur ... ma main est resté dans le vide et ce dernier s'est contenté d'un: alors voilà on ne va pas pouvoir continuer. On va aller à l'intérieur avec les autres et on va expliquer tout ça. (je pense qu'il ne se sentait vraiment pas capable, pour x raison, de m'enseigner) mais son comportement était affligeant, venant d'un professeur sensé, justement enseigner à ses élèves qui sont inscrits dans son cours et qui ont une note en jeu. - notons que j'avais fait auparavant des cours de plongée, j'avais passé mon niveau 1 avec le temps qu'il me fallait, le professeur était très bien, il mettait en confiance - . Donc pour en revenir au sujet, s'en est suivi un discours hallucinant où le professeur parano nous a décrit un processus psychologique qui, pendant un précédent cours, a réactivé une blessure physique (au moment où l'on m'a hissé sur un bateau à moteur) qui l’empêchait de marcher. Il marchait très bien. Avec mon exclusion, j'étais sa raison de pouvoir continuer dans ces circonstances, apparemment. Je n'en revenais pas. Sur le moment, halluciné, je n'ai même pas réagi quand il a dit: "quelqu'un a t-il quelque chose à dire?". Et comme à l'habitude je suis allé le voir en personne plutôt qu'avec les autres, qui, avouons le, n'avaient pas grand chose à voir non plus, mais le prof se l'est joué tribunal avec assistance publique. Les autres, justement, étaient plus que perplexe, ils n'avaient rien vu d'anormal, y compris celui qui était sur le bateau au moment des "faits" ... j'étais à la fois assommé et énervé intérieurement, je me mettais à repenser à des vieilles circonstances d'isolement que je pensais révolues. Avec difficulté, sans force particulière dans ma voix, je lui ai demandé de m'expliquer à moi personnellement, ce qui lui prenait, ce à quoi il m'a été répondu (avec un air fuyant et dépressif): "ah non, tant pis, maintenant je m'occupe des autres". Et comme par magie, le professeur est parti en imitant un boitement de jambes ... Médusé, un cours foutu en l'air pour le confort psychologique d'un professeur. Ça m'a torturé le cerveau plusieurs jours. Je n'avais vraiment pas besoin de ça, et je me demandais comment c'était possible et si c'était arrivé à d'autres de ses élèves. Dans un premier temps j'avais écrit par mail au professeur d'option pour lui signifier que j'étais inscrit à son cours et que je me pointerais donc comme convenu au dernier cours de l'année, qu'il décide ou non de me noter (réponse négative évidement). Comme je n'étais pas sûr de moi, je demandais souvent conseil à mes proches. Puis je décidais d'en parler à mon professeur coordinateur, voir s'il était possible notamment de raisonner le professeur de l'option ou de m'attribuer l'occasion de rattraper ma note sur une option l'année suivante (c'est ce qui aura été fait, finalement). Un mail a été envoyé au professeur de l'option pour avoir des explications; attention la réponse que mon prof coordinateur a obtenu est hilarante, quelque chose comme: "nous étions en cours, nous avons hissé X sur le bateau, et celui-ci s'est alors jeté sur moi dans un déferlement de haine" ... ça me fait rire aujourd'hui, mais à l'époque j'étais bouche-bée. Ça n'a finalement pas eu d'influence majeure sur ma moyenne, j'ai eu mon semestre, et je n'ai pas souhaité aller plus loin. Mais comme je n'ai pas vraiment eu le fin mot de l'histoire, j'avoue que ça fait partie des histoires qui me sont revenues à l'esprit.

-ces derniers temps, en pratiquant un art martial, j'ai remarqué que j'étais peu à l'aise avec le contact physique (ça doit être dû à mon manque d'habitude avec le contact social mais je me demande s'il n'y a pas quelque chose à voir avec les sensations, le fait que j'y sois sensible depuis l'enfance).
aïkido: c'est très révélateur de comportements une telle activité, je pense. Ces temps ci, comme je réfléchis beaucoup, encore plus que d'habitude, j'ai pu constaté que lorsque notre "sensei" (professeur d'aïkido) nous montre les mouvements à exécuter (qui sont assez subtiles au niveau des placements et surtout très variés, avouons le), je me retrouve d'autant plus dans ce genre de situation où ça m'évoque tout un tas de choses (sur mon comportement, ces temps-ci bien sûre, mais aussi sur des concepts ou sur à peu près tout et n'importe quoi pourvu qu'un lien a été fait et ça part de lien en lien jusqu'à je ne sais où); ça arrive parfois, et quand le sensei nous dit "allez", sous-entendu que c'est à nous d'effectuer l'exercice, je reviens au moment présent et je dois attendre d'observer quelqu'un, un ancien de préférence, pour être sûr du mouvement que l'on doit effectuer parce que pour le coup ... je n'étais pas là. Vraiment, je dois être un as pour être distrait sans bavardage.^^

