Type : ISFJ 9w1 Sp/Sx Age : 47 Lieu : Naboo Emploi : Jedi Inscription : 27/02/2013 Messages : 33
(#) Sujet: les SFJ et le poids de leur image Sam 13 Avr 2013, 11:51
Bonjour,
Etant moi-même passé par là et ayant remarqué la même chose du coté des ESFJ, je fais ce post avec un double objectifs:
1- Faire part aux autres SFJs de ce que j'ai vécu et comment, pour qu'ils puissent prendre conscience du poids qu'ils se mettent sur leurs épaules tout seul, et des impacts sur leur entourage.
2- Pour que les autres profils puissent comprendre ces mécanismes qu'ils sont susceptibles de subir aussi.
En effet, je pense que ceux qui sont proches d'SFJs ont pu entendre des remarques du genre "tu vas quand même pas mettre ça pour sortir ?", "il faut que tu mettes ton costume pour le mariage quand même", "vu ce que fait le petit garçon,c'est la honte pour la mère", "soi on y va ensemble, ou j'y vais pas du tout, on est en couple oui ou non". Je pense que potentiellement tout le monde peut dire ces choses, à ses enfants du moins, mais que c'est beaucoup plus large chez les SFJs (c'est ce qu'ai j'ai pu constater au moins, après peut être qu'on peut élargir à d'autres pofils (en SJ?), je ne sais pas)
Autant ça peut se comprendre dans une optique d'apprentissage pour ses enfants (dans le sens où on ne veut pas qu'ils aient des remarques, c'est pour eux. Quoique pour un SFJ il y ait en plus le problème que ses enfants lui font honte), autant quand ça touche notre conjoint, nos parents, nos frères et sœurs.... ça devient problématique.
En fait ce que j'ai pu constater et ressentir, c'est que d'une part l'image sociale est très importante pour nous (peur d'être jugé négativement par les autres), mais que d'autre part , au-delà de notre propre image personnelle on intègre l'image renvoyée par les personnes proches de nous (ou du groupe auquel on appartient), et c'est là le problème.
Par exemple, il suffit que l'on soit dans une famille qui ne fume pas, ou avec des collègues qui ne fument pas, si notre conjoint fume, cela peut nous gêner pour notre image (peur d'être jugé du style "pourquoi il fume ? c'est bête, ça coûte cher et en plus tu te bousilles la santé") alors que chez nous, nous n'avons pas de problème avec ça, on l'a accepté. Ce qu'on a peur c'est la réaction des autres , c'est pour ça que ça n’arrive qu'à l’extérieur dans ce cas. On ressent une blessure alors que ce n'est pas nous qui sommes jugés directement.
Ca me fait d'ailleurs penser à une situation que j'ai connu, ou lors d'une événement, plusieurs groupes avaient été créés, et chaque groupe devait présenter un sketch aux autres. Dans mon groupe, il y avait une personne qui n’arrêtait pas de déconner et sortir des conneries pour le sketch, et le pire c'est que m'imaginant faire le sketch avec eux , j’appréhendais qu'il fasse n'importe quoi, je me sentais ridicule alors qu'il n'y avait que lui comme ça.
Je pense que quand nous sommes seuls, on arrive à gérer notre image comme on veut puisqu'on arrive à contrôler nos propres comportements (c'est d'ailleurs une des caractéristiques surtout des ISFJ plus centrés sur eux par comparaison aux ESFJs qui vont encore plus contrôler leur entourage) pour qu'ils soient alignés avec les normes/codes sociaux, donc pas trop de stress. Mais à partir du moment où on est en groupe (couple, en famille, on a des enfants ...) on récupère à nous une image surcouche de ces nouvelles entités (image du couple, image en tant que parents de nos enfants, image de notre famille parents, voire copains suivant les cercles) qui je pense vient du sentiment fort d'appartenance au groupe. Si le groupe est attaqué, on se sent attaqué aussi car faisant partie du groupe.
Et c'est là que ça devient très compliqué et difficile: Je pense qu'on a d'abord peur d'être blessé, de se prendre des remarques même pour des remarques qui ne sont pas dirigés directement sur nous. Par exemple, je prenais très mal le fait que quelqu’un puisse critiquer ma mère, je me sentais remis en question moi-même, bien qu'elle ne soit même pas à coté. Du coup, je pense que pour éviter les blessures induites par les autres, on va se mettre à leur donner des conseils, voire à les contrôler: "Il faut que tu mettes une cravate pour aller au diner de ce soir", "tu ne fumes pas de la soirée, je sais qu'ils n'aiment pas les gens qui fument et je ne leur ai pas dit que tu fumais"... Comme on ne peut pas contrôler le comportements des autres, on va alors stresser. Le stress étant dû à des situations que l'on subies et sur lequel on n'a aucun contrôle ( ex de la voiture en montagne, ce n'est pas le conducteur qui va stresser car il a le contrôle de la voiture, c'est le passager qui va stresser car il ne peut ni diriger, ni freiner)
Ce genre de situation peut vite devenir très dure pour un SFJ, pendant certains événements, ça peut l’empêcher de profiter du moment, toujours à surveiller ce que font ses proches pour garder le contrôle à tout prix sur l'image il veut envoyer (en plus c'est complètement subjectif) de son couple, sa famille, ses enfants..... Avec le stress de plus en plus grand, il va devenir un véritable dictateur, se focaliser encore plus sur la forme, les tensions vont monter (surtout si la personne proche ne l'entend pas comme ça, ou ne peut pas se forcer). Le pire, je pense (mais c'est peut être plus mon coté 9) , c'est quand ce sont 2 personnes de cercles proches (parents/conjoint par exemple) qui vont rentrer en conflit, se critiquer ... on va essayer de recoller les morceaux, et se sentir très mal car appartenant aux 2 cerlces différents, et voulant donner une certaine image sans doute, on se sent blessé sur les 2 tableaux.
Je ne parle pas de l'effet que ça peut entrainer sur nos proches, n'arrivant ni à les contrôler comme on voudrait (c'est bien normal, ils ne sont pas dans notre tête), ni à gérer notre stress, ça va créer des conflits qui peuvent être terribles.
