Salut INFP's,

Comme beaucoup d'entre nous, je me pose pas mal de question sur mon devenir professionnel.
Pour faire court, je n'ai jamais eu de projet pro qui me tienne à cœur.
En terminale, j'avais un super relationnel avec mon prof de physique-chimie. Résultat 18 au bac S dans cette matière et direction prépa.
En prépa, la mentalité me dégoute et je pars à la fac dans le même domaine.
Je découvre les joies de la fac et sa chaleur humaine... et m’égare durant 3 ans dans les locaux de l'université.
Après avoir consulté plusieurs conseillés d'orientation (désorientation ?), on détecte en moi un fort potentiel et un besoin de relationnel.
Je m'engage alors pour le commerce sur les conseils avisés de ces dits conseillés.
Mes facilités font que j'obtiens le concours des grandes écoles sans forcer et me dit que j'ai réussi quelque chose de grand.
Premiers stages et premières désillusions : je m’aperçois qu'on ne réussi pas grâce à ses compétences mais par son réseau. De plus, je ne supporte pas mes collègues (hyper pervers narcissiques).
Premiers boulots et rebelote, je ne supporte vraiment pas le milieu inhumain de l'entreprise. Je quitte les sociétés où on me propose de signer en CDI (chose que je regrette ensuite quand je passe dès mois à envoyer des CV sans réponse car il faut bien gagner sa vie quand même).
Entre temps, mariage et bébé (mes deux amours). Et je ne veut pas les décevoir (pression !!!)

Tout ça m'a amener à faire un gros travail de recherche personnel (INFP, zèbre...). J'en parle autour de moi mais mes proches en ont marre de m'entendre rabâcher sur mon mal-être professionnel, hormis ma mère (que je soupçonne INFP) qui m'écoute mais se sent impuissante. Ma femme (ISFJ) veut bien m'aider mais se sent impuissante elle aussi. Elle n'en peut plus et j'évite de lui en parler car elle s'énerve très vite à ce sujet et met ma sensibilité à rude épreuve.

Depuis le début du mois, j'ai rejoins une agence de communication en tant que développeur commercial. J'aime la créativité de la communication mais avant de toucher à cela il faut trouver des clients et là... Je ne fais que prendre des râteaux à longueur de journée sans éprouver le moindre sentiment d'utilité dans ce que je fais. Je me dis que d'autres le font aussi très bien et qu'il est pénible d'être dérangé quand on travail.

Je prospectais sur Paris la semaine dernière et me suis retrouvé par hasard à côté du salon du bien-être où je suis allé faire un tour.
Je me suis senti en harmonie avec moi-même dans ce salon au contact de professionnels du bien être ce qui n'a fait que confirmer ma volonté de devenir thérapeute.

Aujourd’hui, je ne sais vers quelle thérapie me tourner par peur de me tromper encore de voie. A cela, il faut ajouter les contraintes de durée des études, de coût, de difficulté liées aux éventuels concours et de revenus.

Ma femme ne me comprend pas car nous venons de déménager entre autre à cause de mon nouveau boulot (il n'y avait pas que ça mais ça a été l'élément déclencheur).

Je me sens bloqué et je n'arrive à avancé en rien. Je n'arrive même pas à décrocher mon téléphone pour appeler des prospects.

Help me please !!!   

Bonjour,

J'attendais un tel post, car pour moi aussi le professionnel n'est pas facile. Après je n'aime pas trop parler de moi, j'ai vite l'impression de me plaindre, ce que je ne souhaite pas, car j'ai aussi bcp de chance.
Je viens d'avoir 30 ans, des enfants à charge, un mariage heureux (mon mari est ISTP). Et moi aussi j'ai tjs voulu devenir thérapeute (depuis mes 15ans), et je le deviendrai, quand ça sera le moment. J'ai eu bcp de mal à m'orienter, je voulais faire des études de psychologie, mais j'ai écouté mon père et j'ai fait 1 licence d'allemand (obtenu haut la main). Je le regrette parfois, même si on ne revient pas à arrière, c'est comme ça, point. La suite un autre jour... on a qqs points communs en tout cas.

J'attends d'autres réponses puis on en reparle.

La présentation étant obligatoire, et ce forum étant soumis depuis peu à une administration drastique, je suis au regret de ne pouvoir donner suite à ta requête d'aide.   

la plupart des gens ont posté des présentations bien plus courtes que celles-ci.

Oui, je trouve aussi qu'on en sait bien assez avec ce msg.