-En ce qui concerne mes activités créatives, je mis en parenthèse beaucoup des créations musicales que je faisais, pour passer d'avantage à de l'écriture. J'écris des sortes de synopsis, comme pour des films, je m'y sens assez à l'aise car j'ai cette mémoire pleine d'images alliée à des musiques depuis mon enfance, mais plus je me rapprochais de l'âge adulte plus je réfléchissais à des histoires, et avec toutes mes recherches ça s'est enrichi d'un propos. J'ai plein de projets à ce niveau là que je construis comme dans la composition musicale. D'ailleurs j'ai reproduit parfois des thèmes musicaux qui m'évoquent ces histoires et je les y associe, ou inversement, je les compose à partir de ce que m'évoque le propos et l'histoire que je raconte. Je dois préciser, mais je l'ai déjà fait un peu, que depuis mon enfance je me projette dans des situations lorsque je fais ce genre d'activité; plus encore à l'adolescence et l'âge adulte, j'imagine ce à quoi ressemblerait par exemple un quotidien de scénariste ou de compositeur à la tête de ses projets; j'ai développé d'ailleurs une partie de ma philosophie de la "coexistence" dans ce cadre là et j'ai une idée assez clair de la philosophie que pourrait adopter une association qui produit des films d'animation par exemple, fondée sur la vision d'auteur mais avec une carte blanche laissée à cet auteur pour réfléchir sur la manière dont il veut impliquer les autres dans son projet, laissant lui-même carte blanche à l'interprétation de son écriture et alors donnant une idée très précise avec bcp de détails, l'équité s'appliquant par le fait que toute personne au final, peut débarquer avec sa spécialité - réalisateur, musicien, compositeur, scénariste - apprendre des autres dans leur domaine, et surtout, apprendre l'écriture pour devenir l'auteur d'un projet; c'est l'écriture qui serait la référence pour être auteur de projet. De cette façon tout le monde peut expérimenter plein de possibilités et surtout devenir auteur; une façon, à mon gout, d'aborder la liberté dans sa dimension créative.
J'avais des projections moins déterminantes par le passé, cependant, c'est pour ça que je pensais au Ni du ISFP qui vient à l'âge adulte, mais ça reste tortueux pour les fonctions apparemment, qui expriment plus l'intuition et le sentiment; on pourrait encore voir du coté des IN-J cependant.

-Point important quant à mes réactions émotionnelles; j'ai dû pointé quelque part le fait que je suis souvent dans la retenue. Il m'est arrivé (rarement mais, quand ça arrive ...) de me défouler contre les éléments (des objets souvent, et heureusement), après un événement lors duquel j'ai eu une forte inhibition, toujours dans un endroit à l'écart (sauf une fois au collège, où, abattu, j'ai envoyé mon cartable dans une armoire au fond de la classe, sous les yeux de tous, y compris le prof) mais c'était toujours plus tard que l'événement déclencheur; à l'époque je pleurais plus mais j'avais toujours une tendance colérique au fond, je m'arrangeais pour ne jamais pleurer en public. En grandissant, j'ai de moins en moins pleuré, mais les colères sont restées. Ce qui me perturbe ces derniers temps, c'est ma réaction lors d'un enterrement d'un proche: ce n'était pas non plus un de mes parents mais quand-même très proche; avec l'annonce du décès j'avais eu un pic à l'intérieur, mais je ne crois pas avoir manifesté quoique ce soit extérieurement, et pendant la lecture d'une lettre par ma soeur, qui relatait sa vie, elle était en larme et mon père n'a pas pu empêché non plus quelques manifestations de son émotion, alors que pour ma part, je me sentais tout aussi abattu que tout le monde mais il ne se passait rien sur le moment, j'en étais presque énervé, agacé, et je voulais qu'on passe vite à une autre ambiance où l'on pourrais évoquer sa mémoire autrement, dans un endroit moins sombre peut-être. Mais plus tard, et même trois ans plus tard, je n'ai toujours pas pleuré comme une madeleine! J'en ai parlé à ma mère récemment au téléphone, parce que je n'habite plus chez mes parents, et là seulement, j'ai senti qu'il y avait un faible tremblement dans ma voix par moments, que de l'émotion remontait, ça m'a rassuré dans un sens.

