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| Interrogations d'un F vis à vis des T. | |
| Auteur | Message |
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Chase El Pacificator ChasingStarlight, le Besancenot de l'Ego
Type : INFP Age : 31 Lieu : Higher Emploi : J'bicrave des rimes Inscription : 10/01/2012 Messages : 3253
| (#) Sujet: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 15:31 | |
| Une question me taraude beaucoup l'esprit depuis que j'ai découvert le MBTI : Le concept du bonheur chez les T (surtout les T dom carabinés). Etant F, imaginer le fait d'être heureux ou bien l'être tout simplement me pose pas réellement de soucis, puisque moi je vois ça comme le fait de ressentir très profondément quelque chose, dans sa totalité et d'en tirer un plaisir sublime et presque divin, constant. Mais ce qui me rend curieux, c'est le sérieux des T, je crois pas être le seul F à me demander : Mais comment ils prennent du plaisir dans la vie ? Ainsi je vous pose la question, pourriez vous me dire concrètement comment vous voyez le bonheur et surtout comment le "ressentez"- vous ? Une réponse en termes scientifiques (du genre "c'est une histoire de biologie, d'hormones et de neurostransmetteurs") ne me dérange pas ( je t'attends au tournant LeConnardDuFond ), mais j'avoue que j'aimerais que vous transmettiez votre pensée comme ça vous vient, sans construction aucune (j'avoue aussi que c'est du domaine du F ). Enfin exprimez vous comme vous voulez. |
| | | Zvarri Aucun rang assigné
Type : xNTP 7 ou 5, sp/sx Age : 30 Lieu : Rouen Inscription : 27/03/2013 Messages : 113
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 15:43 | |
| Le T est heureux quand il atteint son objectif.
L'objectif peut-être n'importe quoi d'ailleurs. |
| | | Exterkate Hôte 5 étoiles
Type : INTP 6 Age : 29 Lieu : Paris Emploi : Sound Designer Inscription : 18/12/2011 Messages : 840
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 15:43 | |
| Bon, je vais essayer de répondre tant bien que de mal. Je ne saurai répondre MBTIquement parlant, j'vais donc te faire part de mon opinion, qui vaudra comme témoignage d'un Tdom.
Pour moi, le bonheur, serait à priori un objectif vers le quel aller. C'est à dire que je me contenterai du chemin que j'emprunte pour aller vers cet objectif. Vivre pour mon objectif, qui peut prendre 1000 et 1 formes, qui peut tout aussi bien être une passion. Si je devais idéaliser ma situation de bonheur, ce serait une vie suffisante pour se sentir bien, une vie avec des amis, des hauts et des bas, mais qui avant tout est tourné vers ce même objectif. Une vie avec la quelle je pourrai danser, où je découvre à chaque tournant une chose, plaisante ou non. Aujourd'hui, j'ai du mal à dire que je trouve le bonheur, parce que je suis un peu perturbé, mais globalement, je le trouve chez mes amis et dans la musique. De façon général, je le trouve dans mon F, dans ce que je peux ressentir. Il m'arrive aussi de trouver mon bonheur quand je découvre plusieurs choses/domaines dans les quels j'éprouve de l'intérêt, dans les quels je réussi. Apprendre, est une de mes passion, et c'est ici que je trouve mon bonheur. La satisfaction, en somme.
Voilà pour ce que j'en pense en ce moment. |
| | | reset Aucun rang assigné
Type : INTP, iw-1 Lieu : univers Emploi : ange gardien psychopathe Inscription : 13/01/2013 Messages : 283
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 16:29 | |
| Le bonheur pour moi est de me sentir en phase dans tous les sens du terme, de la logique partagée à un état vibratoire commun qui rend toute communication superflue.
