Voilà, je n'en peux plus d'être aussi nostalgique, aussi bien pour ma propre vie que celles des autres dans lesquelles je me projette. 

Par exemple la scène finale de Titanic me bouleverse intérieurement, me détruit, limite me fait déprimer. De voir le temps qui passe, les photos de Rose représentant toute une vie, et tout ce qu'elle a dit qu'elle ferait, puis de la voir mourir et retrouver tout l'équipage du bateau avec ses passagers, tout souriant, l'accueillant dans le Titanic exactement à l'identique avant le naufrage, et de retrouver Jack à l'endroit où il s'était donné rendez vous la toute première fois, en écrivant ces phrases je suis limite entrain de pleurer

Aussi le passage où on nous montre un couple de personnes âgées dans un lit, se serrant, résigner à mourir, n'espérant plus rien de la vie à leur âge ni à être sauver. La nostalgie me prend pour eux ! Ils ont déjà vécu toute leur vie, c'est fini pour eux.

Pourquoi ai je au temps de mal avec le temps qui passe ?

Serais ce dû à ma fonction Fi Dom omniprésente, ou mon Ni en tertiaire mal maitrisé ? (comme il peut nous faire vivre dans le passé)

Svp c'est vraiment horrible ce que je ressens face à la nostalgie ! D'ailleurs je dis plus haut que limite ça me déprime, mais c'est même le cas !

Voilà le passage https://www.youtube.com/watch?v=EZXcDhVU7Wo

Et depuis toute petite je suis ainsi.

Je pense que c'est en effet dû à ton Fi, qui en fonction primaire reste ta fenêtre principale sur la vie, puisque c'est par elle que tu encodes les données venant de l'exterieur; ça peut en effet découler de ton Ni, je n'en sais pas grand chose. Le tout renforcé par ton 9w1, pas étonnant que tu sois aussi sensible ^^

Ok merci pour ton point de vu  Au moins quelqu'un qui me répond !

Je pense que c'est tout à fait normal qu'un Fi dom. réagissent ainsi en regardant des scènes romantiques, d'autant si elles sont tristes... J'ai moi même et sans honte toujours pleuré devant des scène émouvante, parce que tu t’identifies automatiquement à ce que ressentent ces personnes, aux liens d'amour qu'il entretiennent, des liens souvent idylliques et merveilleux, aux rêves qu'ils avaient fondés ... et qui se retrouvent injustement victime de leur destiné, condamnés.

En tant que type 4, j'ai souvent regardé des films d'amours impossible pour nourrir mon besoin de romantisme, pour réveiller mes sentiments, pour m'émerveiller devant un amour inconditionnel (d'autant qu'on sait qu'il n'existe pas, en la forme dans la vraie vie). Pour sentir que certaines choses en valent la peine.

Pourquoi regardes tu des films dramatiques si cela te rend si triste ?


J’émets une hypothèse que je fonde sur mon ressenti et ma situation d'autrefois mais tu peux infirmer si tu penses que ce n'est pas applicable à ton cas.

Ne serait ce pas la peur de ne rien pouvoir accomplir dans la vie, celle d'avoir des rêves, des projets mais de voir le temps qui passe sans avoir rien réalisé... sans voir un début de changement et de se sentir condamné, sans pouvoir trouver échappatoire.

Pourquoi définis tu cela comme de la nostalgie ?

Merci pour ton post HongNuyet, 
alors déjà je ne regarde pas seulement des films dramatiques mais de tout, oui ça me met toujours dans un sale état (d'ailleurs parfois ce qui fait que je les évite), mais en même temps j'en retire aussi beaucoup de satisfaction, Titanic par exemple ça reste malgré tout un très joli film, et ça l'aurait surement été moins, si Jack ne mourrait pas, et puis le film se doit d'être triste, c'est quand même une histoire en rapport avec les naufragés du Titanic. Le Happy End alors que des milliers de passagers sont mort, voilà quoi. Mais ce n'est pas non plus complètement dramatique, Rose s'en sort et réalise tout ce qu'elle s'était promis de faire, Jack meurt en se sacrifiant par amour. Certes ça parait moins cool pour Jack (lol), mais on doit tous mourir un jour, au moins il est mort pour quelque chose. 

Pour répondre à tes autres questions, oui j'ai souvent l'impression de manquer de temps, en fait le temps est un peu devenu pour moi une hantise depuis que petite j'ai appris que l'on mourrait un jour (xd)
Mais j'ai toujours été très nostalgique pour tout et n'emporte quoi. D'ailleurs je n'ai toujours pas eu le courage de lire Proust  (ah non mais ses livres me poussent droit au suicide ! Déjà que le film me fait sentir mal).
A chaque période de ma vie, j'ai toujours souhaité être plus jeune, même lorsque j'avais 7 ans je voulais ré-avoir 3 ans et porté des couches et continué d'avoir une teuteutte, d'ailleurs je volais les couches de mon petit frère (xd), enfin bref, j'ai toujours eu un problème avec le temps, toujours idéalisé le passé et voulu revenir en arrière, peut être inconsciemment pour retarder la mort. 