-A la maison, comme je l'ai dit j'ai été bcp dans la discrétion, dans un coin, d'autant plus lorsque ma sœur s'orientait (une orientation qui prenait bcp ... bcp de place), ça détonnait sur l'ambiance sonore, c'est le cas de le dire (en plus nous avions une maison espacée où le son va vite d'un coin à l'autre, pour moi qui suis sensible c'était quelque chose). Mes "problèmes" avec la sensation se sont perpétués sous différentes formes mais tendaient à s'atténuer peut-être en ce qui concerne les manies (dans mon adolescence, connaissant le manque de précautions de ma sœur sur certains plans, j'avais même tendance à éviter les objets qu'elle touchait, mais c'est passé). Puis quand elle est partie de la maison, tout le monde a fini à nouveau par être très préoccupé par moi (sauf quelques années avec de lourds dossiers à l'extérieur qui ont fait que je suis resté isolé). Ma mère surtout est redevenue, surtout depuis sa retraite, très attentive à mon quotidien. Dans mon enfance j'avais été très protégé pour les raisons évoquées au début de cette chrono, après quoi on avait essayé de me faire prendre de l'altitude, difficilement, j'ai gardé bcp de passivité, aussi quand ma mère retravaillait j'avais souvent l'impression d'être abandonné car elle était très impliquée dans son travail même à la maison pour préparer des cours ou des ateliers de toute sorte, ou corriger des copies;
Donc ces dernières années j'étais très occupé avec mon cheminement intellectuel et tout le tralala pour pouvoir argumenter clairement sur le monde, et de manière critique éventuellement (l'esprit critique étant inculqué dans le milieu familial) mais j'avais toujours mes attirances très visuelles également; je passais beaucoup (beaucoup) de temps entre Histoire, théories économiques, actu, expérimentations sociales, films et critiques de films (il m'arrivait de passer quelques nuits, et je passais rapidement les moments de repas), j'étais fasciné par les montages visuels (j'ai déjà évoqué ça, dans mon enfance c'était très intérieur et là je le retrouvais à l'extérieur), je m'intéressais à ce que faisaient les "autres créateurs". J'adorais les vidéos d'extrait de film ou de docu, de plus en plus selon leur propos mais j'appréciais surtout la symbiose entre propos et montage, entre le fond et la forme, les bandes d'annonce de film étaient un bon sujet (il m'arrivait d'en relancer que j'avais vu cent fois, façon de parler); en même temps j'exerçais mon esprit critique.
Ma mère mais aussi ceux qui en avaient vent, étaient très impressionnés par ce que je retirais de mes recherches au quotidien. Dans les discussions, quand nous avions des invités, j'étais surtout en retrait mais quand les circonstances (d'ambiance) étaient favorables et que cela coïncidait avec ce qui passait en moi de pensée que j'estimais pertinent quant à la discussion je pouvais m'exprimer, beaucoup plus qu'avant.
Tout ceci impressionnait beaucoup (y compris certaines personnes dont j'étais plus proche dans le milieu associatif, on va y venir) mais mes parents, surtout ma mère, s'inquiétait que je m'oublie un peu, c'est que je prenais un peu la voie inverse de ce qu'on nous demandait de faire le plus dans cette société, mais surtout mon rythme biologique et le rythme social en général n'avaient plus grand chose à voir, les horaires étaient devenues plus que relatives. "C'est très bien, mais il faut que tu fasse quelque chose de ta vie, dehors", disait-elle, "programme des choses comme tu le fais pour tes recherches", "occupe toi de toi".