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| | | Speed Gavroche Destructureur d'Intemporalité
Type : esTP 6w7(sw7w8)-8w7(sw9w8)- 3w4(sw4w5) Sx/Sp Age : 34 Lieu : Dublin (Irlande) Emploi : Conqueror Of The World Inscription : 29/06/2008 Messages : 1574
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 19:44 | |
| J'ai pas l'impression que les F soient plus heureux que les T. Ca serait même plutôt le contraire, vu que les F s'émeuvent plus facilement face aux problèmes.
Je pense que les T arrivent à être heureux en utilisant leur logique et leur mental pour calibrer leurs émotions sous une forme agréable, et en atteignant des objectifs de vie raisonnables pour légitimer rationellement ce calibrage. Tu peux lire ma signature, ça résume bien l'idée. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 22:36 | |
| - µ Cephei a écrit:
- Une question me taraude beaucoup l'esprit depuis que j'ai découvert le MBTI : Le concept du bonheur chez les T (surtout les T dom carabinés).
Je te parlerais bien des préjugés consistant à dire qu'un T fort écrase son F. Peut-être le F est-il tout aussi proportionnellement là, mais pas forcément très visible de prime abord... ou alors au contraire très visible (car très mal maîtrisé) par la susceptibilité, le refus du dialogue et le complexe d'infériorité. - µ Cephei a écrit:
- Mais ce qui me rend curieux, c'est le sérieux des T, je crois pas être le seul F à me demander : Mais comment ils prennent du plaisir dans la vie ? Ainsi je vous pose la question, pourriez vous me dire concrètement comment vous voyez le bonheur et surtout comment le "ressentez"- vous ?
Peut-être que ce "sérieux" est une façade, un blindage, une protection (utiliser ses forces pour masquer ses faiblesses) ? Peut-être est-ce une finesse de compréhension qui te manque, avec un T qui ne fait que te renvoyer l'image bourrue que tu lui as collée sur le dos ? Peut-être n'as-tu pas la confiance du (des) T que tu décris pour qu'il(s) s'ouvre(nt) sur leurs faiblesses sans se faire transpercer et blesser ? - µ Cephei a écrit:
- Une réponse en termes scientifiques (du genre "c'est une histoire de biologie, d'hormones et de neurostransmetteurs") ne me dérange pas ( je t'attends au tournant LeConnardDuFond ), mais j'avoue que j'aimerais que vous transmettiez votre pensée comme ça vous vient, sans construction aucune (j'avoue aussi que c'est du domaine du F ). Enfin exprimez vous comme vous voulez.
Me considérer comme "scientifique", il y a quelques temps je l'aurais pris comme un compliment. Maintenant je me demande si je dois le prendre bien ou mal en fait. Mais c'est en tous cas inadéquat. Je n'ai pas la rigidité suffisante et je ne suis pas aussi borné qu'il le faudrait. C'est curieux, cette vision que tu as de moi. Suis-je réellement le pinailleur de service ? Il me semblait avoir vu bien pire autour de moi, ici... Pour ma réponse, donc : "Être sérieux sans se prendre au sérieux". As-tu déjà entendu cette phrase ? Ça implique de faire les choses bien et propre sans pour autant que ce soit sec et tristounet. Quand on donne un cadre à quelque chose, ça n'implique pas forcément que l'on doit faire la gueule... et pourtant y a plein de gens qui se prennent au sérieux (bon, pis quand tu creuses tu t'aperçois pourquoi ils tenaient tant à leur façade, derrière c'est creux ) Je suis capable d'avoir des sentiments. "Noooon, c'est vraiii ?" Je suis capable d'avoir mes p'tits moments de blues, de faire des trucs complètements illogiques, fous, sans intérêt, et je suis capable d'envoyer chier n'importe qui aurait à y redire quelque chose sans plus chercher à comprendre ou à le ménager. Je vis des plaisirs simples, c'est écrit dans mon type et c'est la réalité de ce que je vis. Un truc à bouffer qui me ravit les papilles, la musique d'un artiste que j'affectionne, du calme, une p'tite lumière chaude et il m'en faut pas plus pour être heureux. Marcher dans la rue en plein soleil en ce début de printemps me décroche un large sourire niais et je me "balade" plus que