L'appel de la mort est un appel d'amour.
La mort peut être douce si nous lui répondons, si nous l'acceptons comme une des grandes formes éternelles de la vie et de la transformation; comme l'instant où l'homme se change en quelque chose de plus grand qu'à ses débuts grossiers: une créature flottante, divine, scintillante, diaphane et merveilleuse. Telle sera mon apothéose, lorsque je deviendrai l'un des principes général de l'Être.

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J'ai peur de mourir... Comment ne plus avoir peur ?

Ce n'est pas que je n'accepte pas la mort, mais je crains le passage de "vivant" à "mort".

Luna a écrit:

J'ai peur de mourir... Comment ne plus avoir peur ?

Ce n'est pas que je n'accepte pas la mort, mais je crains le passage de "vivant" à "mort".

ah ben moi c'est l'inverse, le passage ne me fait pas peur, au contraire, j'imagine cette expérience comme un point d'orgue en cadence parfaite, un climax irréversible et ai donc très envie d'être conscient de ma propre mort pour en faire quelque chose de beau.  

par contre, le fait de disparaitre en soi, me contrarie quelque peu ^^  

Si au moins on'était pas seul...

N'est pas mort ce qui à jamais dort,
Et dans les ères peut mourir même la Mort.

A la différence Joneas que ce que j'ai écrit n'a rien de malheureux ! Et puis ça rejoint la vision de climax de Lauter.

C'est justement la certitude de ne pas disparaitre qui rend la vie acceptable. Dans la bdd de l'univers notre paramètre d'état passera juste de "vivant" à "mort", et cela nous diffusera dans la grande matrice universelle !

Je dirais même plus que nous sommes seuls de notre vivant, avec notre ego, la fin de l'ego est la fin de la solitude.

Imaginez-vous d'être obligé de vivre éternellement sur terre... ce serait tellement horrible, qu'ainsi la mort ne fait plus peur, même si l'on existe plus (et dans tel cas, on ne serais pas en mesure de se plaindre, donc c'est bon).

Je ne dis pas que vivre ce n'est pas bien, mais il faut bien que cela s'arrête à un moment, de préférence quand on sera vieux, et fatigués d'avoir vécu.

Et puis, on vis grâce aux cadavres, c'est un cycle. Faut que la matière se régénère

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des molécules qui vont se défaire pour former autre chose...

OdonDeSaintAmand a écrit:

N'est pas mort ce qui à jamais dort,
Et dans les ères peut mourir même la Mort.

Nul sans dommages ne perce le mystère, nul sans dommages ne contemple la face des dieux...Si la force abandonne qui me lit, que la folie submerge son pauvre esprit !!!!

  

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Le dessin est de moi :o dites moi comment vous typez ça huhu !

Pour le typage, ça fait INxP.

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J'y suis allé au feeling complet ^^

hummingbird a écrit:

Et puis, on vis grâce aux cadavres, c'est un cycle. Faut que la matière se régénère

Tu omets d'inclure dans l'équation un certain nombre d'abrutis qui utilisent des cercueils ou mieux, se font incinérer.
C'est vrai que c'est ce le genre de mesure qui peut se montrer utile en cas d'apocalypse de zombies, mais à part ça je ne trouve pas terrible d'exclure volontairement ce qui nous a servi d'enveloppe physique au long de notre vie de ce cycle infiniment beau qu'est la vie. À la rigueur, donner son corps à la Science je peux comprendre.

La perspective d'être enterré près d'un arbre et servir de réserve à ses racines relève presque du fantasme pur à mes yeux, c'est comme pouvoir enfin m'acquitter d'une dette que j'ai contractée depuis toujours; et je serais vraiment emmerdé s'il venait à en être autrement. Ça rejoint un peu ce que dit Lauter, j'imagine.

@Bubuk Sympa le dessin, j'aime beaucoup.
(Par contre, le titre en anglais, bof)