-Je dois parler d'une amitié que j'entretiens depuis la fin du collège avec une personne; nous avons et sommes toujours de grands amis, mais nous avons des différences de comportement intéressantes je pense. C'est une personne aussi sensible, nous aimons tous deux les activités de nature (pour leur cadre), mais lui est très très sportif, en quête de sensations physiques, ces derniers temps je suis devenu plus intellectuel. Il m’apparaît plus sentimental que moi mais je crois que c'est parce qu'il est sans aucun doute un extraverti, bien que timide; il exprime souvent ses sentiments, et on voit chez lui une certaine précipitation ou impulsivité dans le jugement, tandis que je suis nettement inhibé, je préfère ne pas intervenir dans des discussions même si j'ai un avis, soit à cause de l'ambiance trop éprouvante qui me dissuade soit par bouillonnement intérieur (l'ambiance intérieure si on veux^^), et je ne suis pas autant que lui à la recherche de contacts.
Lui ne se positionne pas du tout, il cherche plus l'amusement et je vois bien que les engagements sociaux le mettent mal à l'aise (il a essayé une fois, une association, mais s'en est séparé en disant que lorsqu'il s'adressait à des gens au nom de l'association et que ces derniers le rejetaient il avait l'impression de se voir lui-même agir). Ces derniers temps je m'inquiète, car je le trouve de plus en plus conventionnel, ce qui n'était pas autant son cas avant (ou alors c'est moi qui était tout aussi à l'ouest). Il avait et a certainement toujours une sensibilité et une forme d'empathie qui le poussent parfois à agir d'une manière que je n'oserai même pas moi même, mais c'est plus spontané, (par exemple la vue d'un clochard handicapé lui a inspiré le besoin spontané d'aller dans un supermarché acheter tout un sac de nourriture; j'ai participé, avec ma passivité habituelle, mais il était à l'origine de cet acte et c'était sur un véritable coup de tête; car pour le reste, il ne cherche pas à avoir une conscience plus large, j'ai même l'impression qu'il fuit tout ça. Parfois il a un coté tête en l'air et maladroit que je n'arrive pas à surmonter, et ça provient sûrement de cette impulsivité qu'il a (par exemple, je lui avais assuré que les vendeurs d'une grande surface auraient dû lui fournir une garantie, que c'était grave s'il lui arrivait un problème; il s'est contenté d'un "mais faut vraiment toujours critiquer?", c'était bien ma veine, moi qui me retenais souvent, et pour le coup j'ai préféré ne pas trop insister non plus ce moment là). Même chose, concernant par exemple la nourriture, je lui avais une foi offert une pomme, que je lave toujours étant donné qu'elle vient d'un endroit où elle a été longtemps entreposé (comportement qui provient de mon éducation), j'ai eu droit au même genre de réaction impulsive, il était ahuri que je la lave et ne m'a d'ailleurs pas laissé le faire, la pomme finissant directement dans sa bouche, sans aucune question posé sur sa provenance. Remarque intéressante: au restaurant je suis toujours celui qui met un siècle à choisir mes plats, pour accélérer je me sens souvent obligé de faire par élimination. De mon coté, je n'arrive pas à lui exprimer pourquoi j'accorde autant d'importance à toutes mes préoccupations ne serait-ce que sur l'Histoire et l'actualité, il voit ça comme un simple centre d'intérêt, une occupation qu'il n'a pas, quelque chose d'intellectuel, quitte à devenir maladroit. Une fois, j'ai voulu lui expliquer en parvenant à prendre au fond de moi ce que j'avais de passion, j'étais calme, enthousiaste, et je percevais comme jamais au fond de moi les choses, je voulais lui expliquer le rôle qu'avait joué certains ancêtres dans l'Histoire passée, en quoi je m'en sentais redevable, mais il est un peu tête en l'air (je crois) et m'a finalement envoyé un franc "je m'en fou, ça m’intéresse pas", ça m'a choqué, je suis resté à bout de souffle pendant plusieurs secondes (il n'avait pas compris pourquoi, ce qui m'a étourdi d'autant plus).
Avec du recul je pense comprendre sa difficulté, le fait qu'il ait du mal à se concentrer ne serait-ce que sur quelques lignes écrites, mais je crois qu'il a fini par aller très loin au point de se désintéresser complètement de ce qui se passe dans le monde, à moins d'y être confronté personnellement; il a fini par chercher beaucoup trop de divertissement. Là encore, j'ai essayé sur ce terrain de stimuler des "intérêts" pour des choses importantes via des divertissements comme le cinéma, mais c'est pareil, il a fini par me demander que lorsqu'on est ensemble on ne voit que des choses légères et essentiellement distrayantes. Du coup je ne sais vraiment pas quoi faire et je m'inquiète quand je vois qu'il se retire de toute position globale, surtout quand il me présente des personnes (qui pensent en parlant et avec qui il parle de tout et de rien, essentiellement) qui en viennent à tenir des positions intenables (selon moi); j'ai peur que ce genre de personnes l'influencent dans sa vision du monde et l'encouragent dans une voie très individualiste (au sens courant du terme) parce que je sais que par son refus de chercher l'information, par son absence de recul, il est exposé aux opinions en l'air et je l'ai déjà entendu parfois se poser des questions plus que limite en matière de préjugés, ce qui ne ressemble pas à qui il est dans son fort intérieur. Je ne pense pas que ce soient des choses qu'il prenne plus au sérieux que le reste, ce ne sont que des questions, mais c'est exactement comme ça, il se retire de toute position personnelle vis à vis de la vie sociale et politique, préférant s'afficher gentil avec tout le monde, puis il fait confiance sans recul, jusqu'à ce qu'il soit confronté personnellement à un problème et là son coté impulsif prend le relais. Maintenant j'avoue avoir de la nostalgie pour les activités sportives et de nature que nous avions, car ça devient les meilleurs souvenirs et je n'aime pas l'ambiance qui règne lorsque ... (bref, je vais tourner en rond si je continue ...).

