.

Alors autant etre honete, tout ce dont je parle n a qu une seule origine, c est mon imagination, enfin plutôt ma faculté à empiler des tas de trucs qui n ont apparement aucun lien.

Bon, après, quand tu t aperçois que la construction que tu fais trouve un écho chez quelques uns, que tu n as jamais croisé de ta vie, c est clair que je kiffe, et meme grave.

Alors si en plus je trouve que mes méthodes farfelues ont des résultats dans la vie de tous les jours, sérieux ça me conforte, même si on est que 2 sur terre, j en suis heureux.

Un jour je publierais ma vision du bordel, mais pour l instant c est pas encore complètement abouti.

Merci GreenMo'

Le transurfing c est cool comme nom, nettement mieux choisi que les points cosmos, mais tout aussi enrichissant.

On dirait du bon gros solipsisme ce truc.
A mon avis ça a des applications partielles, mais le monde n'est pas fait que de nos représentations mentales, faut pas abuser. On pourrait rapprocher ça de http://fr.wikipedia.org/wiki/Pragmatisme avec William James par exemple:

Son postulat était que nous faisons le monde en nous y mouvant, dès lors que nous impliquons nos croyances dans nos actes. L'exemple le plus typique, est celui de la balade en forêt;
Conditions initiales: je cherche mon chemin au milieu d'une forêt.
-Croyance 1: je crois que je suis perdu, je cesse de chercher, et effectivement je suis perdu.
-Croyance 2: je crois que si j'avance je trouverai la sortie de la forêt, et effectivement j'ai fini par sortir de la forêt.

Spoiler:

Finalement ça a un peu à voir avec la dichotomie fatalisme vs. optimisme. Mais c'est loin de tout faire, ça nous dit simplement que si on se prédispose mentalement à nous en sortir, on augmente effectivement nos chances de nous en sortir, tandis que si on part déjà perdant on a de grandes chances de ne pas aboutir.

Une autre application, selon moi, est dans la manière que l'on a de nous représenter notre environnement, la société. Cela va naturellement influencer nos actes, mais uniquement influencer (et je trouve que l'on peut d'ailleurs faire un lien avec le MBTI; recueil et traitement de l'information).
Par exemple, si une portion suffisante de la population se persuade que la société fonctionne naturellement sur la compétition, et qu'il en découle que les individus doivent s'affronter radicalement sur le terrain de la survie, elle ne va pas se démener pour emprunter une autre voie, et effectivement la compétition sera l'ordre des choses.
Je crois qu'en d'autres termes, cette normalisation d'une portion du réel (où si "x fait y" alors "x doit faire y")  implique un sophisme naturaliste, et c'est aussi une forme de pragmatisme (mais un peu néfaste à mon avis).

Je rapproche aussi cette réflexion de la pensée de Spinoza sur l'instrumentalisation de la tristesse (et/ou de la moquerie) par les tyrans. Ce qui nous augmente dans notre puissance d'agir est ce qui augmente notre joie. Mais il y a aussi des joies passives, virtuelles, qui peuvent tout autant être stimulées/instrumentalisées. Elles font même très bon ménage avec le pessimisme décrit plus haut, car elles constituent de formidables outils de diversion (distractions, consommations en tout genre).

GreenMo' a écrit:

Vadim Zeland, ancien physicien quantique russe

Je suis peut-être méfiante mais je voudrais bien voir ses diplomes ^^
Je suis allée lire, et le vocabulaire qu'il emploie a tout de la dérive sectaire, je cite : "C’est un savoir ancien qui nous a rejoint après des millénaires. Ce savoir m’a été donné, et je le reçois encore de façon transcendantale. (...) La seule personnalité que je pourrais nommer mon professeur est l’Observateur - c’est un des gardiens du savoir ancien qui un jour m'est apparu en rêve. Après cela j’ai reçu un flux d’informations.(...)Il convient de préciser que ce savoir n’est pas destiné à tous. Tout le monde n’est pas prêt à l’accepter". (Aie confianssssse, croie-en moi !).
Enfin, mon avis n'engage que moi...

En revanche sur le constructivisme, Paul Watzlawick est une saine lecture, surtout "l'Invention de la réalité" chapitre "les prédictions auto-réalisatrices".

GreenBat85 : Ce n'est pas ce que j'en ai tiré. Je déplore moi-même les doctrines individualistes, voire même matérialiste, mettant l'Homme (ici (le solipsisme) encore pire, l'ego individuelle)  au premier plan en niant toute dimension supérieure à lui. Et puis je me suis remis en question, je ne suis pas là pour défendre ce truc, c'est pas le but que de créer des "fidèles", partisants, ou un mouvement qui y serait consacré, car c'est contraire à l'étique même de "Transurfing". D'après ce que j'ai lu un peu le début du 1er livre trouvable sur internet. En lisant un peu plus tu verrais que c'est pas exactement ça. Ce n'est pas une invitation, juste pour le dire.