La solution, c'est d'arriver à lâcher prise là-dessus (ou d'être seul, mais bon) Pour arriver à lâcher (ce n'est pas évident), il faut déjà en avoir conscience, il faut reconnaitre ces situations où on va demander ou attendre des choses aux autres pour préserver sa propre image. Il faut arriver à se dire que si des remarques sont faites, c'est à eux "d'assumer", tout simplement. On doit se détacher de cette image commune pour ne garder que celle que l'on arrive à gérer soi-même. Et si on a des remarques du style (un peu caricaturé quand même) "tiens, je ne savais pas que ta conjointe fumait, tu lui as dis que ce n'était pas bon pour la santé ? que ça faisait si et ça ?", il faut arriver à répondre un truc genre "ben écoute, si t'a des conseils à lui donner, tu n'as qu'a aller lui dire directement". on indique alors clairement qu'on est pas dans la tête des autres, que ce n'est pas parce qu'on est dans le même groupe qu'on est pareil... mais il faut aussi quelquefois le rappeler aux autres, surtout si on s'est habitué à répondre à la place des autres.
Depuis que j'arrive mieux à lâcher prise avec ça (on n'est jamais complètement tranquille mais bon, faut se forcer à prendre du recul), je connais beaucoup moins de situations stressantes, de même si mes enfants crient dans le magasin, ou dans le train, je suis plus zen (je me dis c'est normal, ce sont des enfants) et je ne le prends pas pour moi (j'essaie), c'est ça le but. Surtout quand des gens proches rentrent en conflit, je me dis que ça ne change en rien ma relation avec l'une ou l'autre, que je ne peux pas faire que les gens s'apprécient, et puis c'est tout, elles se débrouillent entre elles, ce n'est pas mon problème, elle l’auraient fait alors que je n'étais pas là, ça aurait été pareil.
Et finalement, quand on regarde, on n'entend pas forcément beaucoup de remarques de la part des autres, je pense qu'on en anticipe beaucoup plus, alors arrêtez de vous pourrir la vie avec des problèmes comme ça qui n'en sont pas.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Sam 13 Avr 2013, 13:20
Merci pour ce sujet très instructif pour moi ! Ayant une mère ISTJ et un père ISFJ, je retrouve exactement ce que tu décris chez eux .
Pour ce qui est de l'apparence, ce sujet a souvent tendance à virer à l'obsession chez les SJ. Le but de ce que j'ai compris n'est pas d'être le plus seyant, le plus admirable ou le plus "beau" mais d'être aussi loin que possible le plus "présentable". Cette recherche de la mainmise sur l'apparence de son entourage est telle que je dois avouer que je la considère complètement étouffante. Exemples concrets, en restant limité au domaine de l'habillement : - ma mère qui ne peut s'empêcher de me faire remarquer certains aspects de mes vêtements : "J., c'est trop court", "c'est trop voyant", "tout le monde te regarde". Cette dernière phrase est la pire des désapprobations. - entre mes deux parents : "je ne mets pas de collants noirs parce que ton père pense que ça fait enterrement". La couleur rentre aussi en jeu. - enfin, dernier exemple avec un collègue ISTJ qui réprouve un ISTP sur le ton de l'humour parce que son jean est trop long. Pour des SJ en général, c'est faire preuve d'un manquement à la dignité suprême (j'exagère, mais j'ai connu ces reproches toute ma vie).
Ce genre de comportement est assez problématique dans le sens où les obsessions de ces individus-là en viennent à être assimilées par d'autres et parfois même par soi-même. A ce stade-là, on ne s'en sort plus. La seule chose que l'on a envie de dire, c'est "fous-moi la paix". A contrario, j'ai aussi essayé de tourner le processus en dérision en "exagérant" sur l'aspect de "honte" ressenti par mon entourage. C'est plutôt efficace, pour peu qu'ils aient saisi le message
Lylortantyk Aucun rang assigné
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Sam 13 Avr 2013, 15:24
J'ai une vidéo qui me vient à l'esprit....
Traduction:
Lève-toi, lève-toi, sors de ton lit Lave ton visage, brosse tes dents Peigne ta tête endormie Tes affaires et tes chaussures sont ici Écoute les mots que je dis Lève-toi, lève-toi maintenant et fais ton lit Est-ce que tu as chaud ? Est-ce que tu as froid ? Tu vas porter ça ? Où sont tes livres et ton déjeuner, Et tes devoirs ? Prend ton manteau et tes gants et ton écharpe et ton chapeau N'oublie pas de nourrir le chat Mange ton petit déjeuner Les experts nous disent que c'est le repas le plus important de tous ! Prend tes vitamines Et comme cela tu vas grandir Pour un jour être fort et grand ! S'il te plait, rappelle toi que l'orthodontiste te voit à 3 heures, N'oublie pas que ta leçon de piano est cet après-midi, et que tu dois jouer ! N'engloutis pas, mange doucement Mais dépêche toi, le bus est là, Sois prudent, reviens là, Est-ce que tu t'es lavé derrière les oreilles ? Va jouer dehors, ne sois pas grossier, Tu ne peux pas jouer gentiment ? Sois poli, fais toi un ami, N'oublie pas de partager, Fais ce qu'il faut, attend ton tour, ne relève pas le défi, Mettez vous d'accord, ne me forcez pas à venir, Nettoie ta chambre, range tes affaires, Débarrasse moi de tes trucs, Fais ton lit, fais le maintenant ! Tu crois que nous avons la journée ? Est-ce que tu es né dans une grange ? Est-ce que tu veux du foin ? Peux-tu entendre un seul mot que je dis ? Répond au téléphone, lâche le téléphone Ne t'assoie pas si près, éteins maintenant, Pas de texto à table, Plus d'ordinateur pour ce soir, Ton Ipod devient mon Ipod si tu n'écoute pas, Ou vas-tu ? Avec qui ? Et à quelle heure tu penses rentrer à la maison ? Dire merci, s'il te plait, excusez moi, te permettra d'être accueilli partout où tu iras, Tu apprécieras ma sagesse quand tu vieilliras et deviendras grand, Je m'impatiente que tu ais quelques petits enfants Tu me remercieras pour les conseils que je t'ai données Mais juste maintenant, je te remercie de ne pas rouler tes yeux devant moi, Nous apprécierions que tu utilises ta fourchette Mange la nourriture, Obtiens un 20, prend la porte, Attrape la poignée, viens ici, Je vais compter jusqu'à 3, Trouve un travail, trouve une vie, obtiens un Master, Je ne veux pas savoir qui a commencé Tu es puni jusqu'à tes 36 ans, Raconte ton histoire maintenant, Et dis moi la vérité pour une fois, pour l'amour du ciel, Et si tous tes amis sautaient de la falaise, est-ce que tu sauterais aussi ? Si je l'ai dit déjà, c'est que je l'ai dit au moins 1000 fois avant, que tu es trop vieux pour agir ainsi, Ce doit être l'ADN de ton père Regarde moi quand je te parle, Tiens toi droit quand tu marches, Une place pour chaque chose et chaque chose a sa place Oh ! Lave ton visage, brosse tes dents, Met ton pyjama, Va au lit, dois moi un bisou Dis ta prière avec ta mère, Et n'oublie pas, JE T'AIME, Et demain, tout recommencera à nouveau car le travail d'une mère n'arrête jamais, Tu n'as pas besoin de savoir pourquoi Parce que, parce que, parce que ! Je l'ai dit, je l'ai dit, je l'ai dit ! Je suis la MERE, la MERE, la MERE, …
Avec une réponse potentielle...