je me "déplace" : je prends mon temps et je prends du plaisir par tous les sens. Je n'ai pas d'objectif de bonheur particulier, si ce n'est la possibilité de vivre ces p'tits instants de recharge régulièrement. Je suis rarement une personne qui répond autre chose que "ça va" ou "oui" à la question "ça va ?", parce que c'est une réalité : il est rare que je traverse des passes tellement difficiles qui m'affectent en continu. Pis en général je ne pollue pas les autres avec mes problèmes, notamment pour ne pas polluer leur bonheur avec mes problèmes. J'ai remarqué cependant que les emmerdes que j'ai vécues on créé un masque. Quand j'ai l'impression d'avoir un léger sourire parce que je suis satisfait au présent et que je me sens bien, si je me regarde dans une glace je vais faire la gueule... D'ailleurs tout le monde a l'impression que je tire toujours une face de 10 pieds de longs. Les petits soucis accumulés du quotidien tout comme les grands problèmes perso m'affectent de la même manière, avec la même amplitude. Mais j'ai aussi une grande capacité à relativiser. Personne n'est jamais assailli d'aucun problèmes : 'faut juste reconnaître que les gros sont rares, et qu'ils s'agit surtout de petits. Pis j'ai aussi appris à voir la vie d'un œil optimiste, et à me forcer à le rester même dans les moments difficiles. Oui, on peut se forcer à être heureux. Paraît-il que se forcer à sourire rend plus heureux, car déclenche une réaction chimique dans notre corps (tu la voulais, mon analyse biologique, ben voilà : t'es servi ! ). J'essaie de voir tout le bien à côté des choses qui m'ennuient. La chance à côté des crasses. Le bien-être à côté des douleurs. Le bonheur au milieu des malheurs. [EDIT] Une des clés de mon bonheur est qu'on me comprenne. Je ne suis jamais plus heureux que dans les environnements où l'on me comprend. Réponse plus courte que le reste, mais qui ne l'invalide pas, qui la complète. C'est un aspect extrêmement important pour moi, en tous cas à mon stade de développement actuel. J'ai du mal à faire sans si je veux être à l'aise quelque part.
Dernière édition par LeConnardDuFond le Ven 26 Avr 2013, 00:30, édité 1 fois |
| | | SmoothJohn Aucun rang assigné
Type : ESTP 10w11 Age : 30 Lieu : Partout Inscription : 05/04/2013 Messages : 724
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Jeu 25 Avr 2013, 23:33 | |
| Salut, Chasing ! Je suis T, mais pas T dominant. Puis-je aider ? Ma conception du bonheur n'est pas très compliquée : c'est, à supposer que l'on puisse transposer son identité dans le corps d'un tiers, ne vouloir vivre la vie de personne d'autre plus que la sienne (donc, refuser la transposition en question). Typé Se, j'arrange/organise ma vie pour y capter le plus de bonheur possible. En l'espèce : je tire du bonheur des gens que je côtoie (d'abord et avant tout) et des liens que je tisse, d'une belle journée ensoleillée, du travail que je fais, des plats que je mange, des voitures que je conduis, des livres que je lis (si si, les SP peuvent lire aussi ), de la musique que j'écoute, des vêtements que je porte, du paysage,... parfois aussi des perspectives d'avenir (proche - de quelques minutes à un an ou deux maximum), etc etc. Enfin, je ne suis pas certain que cela t'aide beaucoup... . Mais n'hésite pas à re-demander si cela ne te satisfait pas ! |
| | | Exterkate Hôte 5 étoiles
Type : INTP 6 Age : 29 Lieu : Paris Emploi : Sound Designer Inscription : 18/12/2011 Messages : 840
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 09:00 | |
| Je valide le post de LCDF à 100%. |
| | | Ekkie Noxx Aucun rang assigné
Type : HQWM Age : 102 Lieu : IUDQF H Emploi : LQYHV WLJDW LRQ Inscription : 10/01/2013 Messages : 641
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 11:32 | |
| Chase,
C'est une question particulièrement pertinente que tu poses ; elle peut impliciter que si on est malheureux ou qu'on ne sait pas comment faire pour être heureux, on peut regarder à la manière dont notre fonction primaire/aux est utilisée, satisfaite.
