A la demande d'Arkansas, je créé le topic.
Nous recherchons expériences de vie, conseils etc... à tous les Fi inf. Le but est de pouvoir vivre avec ce Fi inf , mais comment

Merci Bob, c'est vraiment un sujet sur lequel les informations sont rares!

- Comment le développer? (de manière concrète et pratique)
- Comment traverser le moins douloureusement possible une crise de Fi?
- Comment tempérer le Fi lorsqu'il n'est pas approprié (ex on est au boulot, là, il est nécessaire de revenir au mode Te)?

J'ai le sentiment d'avoir développé Fi pendant mon enfance, en lieu et place de ma secondaire naturelle Fe. Du coup ce Fi, un peu mal placé, a contribué à me présenter aux yeux de mon entourage, et des autres en général, comme quelqu'un d'extrêmement introverti (avec tous les stéréotypes de timidité, renfermé...que cela peut engendrer). J'ai maintenant un peu plus de recul la dessus, et j'arrive à mieux contrôler les tensions générées par Fi et Fe simultanément (un peu comme si ces deux fonctions se faisaient la guerre).

du Fi et du Fe en même temps ?

c'est mon analyse (mais elle se limite à mon experience et je peux me tromper)

Bien sur qu'on peut développer Fi et Fe en même temps. Ca semble tellement évident. Selon une "école" c'est impossible, par exemple chez un enfp, Ne + Te donnerait l'illusion du Fe.
Mais le mbti est une matrice simplificatrice de la psyché, tout le monde a un peu de toutes les fonctions. Je pense que j'ai un Fe solide. Mais un Ni fatigué...

Je divague.

Un truc qui marche bien pour développer Fi, c'est de chercher le mot juste sur l'émotion que l'on ressent. Quand tu sens que ton Fi inférieur te dépasse, essaye de définir QUELLE émotion tu as ressenti précisément (haine, colère, déception ? Joie, enthousiasme, tendresse ? etc etc). Et quel fut l'élément déclencheur de l'émotion.

ça sert à rien de développer son Fi. Chacun est comme il est.

on progresse.

Pour progresser, faut accepter d'avoir un Fi inf. Et développer son Te dans le bon sens.

T'essayes d'être parfait ?

Ca n'existe pas la solution miracle pour venir à bout de son inférieure (l'expression est très mauvaise d'ailleurs), c'est une histoire de longue haleine d'équilibre des opposés, ça demande énormément d'années, mais SURTOUT des expériences, et la plupart du temps des crises. Un vieux ESTJ de 70 ans peut n'avoir rien compris de son Fi si dans sa vie il n'a jamais fait l'effort d'essayer de le comprendre, comme une femme ESTJ de 40 ans qui bosse dans un hopital, qui a vu la souffrance humaine, a su la comprendre, pourrait développer son Fi... Ecouter son inconscient est très difficile, ça demande de savoir briser sa carapace consciente par moment, abandonner l'image que l'on voudrait donner au monde, à soi. Perso, c'est toujours sous la contrainte d'événement extérieurs que je fais manifester mon inférieure, et surtout après mes crises existentielles, où cet équilibre se crée pendant quelque temps... En gros pour les Te, fermez les yeux, essayez au moins d'imaginer votre ressenti, oubliez les impératifs extérieurs, et surtout, quand vous croyez avoir touché le but, c'est là qu'il faut vous rendre compte que vous avez totalement échoué et qu'il faut tout recommencer... La montagne est très dure à gravir.

Décidément il y a encore beaucoup de choses que je ne comprends pas dans le fonctionnement du Fi.

Je suis une personne toujours très optimiste et je vois toujours les portes de sorties, je visualise les différentes options qui se présentent même dans les situations compliquées qui minent et font perdre leurs moyens à la majorité des gens.

Pourquoi dès que se pointe le Fi je suis envahie par du Spleen?!!! Une sorte de tristesse bidon, un état d'apitoiement lamentable qui se nourrit de lui-même. C'est moche.

Est-ce que c'est parce que j'en suis aux prémices???

Est-ce qu'il est possible que mon Fi soit toujours négatif comme ça?

Est-ce qu'on peut inverser la polarité si oui, comment???

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Bah c'est bien le spleen. Faut juste se laisser aller.

Arkansas a écrit:

Pourquoi dès que se pointe le Fi je suis envahie par du Spleen?!!! Une sorte de tristesse bidon, un état d'apitoiement lamentable qui se nourrit de lui-même. C'est moche.

Fi c'est un peu comme un enfant, s'il pleure et que tu l'écoute pas, il sera encore plus triste, accorde lui une oreille attentive...

µ Cephei a écrit:

Arkansas a écrit:

Pourquoi dès que se pointe le Fi je suis envahie par du Spleen?!!! Une sorte de tristesse bidon, un état d'apitoiement lamentable qui se nourrit de lui-même. C'est moche.

Fi c'est un peu comme un enfant, s'il pleure et que tu l'écoute pas, il sera encore plus triste, accorde lui une oreille attentive...

Ouais.
Je crois que je ne suis pas encore habituée au Fi.

Guineapig a écrit:

Bah c'est bien le spleen. Faut juste se laisser aller.

Désolé mais je ne vois pas en quoi x)
Comme l'a dit Arkansas, non seulement c'est désagréable, mais ce sont des moments plutôt pathétiques où se laisser aller ne mène qu'à s'embourber dans une sorte de spirale malsaine.
Je dirais que dans l'optique de surmonter tout ça, je ne vois pas tellement d'autre solution que d'aborder le problème d'une façon qui ne permettra pas de tomber dans ce genre scénario. C'est à dire, cerner le problème et accepter le fait que certaines choses puissent être douloureuses, mais ne pas se laisser abattre et garder à l'esprit que c'est en agissant qu'on change les choses, pas en se complaisant dans le malheur. C'est en premier lieu un état d'esprit, mais on se rend vite compte que chaque victoire durement gagnée vient renforcer ce sentiment et a un pouvoir incroyable sur notre potentiel et notre volonté d'avancer.
Du moins je vois les choses comme ça.

Le Fi c'est un peu ça

Bonne référence L ^^

Je vomis. Je veux être ESTJ.

Quand le Fi se ramène ... ce moment de d'apitoiement, le fait de pas savoir où aller ... je me dis quelque chose du genre "tellement humain" et ça me fait sourire. Au début je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de folie dans laquelle j'espèrais plonger pour ne plus jamais en revenir.

Mon Fi s'apparente davantage à une extase devant un monde que je trouve magnifique et j'en arrive à me dire que quelque soient mes actions, les choses sont biens si je fais en sorte de ne pas avoir de regrets. C'est comme une envie de marcher sur le monde entier avec une détermination de fer, une envie de contempler la stupeur dans le visage d'autrui lorsqu'ils s'apercevront de leur destin, O oui ils n'ont plus besoin de se poser de question, ni de réfléchir à ce qu'ils pourront bien ressentir dans le belle vie, car ils vont devoir la sauver pour ne pas se faire écraser.

J'apparente mon FI à une joie de vivre malsaine, qui veut toujours aller plus loin, plus vite, pressé de voir ce que le monde peut lui offrir par la simple "causalité". Ressentir le monde et s'en délecter, un dévoreur de sentiments, chaque goût étant différent en fonction de la sensation, comme un bon verre de vin.