Ça répond un peu à ton message Selhermine, et tu te trompes en lui prêtant des intentions comme celles-ci. Pourquoi tu ne cites pas le passage où il dit que sa personnalité n'a aucune importance ? Et puis le livre ne parle pas de physique quantique alors sa formation initiale n'a aucune importance.

Je ne dénonce rien de particulier. Je donne seulement mon avis sur ce que ça m'évoque.

Citation :

Aujourd’hui la science étudie ce qui est reflété dans le miroir, tandis que l’ésotérisme essaie d’entrevoir ce qui se trouve de l’autre côté du miroir ?

Transurfing en tant que doctrine ésotérique donne une réponse possible à cette question : de l’autre côté du miroir se trouve l’espace de variantes, une structure informationnelle qui détient les scénarios de tous les courants d’évènements possibles.

ça ça fait très théorie quantique, avec un additif sauce ésotérique. Après pourquoi pas, il y a des tonnes d'approches dites "spirituelles", "ésotériques", qui ne font de mal à personne, mais ça utilise parfois des phrases un peu trop affirmatives en plus d'être contradictoires lorsqu'on dit qu'aucune vérité ne peut être vérifiée. Parce que à partir de ce postulat, on ne peut plus dire que toutes les théories sont juste, et par ailleurs c'est tout à fait constaté:
La théorie de la Terre plate a été depuis bien longtemps contredite; on ne peut pas dire que personne n'a jamais tort.

Pour autant, je n'ai pas dit que c'était complètement à coté de la plaque; seulement que ça utilisait des postulats et un vocabulaire scabreux. Et ça doit bien avoir des applications mais partielles, parce que l'expérience, bien que mêlée de nos perceptions, finit par nous révéler si ça fonctionne ou non, au grès de l'élargissement de notre champs de conscience et au regard de nos moyens pour le mesurer.
Pour ma part, en terme de rapport à la réalité je serais donc "co-constructuraliste", c'est à dire que nous héritons de conditions dans lesquelles nous baignons (des structures) et aussi nous sommes faits de structures (en tant qu'organismes); nous sommes faits par ces structures et nous les faisons partiellement, rétroactivement, en agissant dans le monde (par construction), tout en interagissant le plus souvent les uns avec les autres êtres et choses (donc co-). Et j'utilise généralement le terme de "coexistence" pour englober tout ça.
Je ne crois pas au reflet parfait du miroir par la science, mais à des instruments de mesure divers pour une seule et unique Substance (l'Univers), et arrivé un certain niveau du réel, je crois à notre implication dans sa détermination. Nous sommes des agents du vivant, en quelque sorte, évoluant tout autant que notre environnement évolue, grâce à nous et/ou à d'autres facteurs (l'ensemble des lois de la Nature).
Dans ce schéma, nous donnons généralement du crédit aux théories que nous construisons lorsqu'elles nous donnent un confort, un repère dans le monde, qu'il soit très proche de l'ensemble des structures ou trop abstrait (là je me met en mode pragmatique). C'est pour ça que pendant des siècles on a accepté que la Terre était plate, alors que manifestement ce n'était pas le cas (mais ça ne nous dérangeait pas parce que nous n'agissions pas à ce niveau du réel; la totalité de nos actes se faisait sur le sol terrestre). Bon l'autre raison de cette acceptation c'est aussi parce que si on disait le contraire on finissait en pénitence (ou pire) hein, mais c'est pour dire. Nous donnons du crédit aux théories tant qu'elles nous donnent l'impression d'expliquer notre condition et que nous ne sommes pas confrontés à des objections (ou que l'on s'arrange pour ne pas les voir ...). Par dessus ça, je choisis la confrontation avec les nouvelles informations/observations/déductions (dans un effort de conciliation du rationaliste et de l'empiriste), parce que j'y vois un élargissement de mon champs de conscience, et une préservation ou une augmentation de ma liberté, cela pouvant déboucher sur de nouvelles possibilités d'agir et de penser. L’expérience, même si elle est forcément mêlée de perceptions particulières (conditions biologiques, langage, culture, pensées ...), vient donc compléter et parfois remettre en cause ma connaissance.
Tout ça c'est pour se repérer dans le monde, avec tout le monde, un langage issu des sciences naturelles et sociales.
A coté de ça, ou plutôt au niveau de nos productions en tant qu'agents du vivant, nous avons la poésie, les arts, l'expérience religieuse (impossible à retranscrire en mots) et tout ce que notre créativité peut produire de génial, et qui fait aussi partie du réel.