Enfin, j'ai surtout crée ce topic pour extérioriser mon mal être dû à la scène de Titanic que je vous ai mise plus haut. 
Je ne pense pas que l'on puisse réellement trouver solution à mon problème, à moins de faire un long travail personnel. 

Re merci pour ton post et ton envie de m'aider !

Luna a écrit:

et ça l'aurait surement été moins, si Jack ne mourrait pas, et puis le film se doit d'être triste, c'est quand même une histoire en rapport avec les naufragés du Titanic.

Je n'ai jamais pensé que tu ne regardais que des films dramatiques, je voulais comprendre par rapport ce que tu en retirais en les regardant, à part le fait que cela te rende triste.

A vrai dire même si je n'ai vu que l'ancienne version de Titanic, c'est une très belle histoire et un film émouvant pour moi aussi. Et bien évidement si tout les deux s'en était sorti alors ça aurait perdu tout son charme, ça n'aurais plus du tout rien de dramatique et de romantique, ça deviendrais un simple film d'action et puis c'est tout !

Plus jeune, j'ai eu ma période ou j'étais obsédé par le temps et je me réveillais avec un sentiment de vide et la peur en pensant qu'un jour je ne serais plus là, peut être que tout le monde à une phase comme ça ... peut être que c'est quelque chose de plus dure à relativiser pour un F que pour un T.

Par contre j'ai jamais souhaité remonté le temps parce qu'a un moment ou un autre j'en reviendrais toujours au même point et qu'il faudrait que je recommence...

C'est sur qu'on ne va pas trouvé une solution miracle et je pense que personne ici ne peut dire qu'il à la qualification pour cela, on ne peut qu'en parler ensemble et chercher et si on a de la chance trouver des pistes de réflexion !

HongNguyet a écrit:

Je pense que c'est tout à fait normal qu'un Fi dom. réagissent ainsi en regardant des scènes romantiques, d'autant si elles sont tristes... J'ai moi même et sans honte toujours pleuré devant des scène émouvante, parce que tu t’identifies automatiquement à ce que ressentent ces personnes, aux liens d'amour qu'il entretiennent, des liens souvent idylliques et merveilleux, aux rêves qu'ils avaient fondés ... et qui se retrouvent  injustement victime de leur destiné, condamnés.

Hello, HongNguyet et Luna ! 

Hong, as-tu des raisons de penser que ces réactions soient liées à un type bien spécifique ?

Je ne suis ni Fi-Dom, ni Sp; pourtant, cela m'est arrivé aussi...

Mes goûts en matière de films sont assez larges, et les films plus "émotionnels" en font partie (id. pour la musique), de Pearl Harbor à Titanic, en passant par N'oublie Jamais, Hatchi ou La Proposition...

Maintenant, je pense qu'il est important, si vous me le permettez, de distinguer des émotions "positives" (le genre, ça te fait pleurer, mais tu te sens bien de suite après) d'autres franchement plus "noires", qui glacent le sang. À titre d'exemple, après avoir lu 1984, j'ai fait une semi-déprime durant plusieurs jours - cela m'avait d'ailleurs rendu extrêmement irritable. Je n'arrêtais pas de me remémorer l'horreur - fictive mais tellement réaliste - des situations de persécution qu'Orwell (INFP) décrivait dans le moindre détail et sans aucune intention de ménager son lecteur. Je tiens ce bouquin en très, très haute estime, mais ce ne sont pas des sentiments que j'aspire à revivre  .

Maintenant Luna, j'avoue avoir un peu de mal à te suivre. Si je comprends bien, tu nous dis, exemples à l'appui, que le temps a la faculté de t'effrayer depuis le jour où tu as appris qu'il était limité pour chacun d'entre nous. Sentiment que je capte parfaitement. Mais parallèlement, tu aurais du mal à agir ou à te lancer, préférant - bon gré mal gré - une attitude de procrastination (si j'ai bien compris). Cela me semble un peu contradictoire. Non ?... 

HongNuyet : oui ça me plait assez bien comme idée, nous pouvons toujours en discuter ici et chercher des pistes de réflexions. Dit comme ça, ça me séduit beaucoup  , ça fait petit lieu amical où l'on vient échanger tranquillement, calmement. 