Chandernagor Aucun rang assigné
Type : INFJ 4w3 Age : 36 Lieu : Bombay Inscription : 26/02/2013 Messages : 70
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Sam 13 Avr 2013, 18:31
Encore une fois, merci d'avoir ouvert ce sujet, Qui-Gon-Jinn!
Je reconnais très bien ma mère dans le comportement que tu décris, ce qui me conforte dans l'idée qu'elle est ESFJ. Les réflexions sur mon apparence générale (vêtements, façon de bouger, comportement en société, expressions faciales...) sont encore un motif de dispute, à l'heure actuelle. Le coup de grâce, c'est quand elle m'assène, que "c'est pour mon bien!" . Quand je pense à tous les complexes dont je suis criblée à cause de ça... Ca n'est pas rendre service, que de faire prendre conscience à quelqu'un qu'il a l'air ridicule en telle ou telle situation, d'autant moins quand la personne ne peut pas y changer grand chose. La démarche d'acceptation des singularités d'autrui parait inaccessible à ma mère. Il faut rentrer dans le moule, complaire au regard des autres coûte que coûte. Ses remarques m'atteignent beaucoup plus que je ne voudrais l'admettre. Comme je le disais plus haut, elles sont à l'origine de divers complexes, mais elles ont aussi contribué à me formater l'esprit. En fait, j'ai l'impression que ma mère a largement aidé à développer la face sombre de mon Fe : la tentation du conformisme (un aspect de ma personnalité que j'ai en horreur).
Contrairement aux parents de Jicky, il y a aussi une quête de reconnaissance sociale dans la démarche de ma mère, (l'influence du Fe dom?). Elle apprécie qu'on relève son élégance et son bon gout, elle tient à ce que ses enfants soient perçus sous leur meilleur jour par ses amies, etc. Je n'ai pas été la seule bénéficiaire de ses bons conseils, mon père et mon frère aussi y ont eu le droit, et ça a souvent provoqué des vexations et des disputes. Ce qui est "ironique", c'est que les seules choses que ma mère ne sache pas remettre en question, sont... elle-même, et sa propension à tout remettre en question chez les autres
Invité Invité
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Sam 13 Avr 2013, 19:07
Moi je dis, que tu ne devrais pas seulement cherché à te détaché des autres, à ne plus penser collectif et prendre pour toi toute réfléxion désobligeante faite à l'un de tes proches, mais surtout ne plus te préocupper du "qu'en dira t'on" !!
Non mais, tu vis pour toi ou pour les autres ? Déjà qu'à vivre en communauté, nos libertés individuelles sont réduites, mais en plus si tu prête autant d'importance au regard d'autrui, alors que te reste t-il comme liberté dans la vie ? Si même dans ton habillement, ton comportement et ton rapport à autrui tout doit être calculé et sous contrôle ! (et non spécialement par envie, mais par obligation que tu t'impose d'être irréprochable)
Je comprend tout à fait ton fonctionement, moi qui prête également de l'importance au regard d'autrui, et qui aimerais me faire aimé de tous (alors que bien sûr on ne peut pas aimer tout le monde, mais je le vis mal lorsque je ne le suis pas, même si je n'apprécie pas spécialement la personne en question) Mais je ne pousse pas aussi loin le vice, au point de chercher à contrôler mon entourage ( on prend toujours pour sois, lorsqu'une cause ou une personne qui nous tient à coeur, nous semble attaquer, mais ce n'est pour autant que blabla), ni ne m'enferme dans une norme sécurisante. Je n'ai pas peur de sortir du commun, de me démarquer tant que je suis en accord avec mes valeurs et que je ne me juge pas négativement. Après qu'importe ce que les autres pensent de ce point de vu là, par contre j'appréhende toujours le rejet, mais dans ma logique il ne peut en découler de mon habillement et de mon attitude (si en accord avec mes valeurs, peut différentes de la norme blabla), mais plutôt pour ce que je dis.
Enfin bref, juge toi même ce qui est bien et mal, ne reprend pas des modèles que l'on t'impose. Si tu aime t'habiller en gothique, et bien habille toi en gothique ! Ne te demande pas au préalable si s'est accepter par la société, tant que ta tenue est décente et en accord avec tes valeurs, ne te soucis pas du reste. Pense de manière plus personnel, ai ta propre personnalité. (conseil)
Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Sam 13 Avr 2013, 23:03
Je me demandais si le fait d'avoir du mal à prendre du recul entre l'image de ses proches et la sienne ne venaient pas des capacités procurées par l'utilisation des premières fonctions du mode ISFJ:
Sensation extravertie (Se): la sensation extravertie se concentre sur les expériences et les sensations du monde physique et immédiat. Pourvue d'une conscience aigüe de ce qui entoure l'individu, elle lui apporte des faits et des détails pouvant constituer le moteur d'actions spontanées.
Sentiment introverti (Fi) : le sentiment introverti filtre les informations à partir d'interprétations sur la valeur, formant des jugements en accord avec des critères souvent intangibles. Cette fonction balance constamment entre deux impératifs différents, tels que le désir d'harmonie et celui d'authenticité. Adapté aux distinctions subtiles, le sentiment introverti sent instinctivement ce qui est vrai ou faux dans une situation donnée.
Et pour le mode ESFJ:
Sentiment introverti (Fi) : le sentiment introverti filtre les informations à partir d'interprétations sur la valeur, formant des jugements en accord avec des critères souvent intangibles. Cette fonction balance constamment entre deux impératifs différents, tels que le désir d'harmonie et celui d'authenticité. Adapté aux distinctions subtiles, le sentiment introverti sent instinctivement ce qui est vrai ou faux dans une situation donnée.
Sensation extravertie (Se) : la sensation extravertie se concentre sur les expériences et les sensations du monde physique et immédiat. Pourvue d'une conscience aigüe de ce qui entoure l'individu, elle lui apporte des faits et des détails pouvant constituer le moteur d'actions spontanées.