Le problème n'est pas le message en lui-même, mais quand l'on regarde de plus près la section INFP, on voit le même type de message, i.e ' je suis incompris ', alors :

- Relisez les messages d'avant
- Je suis persuadé que vous ne comprenez même pas vous même la situation, alors comment la faire comprendre à d'autre.

Bref topic qui sert à rien, comme le 3/4 de cette section.

Changer de carrière, c'est une vertigineuse question ! Et quand la question est trop grande on a tendance à ne pas savoir par quel bout la prendre...

D'autant que pour toi (INFP/zèbre), ce qui t’épanouira dans un emploi est très différent de la "norme" - et sera difficile à appréhender car pour ces personnalités rares, il y a peu de sources de compréhension dans l'environnement (livres, magazines, sites, etc.).

Pour commencer, peut-être peux-tu définir (par écrit ?) ce que tu veux, ne veux pas dans un emploi, en fonction de ton vécu et tes préférences. En étant plus conscient de ce que tu veux, tu sera plus focalisé et reconnaitra la bonne opportunité ou idée quand elle se présentera.

Tu as déjà fait une partie du chemin : tu sais que devenir thérapeute t’attirerait plus. Vu ta personnalité, cela sera source d'épanouissement ! Maintenant, pourquoi ne pas faire le tour des type de thérapies, évaluer leurs points forts et faibles, les formations, les contraintes, etc. ? Comme une forêt vierge à défricher. Quand cela sera plus clair, les blocages s'estomperont !

Amitiés confraternelles

Merci pour toutes ces réponses,

Hardkey c'est bon je suis allé me présenté. Je suis directement tombé sur la section INFP donc je n'ai pas vu qu'il fallait se présenter. En tous les cas, c'est chose faite   

Merci Lauterwasser et vivajo pour votre défense, je reconnais bien là les INF   

GenerateurDeViande, je comprends que tu en ai marre de voir sans cesse les mêmes plaintes des INFP mais si nous nous exprimons ainsi c'est que nous avons un profond mal être qui a besoin de trouver des réponses en s'exprimant. J'ai lu les autres messages d'INFP et contrairement à toi, ça me fait du bien de lire ces témoignages. D'une part, je me sent moins seul et d'autre part, je peux y apporter parfois une aide. On espère également que quelqu'un se préoccupera pour nous car nous nous délaissons souvent au profit des autres.

Louisiana ton message m'a fait beaucoup de bien. Merci ! Je pense que tu as bien cerner le problème et je suis justement en plein défrichage mais avec un tout petit sécateur. Je vais aller chercher la tronçonneuse dans le garage pour débrousailler tout ça !!!    

Benji,

Je pense que tout d'abord c'est impt que tu restes patient, que tu ne t'emballes pas trop vite.
Tu pourrais procéder par étape, comme ça tu t'organises et tu ne négliges pas ta famille.

Je ne sais de quoi vous vivez, mais sache que pr devenir thérapeute il est important d'assurer les arrières, en premier temps du moins. Dans 1 avenir moyen, tu pourrais exercer ta profession actuelle en + de qqs séances de (aromathérapie, sophro, chiatsu, Taï Chi,...). Le tout sera de pouvoir réduire des heures de boulot qui t'ennuient, réduire aussi votre train de vie, pour pouvoir faire ce que tu aimes.
La formation risque aussi d'ê prenante et coûteuse, donc commence déjà si tu veux à économiser et surtt à te renseigner. Déjà tu vis ds 1 gde ville, il y aura pê qch dur place. Il y a svt moyen de faire ça sur le we, ce qui est aussi 1 sacrifice pour la famille, attention donc à doser.
Sache aussi que c'est en essayant qu'on trouve, donc tu pourrais déjà te faire plaiz en essayant.
Et aussi, vérifie que ça ne soit pas 1 fuite en avt ton idée (certes bonnes), car ton job semble t'ennuyer ou t'angoisser, mais pr devenir un bon thérapeute faut aussi connaître tout cela et "l'accepter".
Quel âge à ton piou-piou ? Ta femme le garde volontiers ? Tu es à la maison pas trop tard ?
Voici qqs questions d'ordre pratique que je trouve imptes, car ta femme semble irriter que tu ne trouves pas ta voie, donc ds 1 premier temps je pense que tu auras à batailler un peu seul, tu ne pourras pas trop lui en demander non plus, avec 1 enfant le temps libre est déjà limité (avec 2 je ne te dis pas...). Voilà mais sache aussi que ton projet te donnera aussi bcp d'élan, c'est cool d'avoir des envies, vas au bout !