-Voilà ici un point très important: L'année où j'ai fini ma licence, mon ami, sous l'initiative d'une de ses connaissances ancienne du lycée qui avait fait du droit, m'a entraîné à un tournage dans une association (tournage contre la peine de mort). Par la suite, j'ai participé à des manifestations et d'autres événements. Remarquez que mon point de départ est encore passif. Mais j'avais fait toutes ces réflexions personnelles, j'y voyais plus clair dans la société et je faisais à ma manière l'engagement de conscience et d'actes qui découlait naturellement de l'état d'esprit dans une partie de ma famille. Un membre très actif de l'association (que je vois maintenant un peu comme un ENFJ ou P remarque, je ne suis pas encore tout à l'aise avec ces notions), m'a approché, il avait remarqué mon implication (passive) dans plein d'activités (normal comme j'étais très disponible à cette période), puis ma culture et ma réflexion très développée, et on a fait beaucoup de permanences (avec pétitions) lors de concerts et festival de musique - ça tombait bien, je trouvais génial de pouvoir allier milieu culturel musical et l'impulsion d'engagement que j'avais à ce moment là (bon sauf que la plupart des gens qui viennent s'éclater à un concert, généralement, ne s'attendent pas à ce qu'on vienne leur parler même trente secondes des problèmes du monde qu'ils peuvent régler facilement, j'ai appris à entendre tout ce qu'il fallait entendre et il faut dire que j'étais bien formé pour en prendre dans la figure vu mon vécu personnel^^). Il fallait respecter l'opinion des gens abordés et ne pas trop insister. De plus, j'appréciais d'avantage le fait que l'on ne s'adressait pas à une assemblée de personnes mais à des personnes concrètes (plus inter-personnel), et mes convictions me donnaient le carburant suffisant pour dépasser largement mes appréhensions de contact physique. Ça a été d'excellents exercices dans lesquels j'ai acquis une certaine habitude et décontraction apparente ("certaine", il ne faut pas pousser non plus). Je suis allé à une réunion de groupe un jour, fort de toutes ces expériences, et j'ai été surpris par les circonstances (on nous demandait de nous présenter un par un, question pratique, et ma raison était d'accord mais le reste se mettait à s’affoler quelque peu, intérieurement, devant cet exercice fatal :d). Les présentations se faisaient à un rythme considérable, les regards se tournaient dangereusement et de plus en plus vers le coin où je me trouvais, et entre temps, je me suis fait une rapide improvisation intérieure pour trouver comment dire ça bien (parce que je suis souvent déçu et perturbé après coup quand je remarque tout ce que j'aurais pu dire^^), et je l'ai fait: en gros, j'ai clairement dit que la raison pour laquelle j'avais atterri dans cette association était nettement moins intéressante que celle pour laquelle j'y étais resté (ce qui a fait rire, ouf, l'ambiance est bonne), l'air de dire que j'étais plus dans la suite que dans l'initiative, et j'ai expliqué que je trouvais dans cette association, sur le fond, quelque chose que je trouvais solide, d'abord une approche universelle avec une référence théorique très claire qui me plaisait de par la part des choses qu'elle faisait en matière de droits (particuliers et ... sociaux), une présence dans bcp de pays du monde et une approche concrète au cas par cas qui correspondait bien avec chaque article de la théorie, et une indépendance financière vis-à-vis des institutions. Ensuite, j'ai exprimé en quoi je trouvais du sens dans ce que nous faisions ici, au regard de l'Histoire humaine (j'avais ma période très théorique mais que je liais à la mémoire aussi dans le milieu familial), j'expliquais ce qu'impliquait pour moi et ma génération les actes de certains de nos grands-parents qui n'ont, eux, pas pu choisir les circonstances dans lesquelles ils ont dû survivre et se positionner (guerres mondiales), que aussi nous pouvions nous sentir redevable et perpétuer sous les formes adaptées l'état d'esprit qui est né après cette époque, que je trouvais que c'était la bonne voie, etc, et surtout j'ai trouvé à dire en quoi dans le vécu de l'un de mes grands-parents il y avait des thèmes que je retrouvais en plein dans les positions de l'association (pour l'énergie, pour l'éducation, pour la nourriture, ...). Dans ma nouvelle ville, j'ai essayé de recontacter cette association et il y a du bon qui se profile. Lors de la dernière réunion que j'ai faite, évidement, je débarquais, il y avait des rapports et des lancements de dossier, je me sentais un peu inutile et pas très à l'aise, puis ont été abordés des sujets qui m'ont amené vers l'implication, je vais faire une petite formation pour le "pétitionnage", etc ... après la réunion j'ai une fois encore longuement discuté avec une personne qui avait apparemment un bagage en économie, socio, psycho, et plein de choses, on a pu discuter également de la ville (comme j'étais novice depuis peu). Ça promet.
Mais j'ai toujours un peu tendance à mettre de la distance dans les relations quand je suis dans une période d'incertitude et d'orientation comme maintenant, je ne veux pas avoir à donner une impression flou de ce que je suis en train de faire, je préfère m'affirmer quand je suis au clair, et je pense vraiment avec conscience à ce que ça peut produire d'incompréhension vis-à-vis des autres qui pourraient se demander pourquoi je ne prends ou ne donne pas de nouvelles par exemple (je travaille là dessus pas mal en ce moment).