Au début, je me demandais s'il ne s'agissait pas du phénomène d'identification projective, citation de wiki:
Citation :
L' identification projective est en psychanalyse le fait de projeter sur un objet des caractéristiques du soi pour s'y reconnaître. L'identification projective peut devenir un mécanisme de défense pathologique qui consiste à prendre possession de cet objet (qui peut être une personne) dans une tentative de contrôle et d'annihilation de cet objet dont les caractéristiques propres sont alors niées.
Sauf que, si on regarde les capacités "innées" procurées par les deux fonctions principales utilisées pour chacun des deux profils, on voit bien qu'il y a là une forte facilité à avoir conscience des détails concernant les images des uns et des autres + un besoin d'harmonisation... (collectif pour l'ESFJ) (et à cercle plus restreint pour l'ISFJ? ---> préoccupation de ses TRES proches uniquement)
Donc forcément, le fait que Bibi porte une chaussette rouge et une bleue ne passera pas inaperçu, ni qu'il lui manque un bouton au manteau, ou qu'il ne s'est pas "débarbouillé" avant de sortir. Ce n'est pas très "harmonieux"....
Mais c'est quoi l'harmonie dont il est question dans les fonctions? Est-ce une "lissification" sur la forme, avec des sur-capacités pour mener à bien cette "mission", ou une simple projection de son fonctionnement sur autrui? (auquel cas, une fois qu'on s'en rends compte, on peut "lacher prise" la dessus)
En quoi le fait que les 2 fonctions principales soient inversées entre le mode ESFJ / ISFJ impacte-t-il le rapport qu'on entretiens avec l'image de ses proches?
ESFJ: l'harmonie d'abord (globale et diffuse), puis le sens des détails en renfort? ISFJ: le sens des détails, puis une utilisation en vue d'harmonisation? (mais, pour ses proches très proches...) (d'ou peut-être un sens des détails plus grand, mais une utilisation plus modérée?)
Je sais que ces deux modes sont très utiles à la communauté, cela pérennise certaines normes, permet d'avoir une identité sociale... une certaine "cohérence" globale. Un phénomène d'identification collectif peut se créer... (peut-être bien que les personnes qui agissent de façon non conformistes sont justement utile aussi pour renforcer le phénomène global?) (mais il faut pas qu'il y en ait trop?)
Ayant beaucoup cotoyé ces 2 profils personnellement, depuis mon enfance, et étant à l'envers des normes en matière vestimentaires (entre autres, je n'ai pas du tout le soucis du détail et je remarque rarement le fait que ça soit pas le cas chez les autres) j'ai apprécié leurs efforts de ne pas vouloir me "modeler" absolument selon leur conception du "bien paraitre" en société. Mais ça fait de la peine, quand on se prends une critique, de voir que ce sont eux qui en souffrent le plus. Soit ça renforce leur motivation du coup (pour m'épargner des souffrances qu'ils imaginent...) soit au contraire, en communiquant sur le fait que moi ça ne m'atteins pas, ça permet une certaine liberté future.
Pas évident (mais chaque mode à son utilité...)
Apocalypse Déléguée aux smileys
Type : INFP 4w3 Sp/Sx Age : 35 Lieu : - Emploi : - Inscription : 22/09/2012 Messages : 2559
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 14 Avr 2013, 01:09
Mais enfin Lylortantyk, les fonctions premières de l'ISFJ sont Si-Fe, il ne faut pas confondre avec l'ESFP!!!
Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 14 Avr 2013, 03:09
Ah mais alors ça veux dire que ça concerne AUSSI les ESFP (EDIT sauf qu'avec le P, j'ai pas ressenti du tout ça de leur coté niveau conformisme... par rapport aux SFJ) (<---- non y a pas moyen de raccrocher quoi que ce soit là) (je me suis trompée de clic dans wiki... )
Pour l'ISFJ donc:
Dominante : Sensation introvertie (Si) La sensation introvertie collecte les données du moment présent et les compare avec celles des expériences passés. Ce processus fait remonter à la surface des sentiments associés à des souvenirs que le sujet revit en se les remémorant. Cherchant à protéger ce qui lui est familier, la sensation introvertie identifie dans l'histoire des buts et des attentes en vue d'évènements futurs10.
Auxiliaire : Sentiment extraverti (Fe) Le sentiment extraverti recherche le lien social et créée d'harmonieuses interactions par un comportement poli et adapté. Il répond aux désirs explicites (et implicites) des autres, ce qui peut donner lieu à un conflit interne entre les propres besoins du sujet et le désir de satisfaire ou de comprendre ceux des autres11.
Et du coup, le Si explique la différence d'avec l'ESFJ, sur le plan de l'intérêt orienté D'ABORD pour ses proches...
Voyez la beauté du mode INFP: il arrive toujours à trouver des liens partout à partir du peu d'éléments dont il dispose, et même quand il se plante lolilol
Linh Pionnier
Age : 49 Lieu : Paris Emploi : . Inscription : 12/10/2011 Messages : 537
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 29 Avr 2013, 16:55
J'ai tellement vécu ça avec ma mère ISFJ, être conforme à ... ne pas se faire remarquer ... et ne surtout pas attirer l'attention ... aucune tolérance pour l'ajout d'une touche personnelle d'une tenue jusqu'au jour ou je lui ai imposé le style qui me convenait, expliquant que cela était pour moi un plaisir et que je n'allais pas me priver d'un bonheur aussi simple et accessible par peur du jugement des autres (en passant c'est facile car je m'en moque un peu). Si j'entendais "Tout le monde te regarde" je répondais alors "Tant mieux c'est que mon style fait des envieux"...
Et même chose avec un compagnon ISTJ ... mais plus dans le comportement en publique que dans la tenue vestimentaire.
Lylortantyk a écrit:
Ah mais alors ça veux dire que ça concerne AUSSI les ESFP silly (EDIT sauf qu'avec le P, j'ai pas ressenti du tout ça de leur coté niveau conformisme... par rapport aux SFJ)
Cela dit c'est une tendance qui se retrouve aussi chez l'ESFP, le soucis du détail des "S" mais avec un sens plus large de ce qui est convenable... d'ailleurs les ESFP considère comme une marque d'affection particulière de faire part d'un détail inapproprié dans la tenue d'un proche.
_______________________________________ Au comble de la joie, pourquoi ce sentiment de solitude indicible ? Isolée dans le tumulte, solitaire dans la foule, Je ne peux changer le caractère que le Ciel m'a donné.
Ambre Aucun rang assigné
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 29 Avr 2013, 22:13
Merci pour ce sujet très éclairant, Qui-Gon-Jinn .