Ce qui est viscéral chez moi, depuis petite -environ à partir de 4ans-, c'est d'avoir un plan et une capacité de projection. Pour moi c'est la base en absolument tout, de la chose la plus importante (carrière) à des choses plus triviales (ce que je vais faire le soir en rentrant du travail).
Ma vision du bonheur a changé durant cette année écoulée, comme c'est curieux alors que cela coincide avec le réveil de mon Fi...
Je vais donc exposer mon ancienne vision du bonheur et celle que j'entrevois aujourd'hui.
Auparavant, mon bonheur, c'était plutôt une notion de satisfaction. Obtenir les meilleures notes à l'école, faire de brillantes études, apprendre, voyager, décrocher un super job et gravir l'échelle sociale. Tout cela est validable, on a un but, une fois atteint, next :arrow: . Je pouvais cocher la case de ma check-list mentale. Ma vision était liée à la réussite sociale et intellectuelle. Ma famille et mes amis faisaient partie de mon bonheur, d'une autre façon.
J'utilise le mot satisfaction parce que une fois atteint, l'effet de joie est éphémère et on pense vite à son prochain "mont" à atteindre.
L'année dernière, quelque chose a commencé à s'effriter, dans cette satisfaction toujours plus érodée, conditionnée à des défis toujours moins atteignables. Des envies, ou plutôt des manques d'envie ont pointé, en prenant une place plus importante au fil des mois. Le réveil du Fi, la rencontre avec un garçon (un ISTJ carriériste) a fini par installer en moi des conflits internes sans précédents.
Cette année j'en suis venue à concevoir le bonheur, une notion pas vraiment quantifiable mais qualifiable (je ne sais pas si c'est clair pour vous - en gros, on ne peut pas mettre de note dessus, ce n'est ni un niveau de salaire ni un niveau académique).
Aujourd'hui j'ai des plans, au niveau personnel notamment, qui devraient impacter mon niveau de bonheur mais j'avance dans l'inconnu. Je ne sais pas dire si cela me rendra (plus) heureuse car je sais que ça cause beaucoup de douleur.
Je ne sais pas si les crises de Fi ne seront dures qu'au début, le temps de le développer un minimum et atteindre un niveau de stabilité. Je remarque toutefois que les FiDom s'en prennent plein la tronche. Si eux qui ont eu toute leur vie pour apprivoiser leur Fi souffrent beaucoup, ce n'est pas de bon présage pour moi. Mais passons, je digresse.
Je considère que je suis heureuse et que je l'étais. Pour le futur, je ne sais pas, ce qui est compliqué c'est que dans ma vision qualitative, d'autres paramètres entrent en considération et j'en suis tributaire. C'est plus complexe de faire des plans quand d'autres personnes sont impliquées dans notre vie.
Il devrait exister une école du Fi ^^...
Pour la manière dont je "ressens" le bonheur, je ne sais pas comment répondre à cette question sinon de dire que je le sais. Quand on est malheureux, on le sait.
Je ne mentionnerai pas le rôle des hormones ici, parce que les hormones comme les endorphines ou la noradrénaline ne sont sécrétées que de manière éphémère en pic, cela conduit donc à un état joyeux, pas un état heureux (bonheur = pour moi, s'installe dans le temps).
La seule hormone à laquelle je pense et qui pourrait influence le bonheur, c'est l'oxytocine (hormone de l'attachement). Mais je ne me sens pas concernée.