-Ces derniers mois, j'ai enfin réussi à mettre un nom sur ma démarche philosophie; je pensais juste me balader au grès de mes questionnements et définir petit à petit ma vision du monde au fur et à mesure des changements, mais j'ai finalement abouti à un système ouvert qui est cohérent et qui a trait - oh surprise - à la "Coexistence". Je me suis rendu compte que c'était aussi tout à fait cohérent avec mon vécu personnel, jusque dans ma quête de clarté (qui n'est pas toujours évidente), le fait d'avoir nourri beaucoup d'incompréhensions surtout. Et j'ai vraiment envie d'intégrer tout ça dans mes projets créatifs, ce dont j'ai de grandes idées; cependant, je me sens obligé de concevoir encore ces projets comme secondaires, malgré le fait que j'ai une idée plus claire de ces projets que de ce qui me permettrait vraiment de vivre; je ne suis pas convaincu que ça me ferait vivre, et d'ailleurs je veux éviter, si possible, d'avoir à en vivre, connaissant les contraintes que cela produirait non seulement sur ma vie mais aussi sur le contenu, question de liberté créative et personnelle. J'espère, à terme, que ces projets constituent le tiers de mon temps quotidien (alimentaire, associatif).
Niveau relation, je suis encore plus isolé car je ne suis plus dans le circuit scolaire et pas encore tout à fait au boulot (sauf périodes); il y a les cours d'aïkido éventuellement où je vois du monde et je vais sûrement me réinscrire l'année prochaine.

-Je me suis surpris, sur les conseils de ma sœur, à inviter spontanément des inconnus à une sortie ciné (par le biais d'un site web, il ne faut pas pousser non plus^^), par deux fois je l'ai fait, sans savoir qui s'intéresserait à cette sortie. La première fois fut satisfaisante, il n'y avait qu'une personne mais nous avons beaucoup parlé (circonstances favorables, il faut dire, d'autant plus que la personne était calée sur des sujets que je maîtrisais aussi).

-Récemment, aussi, je me suis pris au jeu d'aller à la rencontre d'une multitude d'artistes qui exposaient dans toute la ville, (à pied en marchant, juste avec un plan). Le but: je voulais discuter avec eux, de leurs œuvres! Pas de grande appréhension, le cadre est défini, tout était fait pour ça, les contacts sont inter-personnels, pas d'assemblée. J'ai passé un excellent festival. J'ai même remarqué que certains artistes n'aimaient pas particulièrement parler de leur œuvre et préféraient laisser surtout leurs visiteurs regarder tandis qu'ils allaient fumer une clope; d'autres étaient très (trop) bavard avec certains visiteurs et je ne trouvais pas le moment pour m'adresser à eux (plus long et laborieux donc). Enfin, il est arrivé quelques très bons moments où j'ai pu discuter longuement, sur la forme et sur le fond de leur arts mais aussi sur la forme et le fond des choses en général, y compris de manière plus approfondie (hors domaine artistique).