HongNguyet a écrit:
J'ai tellement vécu ça avec ma mère ISFJ, être conforme à ... ne pas se faire remarquer ... et ne surtout pas attirer l'attention ...
Je plussoie ô combien. J'ai une mère a priori ISFJ aussi (type 6).
Pas de chance au tirage pour moi qui étais un vrai garçon manqué, enfant ! Je pouvais tout aussi bien faire de la lutte avec mon frère ainé que jouer tranquillement à la poupée avec ma petite sœur. Je ne voyais pas où était le problème .
Du coup, sans le vouloir d'aucune sorte et sans en avoir même conscience, j'attirais l'attention forcément, au grand dam de ma mère qui n'a pas manqué de me faire rentrer fissa dans le rang. Je devais correspondre à la petite fille modèle, sage comme une image justement .
A l'époque, il était impossible pour moi de comprendre une telle injustice, tout cela pour un conformisme stupide. Mon Se en a probablement pris un grand coup au passage .
Invité Invité
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Mer 12 Mar 2014, 14:43
Dernière édition par Pi le Dim 07 Fév 2016, 18:07, édité 1 fois
Invité Invité
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 14:21
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Dernière édition par Oscar le Jeu 13 Aoû 2015, 13:47, édité 1 fois
Luna Pionnier
Type : INFP 4w5 sp/sx (ou Sx/Sp) Age : 30 Lieu : Entre la terre et le ciel Emploi : Amoureuse de l'amour Inscription : 19/02/2015 Messages : 2565
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 14:45
Ohh j'aime beaucoup ton témoignage Oscar, c'est touchant.
Sinon grrr "J'essaye d'être en accord avec le groupe majoritaire, de leur faire croire que je partage leurs idées, quitte à parfois les intérioriser sans m'en rendre compte. Ce doit être pour cela que j'essaye de coller à l'opinion publique, pour être acceptée." c'est une attitude que je déteste, mais je peux comprendre que tu n'en sois pas entièrement responsable. Un ISFJ a précisé il y a pas longtemps, qu'il cherchait à se fondre dans le moule aussi, et j'en connais d'autres des SFJ comme ça.
J'ai du mal quand même à comprendre ce comportement, parce que bien que je comprenne vos intentions de se faire accepter par le plus grand nombre et de servir l'intérêt général. (mais encore, en parlant d'intérêt général, ce n'est pas en suivant le troupeau que l'on prend toujours les meilleures décisions) Je ne vois pas comment on peut vivre une vie de manière aussi impersonnelle. Ce n'est pas vivre pour moi, au mieux c'est faire de la figuration. L'intérêt d'une vie d'ailleurs est de se réaliser, de s'épanouir, ça me paraît difficile si on réprime sa personnalité.
Je cherche pourtant aussi à plaire, et je suis 9 (le 9 a tendance à s'oublier, à s'effacer), ce n'est donc pas une raison suffisamment valable.
Faudrait peut être déjà que tu te demande pourquoi tu crains autant le rejet non ? En tout les cas, moi je ne rejetterais pas forcément une personne parce qu'elle pense différemment de moi, je préfère d'ailleurs ça à une qui est tout le en accord, mais dont je vois que c'est seulement pour éviter un conflit. J'avais une ancienne meilleure amie comme ça, elle changeait d'opinion en fonction de son entourage, c'était assez agaçant en plus c'est le genre de personne dont on a l'impression que l'on ne peut pas réellement leur faire confiance. Et quel intérêt d'échanger avec une personne qui n'a pas d'opinion propre ?
Spi' Aucun rang assigné
Type : *_* Age : 101 Lieu : *_* Emploi : *_* Inscription : 25/04/2014 Messages : 565
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 15:52
Citation :
Chez moi, un besoin prédomine : celui d'être aimée par tout le monde.
Je te trouve aimable donc c'est que c'est efficace^^, en tous cas dans mon cas.
Citation :
Voilà ce que le titre du sujet m'a inspirée. Maintenant je ne suis pas sûre que ce que je viens de décrire soit caractéristique de l'ISFJ.
J'ai beaucoup discuté avec une ISFJ l'autre soir, et c'est ce que j'ai perçus en elle. Elle semblait vouloir obtenir mon approbation, être apprécié. Sauf que cette tendance peut-être nuisible pour elle, et ça l'est car, elle traîne aussi avec des gens malsains. Et ça l'empêche d'être elle-même comme tu dis, ce que je trouve dommage, car du coup j'ai trouvé que nos discussions manqué de profondeur. Bref je l'ai trouvé attachante, mais j'aurai été plus intéressé par elle si elle s'étais vraiment dévoilé telle qu'elle était. Ce que je veux dire, c'est que je pense que tu serait peut-être plus aimé si tu étais réellement toi-même. Ceci te permettrai à la fois, d'être toi-même et d'être apprécié. Après, il faut accepter une chose, c'est qu'on ne peut plaire à tout le monde. Cette peut aussi être dû, en plus du fait que tu soit xSFJ au fait que tu fasse du 9, car celui-ci à horreur des conflits et cherche donc à les éviter. D'ailleurs je pense que tu es 9w1, car tu cherche la perfection, ou encore à atteindre un idéal. Et c'est aussi bien plus courant de voir un ISFJ 9w1 que 9w8.
Bref, j'espère que ça pourra t'être utile tout ce que je t'ai dit. Je trouve déjà ça positif que tu es conscience de ton fonctionnement, tu sais déjà sur quoi travailler et c'est bien.
Good luck !
GBat L'Anté Types
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 16:12
Je ne détaillerai pas sur ma conception de l'intérêt général comme c'est un sujet plus ... général, ici nous parlons du rapport des ISFJ à leur image dans la société. Tout au plus, pour avoir été un peu influencé par du Fe dans ma famille, je dirai que je ne peux tout simplement pas négliger une personne (au moins en pensée), passer à coté sans ne rien me demander. Et en réfléchissant à de nombreuses questions sur la manière de traiter les gens en société, je ne pourrais pas, par exemple, me fixer sur la "perception" des choses qu'a la majorité, mais plutôt estimer nécessaire de se démener pour reconnaître concrètement jusqu'au moindre corps isolé et à la moindre opinion qui nous ait échappé, pourvu que le corps ait la même prédisposition au respect et que l'opinion en question ne détruise aucunement la dignité de qui que ce soit. En étant spectateur d'un conflit, j'aurais donc tendance à être un peu agacé et frustré par l'éternel tentative d'imposer une circonstance dégradant ou gaspillant son potentiel à une autre personne, à moins que cette circonstance ait pour but de produire cette concorde dont je parle ... et je crois qu'il y a bien plus d'une seule circonstance qui peut produire de la concorde (ou coexistence positive si vous préférez).