Les études disent que les Te forts seraient parmi les plus heureux au travail. Moins dans leurs relations. Tout dépend donc de ce qui fait le bonheur pour chacun (vie sociale épanouie?vie sociale?passion?) |
| | | Chase El Pacificator ChasingStarlight, le Besancenot de l'Ego
Type : INFP Age : 31 Lieu : Higher Emploi : J'bicrave des rimes Inscription : 10/01/2012 Messages : 3253
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 11:46 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- µ Cephei a écrit:
- Une question me taraude beaucoup l'esprit depuis que j'ai découvert le MBTI : Le concept du bonheur chez les T (surtout les T dom carabinés).
Je te parlerais bien des préjugés consistant à dire qu'un T fort écrase son F. Peut-être le F est-il tout aussi proportionnellement là, mais pas forcément très visible de prime abord... ou alors au contraire très visible (car très mal maîtrisé) par la susceptibilité, le refus du dialogue et le complexe d'infériorité.
Enfin mon questionnement principal réside là dedans, je craignais que le bonheur est égal à (en gros) Maitrise du F. Je me disais que les T n'étaient pas toujours très conscients de leur affect qui vise à se sentir heureux en fait, c'est assez niais et con mais je cherchais à sortir de moi cette hypothèse, ou alors que c'est une histoire totalement biologique et dans ce cas le fait de répondre à un objectif pour un T fait ressortir de la dopamine ou sérotonine et donc = bonheur. Ou alors, plus sadique encore, le cas évoqué par Speed. Le plaisir dans l'écrasement de son F, assez pervers comme forme de bonheur, puisqu'elle inclue notamment une grande forme d'immoralité, mais je pense que très peu de personnes ici sont sujettes à ça. En tout cas merci pour ta réponse LeConnardDuFond. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 15:57 | |
| "je crois pas être le seul F à me demander : Mais comment ils prennent du plaisir dans la vie ?"
C'est stupide, chaque humain a tjrs une part de plaisirs, bientôt tu vas nous demander comment les T arrive à apprécier des macdonals aussi ? |
| | | Speed Gavroche Destructureur d'Intemporalité
Type : esTP 6w7(sw7w8)-8w7(sw9w8)- 3w4(sw4w5) Sx/Sp Age : 34 Lieu : Dublin (Irlande) Emploi : Conqueror Of The World Inscription : 29/06/2008 Messages : 1574
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 16:36 | |
| - justicier a écrit:
- "je crois pas être le seul F à me demander : Mais comment ils prennent du plaisir dans la vie ?"
C'est stupide, chaque humain a tjrs une part de plaisirs, bientôt tu vas nous demander comment les T arrive à apprécier des macdonals aussi ? Lol, bien vu. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 16:39 | |
| Le topic n'a pas de sens, c'est clair, c'est stupide cette question. |
| | | Chase El Pacificator ChasingStarlight, le Besancenot de l'Ego
Type : INFP Age : 31 Lieu : Higher Emploi : J'bicrave des rimes Inscription : 10/01/2012 Messages : 3253
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 17:16 | |
| - justicier a écrit:
- Le topic n'a pas de sens, c'est clair, c'est stupide cette question.
Ton intervention n'a aucun sens plutôt. |
| | | The Joker Aucun rang assigné
Type : Clown Age : 71 Lieu : Arkham City Emploi : Couillère Inscription : 26/04/2013 Messages : 1
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 17:43 | |
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| | | Mickaël Aucun rang assigné
Type : ENFJ Age : 29 Lieu : Las Vegas Emploi : Elève les âmes et les As. Inscription : 26/04/2013 Messages : 10
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 18:15 | |
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Dernière édition par Mickael le Lun 10 Sep 2018, 15:30, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 18:30 | |
| - justicier a écrit:
- Le topic n'a pas de sens, c'est clair, c'est stupide cette question.