SmoothJohn :  trop mignon ! ...Ah ouais tu regarde ce genre de film ultra romantique ?  
Sinon pour répondre, (d'ailleurs j'ai hésité à en parlé lorsque je parlais de ma passivité que j'associais au 9) et bien lorsque je suis en activité j'ai l'impression de perdre main prise sur le temps !!
Alors que de ne rien faire, me donne l'impression de le maitriser, ressentir chaque minute, je déteste me rendre compte que 2h sont passées par exemple, sans que je n'aille rien remarqué, du moins que j'aille été absorbé par quelque chose d'autre. Et ça rejoins mon envie de contrôle qui me prend parfois, dans ces moments là je me sens comme déboussolée, "Mon dieu tout ce temps passé ! Mais qu'ai je fait durant tout ce temps là ?" je ne me sens plus maître de moi même. 

Mais après c'est aussi mon 9 qui me rend passive et naturellement je suis plutôt de nature faignante. Faut pas trop se chercher d'excuses non plus

SmoothJohn a écrit:

Hong, as-tu des raisons de penser que ces réactions soient liées à un type bien spécifique ?

Je ne dis pas que les autres types ne peuvent pas avoir ce genre de sentiments, je dis que les "F" et en particulier les "Fi" ne vont voir que cette dimention, ils vont se focaliser sur les sentiments et le ressenti qu'ils provoquent en eux.

C'est pas un hasard si dans les  descriptions les types "F" et de surcroit les "Fi" sont qualifiés comme les types les plus sensibles.. ensuite ce sont aussi des choses que j'ai pu constater autour de moi.

SmoothJohn a écrit:

Je ne suis ni Fi-Dom, ni Sp; pourtant, cela m'est arrivé aussi...

Oui mais tu es du type 2 et ce doit être cela qui te rend plus à l'écoute, plus ouvert aux sentiments et de là plus anpathique...

Mon fils est ESTP c'est tout de l'anti-romantique par exélence, certe de la sensibilité il en à mais elle est très loin caché derrière le reste de sa personnalité (elle est caché comme une faiblesse). Pour lui les films "émotionnels" c'est niait d'ailleurs il ne va voir que des commédies ou des films d'actions.

SmoothJohn a écrit:

Maintenant, je pense qu'il est important, si vous me le permettez, de distinguer des émotions "positives" (le genre, ça te fait pleurer, mais tu te sens bien de suite après) d'autres franchement plus "noires", qui glacent le sang.

Je suis 100 % d'accord, mais c'est aussi et encore une notion de perception ... c'est pour cela que je demandais à Luna son ressenti en regardant le film. Titanic c'est romantique, c'est triste, c'est un drame on le sait tous avant de le regarder, ça fait pleurer les plus sensible à la fin mais ce ne sont pas "des larmes du vrai tristesse", au final on le regarde pour se faire plaisir, enfin pour ma part c'est comme ça.

SmoothJohn a écrit:

À titre d'exemple, après avoir lu 1984, j'ai fait une semi-déprime durant plusieurs jours - cela m'avait d'ailleurs rendu extrêmement irritable. Je n'arrêtais pas de me remémorer l'horreur - fictive mais tellement réaliste - des situations de persécution qu'Orwell (INFP) décrivait dans le moindre détail et sans aucune intention de ménager son lecteur. Je tiens ce bouquin en très, très haute estime, mais ce ne sont pas des sentiments que j'aspire à revivre

He bien il devait être particulièrement horrible ce livre ! Mais là c'est plus un sentiment de malaise face à des horreurs comme on pourrait ressentir après avoir vu un film glauque et qui nous poursuit.

Parce que dans mon message je parlais uniquement des sentiments de mélancolie engendré par le film. Et j'ai beau avoir un gout prononcé pour les histoires d'amours impossible et trouver une certaine beauté dans la tristesse, c'est pas pour autant que j'aime vivre ces situations dans la vie.

Luna, la manière dont tu décris le temps qui passe dans ton premier message me fait penser à certains écrits de Dino Buzzati. C'était un auteur italien qui était obnubilé par le temps qui passe, il avait d'ailleurs écrit une magnifique nouvelle là-dessus, si je la retrouve, je viendrai la recopier ici.

Enfin, je ne sais plus qui est-ce qui disait ceci, mais "La peur de la difficulté cause plus de souffrance que la difficulté elle-même".

Tout ce que je sais c'est que je connais une ISFP qui joue de très beaux airs de piano quand elle est d'humeur nostalgique. Je crois que ça lui fait du bien. J'imagine que tu as déjà pensé à extérioriser tout ça par le biais du dessin ou de la musique ?

J'extériorise plutôt en regardant des films ou en écoutant de la musique.C'est vrai que lorsque je dessine je me sens bien aussi, mais ce n'est pas ma préférence.
Mais merci pour ton témoignage.