Si tu permets (je peux aussi me créer mon post ?) je vais donc reprendre ma petite histoire au moment où j'ai obtenu ma licence d'allemand, à 21ans donc alors que je voulais 1 licence de psycho.

Cette licence d'allemand m'a permis de rencontrer mon mari et d'avoir bcp de temps à nous consacrer (relation à distance, mais j'arrivais à le voir la moitié de la semaine, je récupérais les cours par la suite). J'avais aussi énormément besoin d'être tranquille, loin de ma famille (en Allemagne), ce fut dc impt. Si j'avais été en licence de psycho, j'aurais du bosser nettement plus, là je n'ai quasi rien fait, mais bcp pr MOI.
A pile 22 ans (20 pr monsieur) on a eu notre 1ère fille. Là c'était clair pr moi, faut que je me réoriente; j'ai lgtps cherché, la mission locale m'a conseillé des formation courtes et peu intéressantes, juste parce que j'étais mère et 1 peu à l'ouest (aussi jeune avec un bébé, pas de famille pr aider...). J'ai un peu bossé et j'ai surtt commencé à me poser bcp de questions sur mon enfance déplorable. J'ai décidé de reprendre ds le social, à un niveau BAC, plus de 3ans d'études, par correspondance. Pas de revenus donc, mon mari avait 22ans et commençait sa vie pro. Qd la situation s'est un peu stabilisée, on a lancé bb2, on s'est marié et j'ai passe mon BTS enceinte jusqu'aux dents (je n'ai pas tt eu, mais pas loin). Puis j'ai continué sur ma lancée, mais de gros pbs psys sont apparus, j'ai donc pris un suivi intense. Ce fut 1 période très dure, 2 enfants en bas âge à ma charge, pas de soutien, un homme svt au travail (forcément), des études par corres, et un tout petit moral, des nuits très très courtes et agitées. Je me suis bcp donnée à la thérapie, pas de médocs, un gros travail de ma part pr m'en sortir, un couple fragilisé par toutes ça, sans compter les contraintes de la vie quotidienne. Mais ça s'est fait, j'ai retrouvé un bon équilibre, bcp de choses ont changé dans ma petite vie, les enfants et mon couple ont tjs été ma priorité, donc nous allons tous bien, pas eu trop de dégâts on va dire, même si s'est passé pas loin.

Merci pour ton témoignage vivajo.
Ma petite princesse a 8 mois. Mon temps libre lui est grandement consacré.
Tous les membres de ma famille travaille comme fonctionnaires. Je ne voulais pas m'enfermer dans le fonctionnariat. J'ai donc été très peu conseiller pour m'orienter vers d'autres domaines.
Ma femme bosse dans la santé et cela lui plait beaucoup. Les personnes avec qui je me sens le plus proche sont d'ailleurs dans cet univers.
Après, je me vois plus thérapeute en paramédical puis suivre des formations de médecine parallèles. J'essaye de me faire violence pour reprendre les études et valider les concours. Le plus difficile est de convaincre ma femme...  Elle comprend mon envie mais elle vit avec moi depuis 11 ans et a peur que ce soit une nouvelle fuite en avant sans parler des contraintes financières.

De quel concours parles-tu ?
Tu penses à quoi quand tu dis thérapeute en paramédical ?

Tu sais, l'INFP sera tjs en quête de son idéal, et le travail est par excellence un domaine dans lequel on subit un peu quand même.Tu peux tb "subir" et t'éclater à côté, et pê un jour tu ne feras que t'éclater !
Tu bosses combien d'heures par semaine ?
Car tt dépend de ce paramètre, mais je ne te cache pas que je suis un peu dubitative sur le fait que tu passes 1 formation tt en travaillant, ayant 1 vie de famille et 1 prépa de concours (ou j'ai pas compris).

Donc ici j'ai mis 6ans à valider ma formation (me reste encore 1 matière) au lieu de 3,5ans et j'ai carburé, car entre temps j'ai assumé les enfants, travaillé, suivi 1 thérapie... C'est pas facile, je ne te le cache pas. Si je devais le refaire, j'attendrai un peu. Ici nos enfants sont "grands", 8 et presque 5ans.

Donc pr moi là, je voudrais déjà savoir bosser ds un milieu ordinaire, avant de me lancer dans un milieu alternatif. Mes parents étaient à fond alternatif (ils descendaient de familles de fonctionnaires bien placé, mon père est pharmacien de profession, bcp de proviseurs ds la famille) et donc je souhaite une vie plus équilibrée pr nos enfants.