Nan mais tu manques pas d'air !! Waa j'hallucine ! xd Alors si je comprend bien, toi on doit te prendre avec des pincettes et te ménager et tout, par contre pas de réciprocité, toi tu peux insulter la question d'un internaute sans prendre en compte sa sensibilité à lui ? Ca aurait les écrits d'un autre internaute je n'aurais pas réagis, mais venant de toi c'est vraiment comique ! |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 19:10 | |
| Je joue simplement son jeu depuis tjrs. |
| | | Chase El Pacificator ChasingStarlight, le Besancenot de l'Ego
Type : INFP Age : 31 Lieu : Higher Emploi : J'bicrave des rimes Inscription : 10/01/2012 Messages : 3253
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 19:17 | |
| T'as un sérieux problème, j'ai jamais personnellement joué avec toi FirstKiss. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 19:56 | |
| Ah autant pour moi, me sembler t'avoir mal vu dans le passé, si c'est pas le cas je suis vraiment désolé. Je retire mes paroles. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Ven 26 Avr 2013, 20:09 | |
| - µ Cephei a écrit:
- Enfin mon questionnement principal réside là dedans, je craignais que le bonheur est égal à (en gros) Maitrise du F.
C'est très intéressant comme point de départ. Pas forcément maîtrise, mais besoin de F. Ça voudrait dire que le bonheur est lié aux autres, dans notre espèce vivant en meute (pour ceux que ça heurte, disons... groupe ). Mais moi ça ne me suffit pas. Parce que je ne pourrais pas expliquer pourquoi en me triturant le T coupé du monde, j'éprouve parfois un moment de bonheur. Le bonheur, c'est je pense l'équilibre. (dans le genre réponse creuse, ça se pose là ) Pour un T, être sur-analytique et trop réfléchir consomme de plus en plus de carburant au fur et à mesure que le temps passe. A titre perso: Au début, je me satisfaisais très bien de ce que j'avais, puisque j'étais en pleine découverte de mes capacité d'analyse et j'en ai usé à fond et ça créait mon bonheur dans ma bulle. Pis y a des moments où j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour, que trop réfléchir me fatiguait, et ça arrivait de plus en plus souvent. Là, réfléchir n'est plus une échappée dans laquelle je me lovais, mais comme un truc qui suffisait plus. Et des fois j'avais l'impression que justement que cette réflexion était en excès, que j'échappais à la vraie vie mais que j'y trouvais pas mon réel bonheur, sans pouvoir m'en passer. Et y a un moment, t'as envie de voir des gens (oh pas beaucoup hein, je ne suis pas vraiment à l'aise dans les rassemblements non-intimistes), mais même si c'est pour avoir un moment d'intimité avec quelqu'un, t'as quand même besoin de voir du monde, de parler sentiments, de te sentir bien et relax et d'arrêter la moulinette au dernier étage. Après avoir abondamment usé de Ti et de Ne, je m'ouvre à mon Fe puis à mon Si (dans cet ordre). Sans ça je ne peux être heureux. Je pense que c'est bien pareil pour les F. Ne pas utiliser son T fait qu'à un moment ou à un autre, il va vous manquer un truc. Ne serait-ce que pour l'appréhension de la réalité qui vous entoure (et pour les NF sortir de l'idéologie permanente et du monde de Oui-Oui) sans (trop) être cynique. J'ai un fonctionnement très I d'ailleurs. On m'a apporté cet éclairage hier très intéressant : Un INF va avoir besoin de se plonger dans le Fi (accumuler le ressenti d'une expérience en vibrant sur quelque chose encore et encore) jusqu'à plus soif avant de saturer et d'avoir besoin d'autre chose. Un INT va avoir besoin de se plonger dans le Ti (réfléchir, creuser, aller jusqu'au bout du bout de ses pensées) jusqu'à surchauffe/saturation/désintérêt avant de la encore avoir le goût de faire autre chose. Aller jusqu'à l'extrême (et dépasser le point de saturation) n'est pas nécessaire, mais je pense que ça peut jouer un rôle pour différencier les "très introvertis" des "moins introvertis". Bon, ça reste une limite que les 2 approchent de toutes manières. Le simple fait de "débrancher" pour faire autre chose, la simple possibilité de saturer, montre qu'il faut équilibrer une composante avec une autre. Je pense que l'on parle ici des doublets, et que quand l'un sature, on plonge dans l'autre. Plus précisément : peut-être les fonctions Jugement, qui sont la partie plus visible et qui s'appuient sur les fonctions Perception associées. Bon, je me rends compte que c'est très analytique tout ça... L'idée est en tous cas cette notion d'équilibre. |