-Niveau mode vestimentaire, bien je n'ai jamais été dans le suivi des modes. Il y avait cette même passivité de ma part, du coup on me faisais souvent des cadeaux de vêtements dans les fêtes. Puis j'en appréciais certains plus que d'autres; je ne suis vraiment pas shopping. Par contre, au lycée, et encore après, je me souviens que j'aimais vraiment certains look que j'avais; auparavant j'étais plus "sport", couleurs très sobre, j'évitais le blanc même si j'en mettais parfois en tee-shirt par exemple, pour l'été ou les activités à l'air libre. A l'université j'aimais bien les jeans avec en haut des couleurs vert-sobre (sous forme de surchemise ou de veste). Aujourd'hui, surtout en été je peux mettre du blanc en bas et en haut (à moins que je compte aller manger quelque part entre temps, je n'aime pas me tacher^^), je suis assez "précieux" avec les choses (pas trop de mains dans la boue) d'ailleurs je me suis amusé à constater que dans ces circonstances certains de mes vêtements comme ça font un peu ying yang: soit tout blanc avec seulement des chaussures noires (:xd); En aïkido, j'ai un kimono tout noir avec ... juste la ceinture blanche, je dois être le seul comme ça sur le tatami, et ce n'était pas un choix (l'argument était purement pratique, ma sœur avait fait du self-défense dans son adolescence et on a recycler le kimono) mais j'aime beaucoup et d'autant plus maintenant que j'y ai mis cette réflexion. Après coup il y a un coté "distance" sur le milieu social que j'entretiens même dans des endroits que j'aime bien, c'est comme si j'essayais d'assumer les circonstances de mon vécu mais de ne pas m'enfermer^^

Bon, voilà beaucoup d'informations déjà. Ces derniers temps on m'a souvent répété dans ma famille que je devais vraiment choisir quelque chose de concret à faire, même provisoire, (parce que je crains d'être enfermé quelque part où je pense qu'il me serait difficile de m'adapter à long terme). J'espère pouvoir clarifier mon comportement, à l'aide des critères du MBTI entre autre, mais je suis ouvert à tout outil pratique qui permettrait de mettre en valeur quelque chose que le modèle ne contient pas. Outre l'expérience que j'ai essayé de relater et la réflexion que j'ai fait sur moi-même, je me suis par exemple intéressé à la caractérologie récemment, toujours sans exclusivité, et je continue mes interrogations personnelles. J'attends vos réponses avec impatience!  Smile

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 16:16

Je suis désolé, j'ai abandonné à la brique de lait...

Ton récit est "baclé", surchargé, ... je n'aime pas du tout, désolé je ne peux lire davantage...

(Tu as une faute grossière par paragraphe en moyenne, certaines changent même le sens des phrases...)

Tu veux nous noyer sous les détails, tout ce qui t'arrive dans la vie... n'aide pas à évaluer ta personnalité ... (l'histoire de la brique de lait sérieux ...)

Tu as fais de beaux posts avec un F (alias romancé) soigné,
Je sais pas quel effet de style tu as tenté de faire, mais c'est raté!

Citation :
merci pour l'accueil! INFJ est une hypothèse oui, surtout que il y a ce Ti qu'on m'observe parfois et que les gens ici n'ont pas encore réussi à placer,

Citation :
qu'elle est bien INFJ en ce qui la concerne. Pas pour le cliché du prof sentimental, littéraire, et un peu psychologue avec les gens (bon, il y a un peu de ça aussi) mais surtout que je lui ai évoqué une par une les fonctions Ni, Fe, Ti, Se

Tu insinues donc te penser INFJ car tu as du Ti (qui est démontré juste après par toi meme que c'est seulement le tertiaire du INFJ.
C'est incohérent selon moi.... (on ne se type pas par rapport à son tertiaire...)
(Je maintiens... que le Ni et Fe chez toi... n'ont aucun sens logique m'enfin...) ps: l'argumentaire lié a cet argument est dans mon/mes posts précédents...


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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 16:39

Bien sur qu'on peut typer par rapport à tertiaire. Si on sent la présence d'une fonction mais qu'elle ne semble pas fondamentale, et qu'on a l'orientation de l'individu (extraverti ou introverti) on peut très bien déterminer sa tertiaire, ce qui réduit à deux les types possibles. (Et aide profondément à typer)

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 16:50

hard a écrit:
Bien sur qu'on peut typer par rapport à tertiaire. Si on sent la présence d'une fonction mais qu'elle ne semble pas fondamentale, et qu'on a l'orientation de l'individu (extraverti ou introverti) on peut très bien déterminer sa tertiaire, ce qui réduit à deux les types possibles. (Et aide profondément à typer)
Je n'ai pas dit qu'il était impossible de typer quelqu'un de par son tertiaire...

C'est juste qu'il est pas plus cohérent de définir d'abord sa dominante/auxiliaire ?