Attention donc à la fuite en avant, ds TOUS métiers il y a des difficultés, croire que devenir thérapeute va tt régler, je ne le pense pas. Pr devenir thérapeute, faut être très bien ds ses baskets, avoir de grandes connaissances ds le genre humain, le relationnel, savoir se dépatouiller avec de lourds cas aussi... gérer le financier, enfin tu sais bien.

On en reparlera si tu veux bien...

Pour le moment je bosse à la maison à prospecter au téléphone. Je passe environ 20 heures par semaines au téléphone plus tout le côté administratif que me prend au moins autant de temps.
Mais je ne décroche jamais et c'est épuisant moralement. Je ne vois pas l'intérêt humain de ce que j'essaye de vendre hormis gagner des sous pour ma famille (encore faut-il arriver à vendre ce qui n'est pas le cas pour le moment). Du coup, je passe pas mal de temps à procrastiner.
Pour la formation, je pense à kinésithérapeute, psychomotricien, ergothérapeute... mais il me faudrait payer ces formations et ne pas avoir de rentrée d'argent pendant 3-4 ans... donc sacrifice financier qui me dérange pour ma femme et ma fille mais qui ne me poserait aucun problème personnel.

Ok.
Avant de savoir que j'allais être maman, j'avais commencé à tt mettre en place pr devenir psychomot. Je faisais les inscriptions, j'allais partir pr Lille... c'est marrant. Il y a peu de travail pr psychomot. Pr ergo et kiné, il y en a plus, mais il faut être balaise en physique, maths aussi je crois.

Sache que ce sont des formations lourdes, pr faire kiné le concours est rude, bcp font la formation en Belgique.

Je pense que tu devrais déjà essayer d'équilibrer ta vie en dehors de ton travail, avoir des loisirs, des passions. Si tu pouvais attendre un peu que ta fille grandisse, que ta femme ne se lasse pas non plus.. car tu n'es plus seul à présent. Sinon essaye de voir si tu peux la passer par module ta formation

Désolée de te le dire si crument, mais pr moi tu rêves un peu là. Le rêve est bon, mais faut savoir l'adapter à la réalité. Tu trouveras comment.

Le niveau je l'avais. J'aidais même ma femme à résoudre ses exercices de physique ou de math en médecine alors que je n'avais même pas suivi les cours. J'ai un deug de physique-chimie. Il suffit de replonger dedans et de s'y investir à fond. Psychomot, il y a du boulot mais pas trop en libéral. J'ai pas mal de kiné de mon entourage et je suis persuadé que le sacrifice en vaut la chandelle.
Je me dis aussi que c'est plus simple de passer les concours tant que la petite n'est pas trop grande.

OUi, je me suis souvenue un peu tard que le niveau tu l'avais.
Passer le concours, certes mais après il te reste plusieurs années.
Qui ne tente rien n'a rien, mais bon tu peux aussi bosser et économiser, au moins tu as un but et tu bosseras plus vite et mieux, c'est certain ! Ce serait ta carotte en fait.

Le il "suffit de" me parait un peu léger, mais c'est à toi de voir de toute façon.

C'est pas du tout pr te dissuader, mais travailler à la maison ou en institution, c'est pas la même. Pr un INFP entre autre, le télétravail est assez royal.

Oui le télétravail est un vrai luxe mais pour un INFP c'est dur de se motiver à aller prendre des refus toute la journée aussi   
Je te le consède, le "il suffit de" est un peu léger comme argument mais je me dis que ce n'est pas plus compliqué que ça, histoire de me dégager cette satanée pression.
Merci pour tes conseils avisés.

Pour moi, le cadre de travail le plus épanouissant est soit en libéral, association, coopérative ou petite structure. Quand les objectifs des collègues/supérieurs sont alignés au sien c'est idéal !

De plus, pour un Z, c'est utile qu'il y ait un N+1 pour fixer des limites et les tenir (attention au surinvestissement sinon...). Le top est de les fixer et faire respecter soi-même, mais ça peut nécessiter un vrai travail sur soi.

Louisiana : Oui, je suis du même avis que toi concernant le cadre de travail.
Pr ma part, travailler à la maison est possible, j'y arrive bien, car je suis au calme et dans mon élément, je me motive moi-même et je sors qd j'ai besoin de voir du monde.

C'est quoi cette histoire de "zèbre", et de N+1 ,

Louisiana a écrit:

Pour moi, le cadre de travail le plus épanouissant est soit en libéral, association, coopérative ou petite structure. Quand les objectifs des collègues/supérieurs sont alignés au sien c'est idéal !
respecter soi-même, mais ça peut nécessiter un vrai travail sur soi.

toutafay !