EDIT: ...:
et j'ai horreur de ces actualités où l'on voit des gens prétendre qu'il n'y a qu'une seule solution, qu'il faut être "réaliste"; ça fait vraiment peur.^^
Je peux alors chercher une circonstance qui dépasse les deux bords, sans détruire le potentiel d'épanouissement de chacun (en somme chercher la structure à laquelle ni l'un ni l'autre n'a pensé). Ce n'est pas couper ce qui dépasse, ni fondre l'individualité dans une norme, mais plutôt construire des normes qui permettent l'émergence de ces individualités; et potentiellement leur enrichissement mutuel par l'échange d'information.
@Oscar Pour en rester à l'ISFJ, on a comme fonctions:
Si-Fe- ... -Ti-Ne, ... avec Ti (la pensée abstraite et introvertie) ça semble être la bonne période pour te demander ce que tu penses vraiment, et d'ailleurs la façon dont tu parles me fait penser qu'en quelque sorte tu en as conscience et que tu as envie de te faire ton opinion personnel sur les choses. Puis en développant ce coté là - ta ... "subjectivité" - rien ne t’empêchera de continuer d'être aimée par beaucoup de monde; il y a des gens qui se font aimer rien que pour leur intégrité, leur forte personnalité, alors bon. Je pense même qu'il est tout à fait possible de concilier les deux; j'ai déjà croisé des personnes qui étaient à fond sur l'intérêt général, qui s'appliquaient énormément à promouvoir des normes et des règles, et qui avaient tout autant un sacré caractère.
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"Deus saltem Natura; J'en suis, donc j'y pense; nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous du même." "Que vaut-il mieux? Démarrer stupide dans une société intelligente, ou intelligent dans une société insensée?" "Quand on peut, on peut. La science ne révèle que ce qui est possible, non ce qui doit être" "Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre" Paul Valéry "Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons" Marion K. Hubbert
Titiwilly Agneau de Dieu
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 16:56
Oscar tu me rappelle vraiment une fille que j'ai connu, c'est impressionnant !
Ce que tu dis peut correspondre à la plupart des ISFJ globalement, surtout les femmes. Je dis ça à titre empirique, au vu des hommes et femmes de ce type que je connais. Les hommes, même s'ils ont le même sentiment de base, ils peuvent avoir un côté plus stoïque ou distancié vis à vis de leur "popularité", ils vivent plus facilement leur "indépendance", l'éducation peut avoir quelque chose à voir là-dedans. C'est peut-être une attitude plus constructive au final. Ce que tu décrit, j'identifie ça comme le "complexe de la fille modèle", ça ne part pas d'une impulsion foncièrement mauvaise mais le problème c'est quand ça devient trop excessif, parce qu'on ne peut jamais plaire à tout le monde
Les INFJ peuvent aussi avoir le même genre d'"impulsion", même si ça prendra des formes différentes. Moi par exemple, c'est pas tant que je cherche à être aimé de tout le monde, mais plutôt à apparaître comme le plus neutre et le plus "normal" possible. Je déteste les conflits et les sentiments négatifs d'autrui envers moi doivent me fatiguer autant que toi, du coup je préfère que "les gens" ne ressentent rien du tout envers moi, au moins c'est plus simple :-) Je déploie un certain nombre d'efforts pour passer inaperçu, et qu'on me foute la paix comme ça. Je me sens plus serein en étant intégré à de petits cercles, en ne me "déployant" qu'avec un nombre réduit de personne, plutôt que de devoir faire plaisir à tout le monde.
C'est marrant ce que tu dis sur l'euthanasie, il m'arrive souvent de faire l'inverse en fait ^^ C'est à dire que face à une personne qui a une opinion bien ancrée, j'essaye de proposer une autre manière de voir les choses, sans travestir mon point de vue pour autant mais pour essayer de provoquer un débat ou au minimum de proposer une réflexion. Au final, même si c'est en sens inverse, ça revient un peu au même, puisque j'adapte mon discours à celui de l'interlocuteur. Parce que je comprends plus ou moins les opinions de tout le monde, et qu'en général je n'ai pas de mal à saisir leur intérêt, mais aussi leurs limites.
Même si parfois on dirait que j'ai des opinions très arrêtées ou même rigides, sur le forum, je crois que ma conscience profonde reste assez peu polarisée en fin de compte. Je reste "lawful-good", c'est la seule constante peut-être. Je m'intéresse surtout aux idées qui m'ont été refusées autrefois, à ce qu'on m'a présenté comme néfaste ou ridicule sans vouloir détailler plus que ça, parce que je me sens humilié d'avoir été ainsi endoctriné, que j'ai l'impression d'avoir souffert des limites de ces cadres que l'on m'imposait, et que grâce à un certain effort de réflexion et d'ouverture j'ai pu entrevoir l'intérêt de ces "autres" opinions. Voilà pourquoi on me prends pour une sorte de réactionnaire nostalgique, alors que j'ai été élevé par des gauchistes libertaires et athées.
Dans la même journée je m'étais retrouvé à expliquer à un pro-mariage gay en quoi c'était un projet douteux, qui mettait à mal les structures anthropologiques les plus essentielles et qui ouvrait la porte à tous type d'extravagances, que ça n'avait rien à voir avec "l'égalité" et qu'en plus ça concernait si peu de personne qu'on ferait mieux de s'intéresser à des questions plus globales ; et après j'étais face à un "anti", homophobe revendiqué, je lui expliquais que quand bien même l'homosexualité serait une déviance, mieux valait tolérer ce genre de phénomènes à la marge et même protéger les personnes homosexuelles en leur donnant des statuts légaux, car il en va de l'harmonie de la société dans son ensemble, du respect des libertés individuelles/privées, et que d'ailleurs un enfant élevé par des homosexuels n'était pas forcément plus prédisposé à la déviance que les autres, etc... Les deux opinions ici énoncées ne s'opposent pas vraiment, pas dans mon optique en tout cas, mais le discours est "orienté" de manière à faire réagir l'interlocuteur.
Pour en revenir à la problématique de base, je ne saurais que te conseiller de trouver le juste équilibre entre cette volonté de plaire et la nécessité d'être une personne un minimum indépendante, parce que comme dit Luna c'est dur de "se réaliser" autrement. Dur d'avancer dans la vie, tout simplement. Arborer une attitude cordiale et bienveillante envers autrui c'est peut-être déjà suffisant pour se faire "apprécier", nul besoin de se travestir à outrance.