| | | fraxin Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 35 Lieu : Picardie Emploi : étudiant Inscription : 13/04/2013 Messages : 45
| (#) Sujet: Re: Interrogations d'un F vis à vis des T. Lun 29 Avr 2013, 08:49 | |
| Salutation à tous, je suis nouveau. Intéressante question, µ Cephei. excellentes réponses, LeConnardDuFond, je m'y retrouve pas mal. Pour ma part je dirait qu'il y a au moins deux types de bonheur à distinguer. Il y a le bonheur simple du présent, souvent court dans le temps mais qui peut durer un certain temps parfois, c'est celui qui m'apporte un moment de légèreté et de plaisir quand je reconais un oiseau ou une plante que je n'avais jamais vu dans les bois et que son emplacement est conforme à mes prévisions d'ordre phytosociologiques et écologiques que j'avais déduit à partir des cartes géologiques, topographique etc du géoportail et de mes lectures sur les espèces, ou quand je mange un bon plat qui me plait intellectuellement plus encore que par son gout mais que je me rend compte qu'en plus il a aussi un bon gout, quand je parvient à comprendre la structure et l'histoire architecturale d'une vielle ville à force d'observation des façades, quand je trouve une solution ou une réponse à un problème que j'ai intellectualisé, quand je parvient enfin à créer dans ma tête une grande œuvre urbanistique imaginaire (peu de chance qu'elle se réalise un jour) pour améliorer ma ville et qui convient bien à mes très drastiques critères esthétiques, culturels et de cohérence technique, économique et écologique, le tout intégré, ou encore simplement quand je trouve enfin une réponse à une question en me documentant, etc, etc, bref tout les petits bonheurs personnels et très individuels liés à mon Ti et qui sont essentiels pour moi avancer, c'est vraiment mon carburant. Mais dans cette catégorie des bonheurs simples, il y en a aussi qui sont liés à mon F, car si je suis très nettement T, mon F n'est pas du tout si écrasé que ça je trouve, donc quand j'ai un souci familial de réglé, quand j'ai revu une personne à laquelle je tient que je me devais de voir depuis longtemps mais dont j'ai longtemps procrastiné la visite (alors que j'ai beaucoup pensé à cette personne) et que je me rend compte que finalement tout va bien elle ne m'en veut pas, quand j'ai eu une discussion intellectuelle constructive et agréable avec un inconnu que je trouve par ailleurs très sympathique, quand je parvient à rendre un service à une personne que j’apprécie (vraiment trop rare alors je suis très heureux quand je peut), etc, bref tout cela me procure des petits bonheurs du présent qui me rendent heureux s'ils s’accumulent, un peu comme dans une caisse à petits bonheurs ! Et puis il y a le Bonheur avec un grand B, celui qui n'est pas lié à l'instant présent mais à la projection dans l'avenir, c'est le bonheur qui survient quand tout va bien, quand l'on a aucun gros souci à trainer, et surtout que l'on sait que ça va aller bien dans l'avenir, on a confiance en son avenir, en l'avenir de ses projets et de sa vision du monde, en l'avenir des personnes que l'on aime surtout si on a des enfants, quand on sait qu'on parviendra à ses fins parce qu'elles sont déjà atteintes en partie et que le reste est à porté, et qu'on ne s'ennuie pas intellectuellement parce qu'il y a encore des choses intéressantes à faire mais que le plus grave à nos yeux est réglé, bref pour résumer ça correspond au fait de n'avoir plus aucun gros souci après en avoir eu. Ce bonheur là, le bonheur de projection, est le plus difficile à