Quand tu types quelqu'un tu commences par sa tertiaire ? ... (surtout pour un jeune de moins de 25 ans ?) (ca m'intéresse)

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 17:19

Bon, je dois bien avouer que...
Voilà quoi.

Je sais pas si une accumulation de faits et d'anecdotes pas vraiment hiérarchisés soit si pertinent pour trouver son type... Et puis, c'est très long surtout o.o' c'est pas du tout commode pour nous, ça devient difficile de t'aider...

En quelques mots, quels sont les types avec lesquels tu hésites et pourquoi ? De ce que j'ai (très) rapidement survolé, tu sembles t'identifier à Rousseau, pourquoi ? Smile

Relis les descriptions des types qui peuvent te concerner, et essaie de t'orienter non pas vers celles qui te correspondent vaguement ou superficiellement, mais vers celles qui te correspondent plutôt... douloureusement Smile (grosse gifle ma première lecture de la description de l'ENFP). A toute première vue, tu sembles IF en tout cas Smile

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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 17:26

no comment, Dorloth, j'avais fait une jolie réponse bien appropriée, ... puis une touche du clavier (je ne sais laquelle) a dérapé et ... la page précédente s'est affichée ...
Du coup, il reste "sans rancunes", mais ça ira j'ai la flemme de tout refaire.   Smile

Oui, apparemment il y a des cas où les auxiliaires des gens sautent, en certaines proportions du moins (c'était pas le cas pour TiTi?) et je crois que tout un topic sur le sujet a été lancé ces jours ci, j'ai un peu parcouru.

Mais pour l'instant ce qui semble coller le plus est INFP 6, peut-être un peu de 5 en renfort, surtout en grandissant, mais beaucoup de 9 et aussi, selon l'intuition de Zoga, un peu de 3 ici et là.
INFJ, j'ai expliqué que ça semblerait plus être ma mère, et je vois une bonne hypothèse ici pour l'influence Ti que j'en aurais reçu, en secondaire certes, parce que ayant été beaucoup protégé dans mon enfance pour les raisons que j'ai évoqué j'ai eu beaucoup plus à faire à ma mère.

Bon allez, je remets un peu de ce que j'avais écrit mais dans la précipitation ça sera dépourvu du sens de l'humour et de la réelle satisfaction que j'y avais mis; je poste dans des horaires particulières de la journée, pas d'internet chez moi, et c'est bâclé oui, car pas de relecture (pas le temps) mais plus tard on pourra faire des rééditions ensemble, Dorloth, puisque nous assumons tout deux de faire de grossières erreurs dans nos posts, apparemment. Mais sinon ton avis sur le fond m’intéresse tout autant sinon beaucoup plus que celui sur la forme, car c'est un peu le but initial. Bref sans rancune.  Smile

Aléaphile a écrit:
En quelques mots, quels sont les types avec lesquels tu hésites et pourquoi ? De ce que j'ai (très) rapidement survolé, tu sembles t'identifier à Rousseau, pourquoi ?
Tout est écrit. Mais pour résumer les 4 types sur lesquels j'hésite sont dans l'ordre: INFP, INFJ, ISFP, INTP (c'est l'ordre avec les nouveaux avis qu'ont apporté certains des forumeurs.
Je m'excuse vraiment pour la taille, je comprends bien la difficulté, c'est que j'ai vraiment peur de l'absence d'informations utiles (parfois elles me viennent après le post), et de l'incompréhension aussi, je veux donner un champs d'informations le plus large pour faciliter dans le peu de temps que j'ai l'étude. Mais en résultat ça augmente aussi considérablement la taille, j'ai pas trouvé d'autre solution. Il se peut que des détails soient moins importants, mais j'encourage à tout lire parce que je rédige beaucoup et je n'ai rien écrit qui ne me faisais pas penser au Mbti.

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Dernière édition par Greenbat85 le Ven 27 Juin 2014, 17:42, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: J'hésite entre 4 types! J'hésite entre 4 types! Icon_minitimeVen 27 Juin 2014, 17:30

C'est surtout dans le cas où la dominante est difficile à trouver. Le truc, c'est qu'elle n'est pas forcément évidente, parce qu'elle fait partie du fonctionnement "naturel" de l'individu. C'est l'équivalent d'une paire de lunette avec des verres colorées : la personne concerné doit faire l'effort d'enlever les lunettes pour s'apercevoir de la coloration de ses verres, et ce n'est pas forcément super simple de l'extérieur de déterminer la dite couleur.

De plus, dans le cas d'une tertiaire vraiment visible, ça peut signifier que l'auxiliaire est refoulée, ce qui rend plus complexe le fait de la déterminer.

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