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« Platon m'est cher, mais la vérité me l'est d'avantage. » - Aristote
« L'homme a voulu tuer Dieu, et il est en train d'en crever… » - M.de Corte
«2 Timothée 4 : Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables...»
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 17:40
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 18:32
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Dernière édition par Oscar le Mar 18 Aoû 2015, 10:57, édité 1 fois
Sylphira Mère de Cthulhu
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 18:47
Oscar a écrit:
Je pense que c'est un mécanisme que je n'ai pas choisi (il m'est plus dur de me faire rejeter que de montrer ma vraie personnalité, alors que pour d'autres c'est l'inverse), mais je t'assure, c'est aussi lourd à supporter pour moi que c'est agaçant pour toi. Alors que dans un premier temps j'ai des goûts et une manière d'être qui ne sont pas forcément les mêmes que pour la majorité, mon caractère me pousse à me conformer à la tendance, parce que je n'aime pas qu'on me regarde de travers, je n'aime pas me sentir à la marge. J'ai un certain nombre d'anecdotes en tête qui pourraient illustrer ça. Et comme tu le dis, cette façon de faire ne me permet pas de "vivre", de me réaliser, de m'accomplir.
Bah alors ma louloute! Faut pas se mettre dans cet état! Si ça t'empêche de te sentir bien, il te faut travailler dessus pour arriver à te sentir mieux. T'as ton Ti qui sommeille, et si tu le stimulais? Si- Fe - Ti - Ne Les fonctions primaire et tertiaire travaillent en binôme. Si- Ti c'est de la bombe (j'ai Ti-Si perso, mais le mécanisme est là ) Utilise ça pour prendre de la distance intérieurement. Regarde, si je te dis "je suis ok pour qu'on mange de la viande de chien!" et que toi tu n'es pas d'accord. Tu ressens un choc intérieur en toi, parce que tu n'es pas d'accord, mais comme tu n'écoutes pas ce choc interne et que tu réagis directement en accord avec moi pour éviter le rejet, tu finis par dire un truc faux "oh oui moi aussi", et du coup tu t'en veux. Utilise ça pour prendre du recul :
- Prends d'abord conscience du choc de ce que la personne te dit. Tu n'es pas d'accord, c'est entièrement ton droit. Ca provoque une sensation interne bien particulière. - Pose maintenant l'idée sur la table, dans ta tête. (Manger du chien, non mais quelle idée!) Et fais appel à tes convictions et ton expérience (j'avais un chien, petite, il me parait inconcevable de le manger, le tuer pour le faire cuire après !) et disséquer avec ton Ti ( j'étais très proche de lui, c'était comme un ami... Manger du chien, ce serait comme être cannibale!) - Ensuite, retourne vers l'autre. Demande toi si cette personne est suffisamment proche de toi et réceptive pour entendre et écouter cette conviction. Si ça vaut le coup, si ça "vibre" entre vous (Fe). Envisage les éventuelles réactions (Ne). Tu as le droit de vouloir affirmer ta conclusion (Moi, je suis contre le fait de manger du chien. J'avais un chien petite, et le manger, ce serait comme du cannibalisme.) comme tu as le droit de la garder pour toi (il/elle ne voudra/pourra pas m'écouter de toute façon, ça vaut pas la peine d'intervenir.)
Et je voudrais rajouter ça : - Quoique tu fasses ensuite, l'important est de savoir pourquoi tu l'affirmes (il est important de le dire) ou pourquoi tu ne l'affirmes pas (c'est sans importance, au fond je m'en fiche, il/elle peut penser ce qu'elle veut). Tout le monde n'a pas forcément à savoir ce que tu penses et ce tu ressens. Tu as le droit de ne rien dire, pour te protéger ou pour garder ton jardin secret... secret. - Et autre chose : même si on rejette une idée ou une opinion, qu'on te contredit, qu'on est pas d'accord avec toi, cela ne voudra pas dire que c'est toi, personnellement, en tant qu'individu, qui est rejeté. Et inversement. Tu peux aimer quelqu'un mais ne pas être d'accord avec tout ce qu'il dit, fait, pense.
Et puis détache toi de ce que les autres pensent de toi. Tu ne PEUX PAS être aimée par tout le monde. C'est comme ça. Puis rassure-toi : tu es suffisamment géniale pour que certaines personnes t'aiment comme tu es! Celles-ci méritent l'accès à ton jardin secret... Les autres? Bah ça ne vaut pas le coup d'être en porte-à-faux avec toi-même, de te mettre aussi mal, pour ces personnes.
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Zogarok a écrit:
Où la féminité sur l'état civil et l'humour de garagiste alcoolique avec du poil dans le dos se confondent en une seule personne.
Luna Pionnier
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Dim 29 Mar 2015, 19:23
Oscar a écrit:
Tout d'abord, je voulais vous remercier pour toutes vos réponses! Je ne m'attendais pas à en avoir autant à vrai dire
@Luna, je comprends que tu aies du mal avec mon comportement qui est pour le coup tout sauf original et authentique, mais j'aimerais te faire comprendre à quel point c'est chiaaaaaaannt (!!!) de vivre en dépendant autant du regard des autres. Je pense que c'est un mécanisme que je n'ai pas choisi (il m'est plus dur de me faire rejeter que de montrer ma vraie personnalité, alors que pour d'autres c'est l'inverse), mais je t'assure, c'est aussi lourd à supporter pour moi que c'est agaçant pour toi. Alors que dans un premier temps j'ai des goûts et une manière d'être qui ne sont pas forcément les mêmes que pour la majorité, mon caractère me pousse à me conformer à la tendance, parce que je n'aime pas qu'on me regarde de travers, je n'aime pas me sentir à la marge. J'ai un certain nombre d'anecdotes en tête qui pourraient illustrer ça. Et comme tu le dis, cette façon de faire ne me permet pas de "vivre", de me réaliser, de m'accomplir. Pourquoi je crains le rejet? A cette question, je peux juste répondre que je me sens très mal à l'aise lorsque ça arrive : déjà j'attrape une boule au ventre à cause du stress et de la tension que ça génère en moi, je passe des heures, des jours à penser à l'évènement qui a produit ce rejet, parfois je vais jusqu'à en rêver la nuit... Bref, une situation de rejet me rend presque malade. Quand ensuite les choses se réconcilient avec les autres, tous les symptômes disparaissent en quelques minutes, voire secondes, je me sens tout de suite beaucoup mieux dans ma peau, beaucoup plus à l'aise, l'effet en est presque magique. J'ai encore eu à expérimenter ça la semaine dernière, et la rapidité du changement est vraiment saisissante. Pour ce qui est de la cause de mon comportement, il y a premièrement mon type, l'ISFJ, ensuite le fait que je sois une 9 (je déteste viscéralement les conflits, d'ailleurs ça me pousse à être trop gentille avec les autres; avec ce problème de conformité, la peur du conflit est mon plus grand souci), et enfin mon hypersensibilité (supposée, quoique assez flagrante). Je crois que c'est mon hypersensibilité qui me fait sur-réagir de la manière dont je l'ai décrite. Mais comme l'a dit Spirit, c'est déjà une bonne chose que j'admette ce côté de moi dont je suis peu fière; je sais donc sur quoi je dois travailler
Ok, je suis contente que tu réagisse bien à mon post (ne savait on jamais )
Sinon, par rapport aux regards des autres, si tu te rendais compte que tu étais lesbienne par exemple, tu aurais beaucoup de mal à l'avouer ? Tu serais prête à vivre dans le dénie de ton orientation sexuelle ? (mes questions ) Et tu serais prête à renier un de tes enfants s'il était homosexuel ? Ca paraît aberrant comme question, et pourtant.