atteindre, et plus on est intelligent plus nos projections intellectuelles et/ou sentimentales sont grandes et élaborées, et donc plus on se crée des soucis complexes, et donc plus le grand Bonheur est difficile d’accès voir inatteignable. Heureux les simples d'esprit ne dit on pas? en fait ceux qui ont des projections simples peuvent plus facilement les combler, mais quand nos projections sont très grandes et complexes et vont jusqu'à englober le monde dans toute sa complexité ça devient vraiment impossible, on en prend conscience, et ou on est condamné au malheur définitif ou on renonce à ce bonheur là pour ne plus s'attarder que sur des petits bonheurs simples du présent durant sa vie, tout en élaborant ses grand projets mais avec peu d'espoir de trouver entièrement satisfaction. Mais comme je suis Ti je trouve ce renoncement assez facile finalement, je peut m’échapper dans le Ti qui me procure des suites de petits bonheurs présents, car le bonheur est un sentiment, et je peut assez aisément maitriser mes sentiments, (enfin pas mes sentiments sur le vif, seulement quand je suis seul et avec le temps, sur le vif je contrôle rien du tout je fonctionne comme un gamin), du moins les mettre en veilleuse, par la raison, cela ne me rend certes pas très heureux mais pas malheureux non plus, et c'est au moins ça, la pensé et la culture est le meilleur antidépresseur que j'ai trouvé, efficace au long terme, je sais que je pourrait vivre et tenir 700 ans comme cela ou bien plus tant qu'il y a des choses à apprendre, à découvrir et à imaginer, même tout seul enfermé dans un monastère pour plusieurs années je ne n'en souffrirais pas beaucoup, même si je préfère nettement le grand air et l'exploration du monde, enfermé j'y passerai mon temps à jouer aux légos avec le monde dans ma tête et à analyser les petites choses qui m'entourent, m'apportant plein de petites satisfactions successives. Donc voilà, pour ma part le bonheur est effectivement lié à mon Ti mais aussi à mon F, j'ai besoin des deux, bien que dans beaucoup de cas mon Ti parvient à contrôler mon F mais pas toujours. Enfin tout cela c'est pour un INTP que je suis, il me semble en les observant que tout les "T" ne fonctionnent pas de la même façon, je conais bien un ENTP qui ne me semble pas fonctionner comme moi, il est plus aventureux, il a plus la "niac", son bonheur c'est la nouveauté, c'est le fait d'avancer et de réussir dans des projets, ses projets ne sont pas simple mais il n'agit et ne pense pas trop pour le monde et la postérité lui, il a la capacité à se lancer dans de nouvelles choses et de les réussir, et c'est vraie qu'il finit toujours par se lasser, et alors s'il a un nouveau projet, il est à nouveau joyeux comme un enfant, pensant à chaque fois que son projet est le bon alors que quelques années après il en aura en aura marre et il aura d'autres projets ... j'ai l'impression que sa projection est moins réfléchi, il est plus porté par des lubies et son enthousiasme, il faut dire aussi qu'il est encore assez jeune, mais sa projection est surtout moins global, du coup il s'emballe dans un vraie bonheur avant de parfois de se rendre compte qu'il s'est trompé, il fait une petite déprime où il se sent abandonné par la terre entière et ça recommence pour un tour ! Je pense que ça va se stabiliser un peu avec plus de maturité mais je pense aussi que ça ne changera pas en profondeur. Moi je suis essentiellement stable et constructif pas à pas depuis mon plus jeune age, mais dans ma pensée pas dans ma vie que je néglige beaucoup trop, le grand bonheur pour moi ne peut pas être cyclique, il ne peut qu'être difficilement atteint, la conclusion d'une vie réussi, et il es définitif si vraiment j'ai réussi mes grands projets, chose impossible donc j'y ai rationnellement renoncé, définitivement, renoncé au grand bonheur mais pas à mes pensée ni à mes grands projets, et je m'en porte plutôt mieux ainsi, j'avance mieux avec moins d’angoisse. |
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