Sinon moi je ne trouve pas que le conformisme soit forcément une mauvaise chose, c'est important d'avoir un cadre, une même culture. C'est juste lorsque ça devient excessive que c'est vraiment aberrant, mais tout comme l'inverse.
D'ailleurs les pseudo personnes originales anti-conformiste m'énervent aussi.
En tout les cas, j'aime beaucoup ton post, on sens que tu prend le temps de nous lire et que tu te remet en question, c'est très agréable.
GBat L'Anté Types
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 30 Mar 2015, 16:47
Oscour a écrit:
J'aimerais pouvoir participer à une "confrontation" des idées, des goûts. Je considère mon comportement actuel comme une faiblesse, et j'aimerais m'en détacher (mais bon si ça fait partie intégrante de ma personnalité, il va falloir que je fasse avec Smile ).
Oscar a écrit:
@Greenbat85, Citation : "Et en réfléchissant à de nombreuses questions sur la manière de traiter les gens en société, je ne pourrais pas, par exemple, me fixer sur la "perception" des choses qu'a la majorité, mais plutôt estimer nécessaire de se démener pour reconnaître concrètement jusqu'au moindre corps isolé et à la moindre opinion qui nous ait échappé, pourvu que le corps ait la même prédisposition au respect et que l'opinion en question ne détruise aucunement la dignité de qui que ce soit."
J'aime bien cette vision de ce que devrait être l'avis de chacun en société. Mais ça me parait être difficile à mettre en place, ne serait-ce que parce que la majorité devrait respecter l'opinion de ce corps isolé, ce qui n'est pas évident, la majorité se sentant supérieure ne serait-ce que par la supériorité numérique.
Et bien, tu vois ... tu es déjà en train de développer ta subjectivité et de participer à un débat.^^ Après peut-être que Internet y est pour quelque chose. L'interface est idéale pour faire place aux idées et laisser les gênes ou les humeurs intempestives de coté; on craint moins de foutre l'ambiance en l'air (et encore que des fois). Pour être honnête, dans des situations quotidiennes spontanées je me retrouve assez dans ce que tu as écrit quant à la fuite du conflit, et cette tension interne qui est le résultat de mon point de vue personnel essayant de monter à la surface. Toutefois mes raisons peuvent être différentes (pas d'aspiration à coller forcément à la vision des autres); il y a surtout chez moi comme le désir de ne pas véhiculer l'image d'une personne en difficulté, alors que sous l'effet de l'hypersensibilité j'ai l'incertitude de ma réaction quant à l'ambiance; à commencer par le fait de ne pas parler assez fort, qui va appeler une redite de ma part un peu plus franche et l'impression d'un agacement ou en tout cas l'image de quelqu'un qui soit n'est pas à l'aise soit est juste en train de snober les autres; alors qu'au demeurant je peux être très décontracté). Aussi, l'hyper-sensibilité et l'énervement intérieur combiné m'ont fait souvent me retenir dans des discussions de société, des questions de morale ou autre où j'aurais pu exposer mon point de vue. Alors que dans un lieu calme, avec peu de monde, ou bien sur le forum, je peux prendre le temps de m'exprimer, de peser les choses, et surtout d'expliciter mon ton à l'aide de la formidable panoplie d'emoticons qui nous est généreusement proposée. Je gère (un peu) mieux ces choses là aujourd'hui, quoique certaines circonstances me dépassent encore. Je dois éviter les pubs trop bruyants, ce qui n'est pas évident pour la sociabilisation. Ou alors, je me retrouve parfois dans un élan d'extraversion avec des inconnus que je n'explique pas (ça doit aussi dépendre des interlocuteurs). Toutefois, je n'explique pas non plus les moments de retirement quasi-absolu, me positionnant en spectateur-observateur, dans des circonstances pourtant non-bruyantes.
Ce qui serait intéressant de savoir, c'est dans quelles proportions tu vois tes fonctions Fe et ton hypersensibilité responsables de ton retirement?
Re-citation:
Oscar a écrit:
Je considère mon comportement actuel comme une faiblesse, et j'aimerais m'en détacher (mais bon si ça fait partie intégrante de ma personnalité, il va falloir que je fasse avec Smile ).
Je pense que tu parlais moins de ta personnalité que de ce comportement qui te gêne, mais gaffe au rejet de soi quand-même. Si tu es ISFJ, ce qui fait partie intégrante de ta personnalité, c'est bien plus fondamentalement le fait de chercher l'harmonie au dehors, et de façon concrète, que le comportement d'identification-conciliation que tu juges probablement à raison excessif. On EST ce que l'on expérimente et ce que l'on interprète, à travers l'évolution du comportement également. Aussi, être aimé de tous étant absolument impossible et pas plus nécessaire que de prétendre à une indépendance générale vis à vis de la société dont l'artifice serait de toute manière trahi par l'usage minimal d'un langage commun, j'imagine que tu serais certainement plus épanouie en te réalisant dans des activités concrètes où la notion de service à la personne est centrale (mais, pour le coup, j'ai cru comprendre que c'était déjà ce à quoi tu aspirais). Ce que je veux dire, c'est que, ta personnalité profonde trouvera certainement son épanouissement là dedans (user de ton Fe sans avoir trop peur de décevoir puisque le cadre dans lequel tu évoluerais, celui du service, est fait précisément pour); et à coté de ça, tu peux travailler ta distance critique, ta pensée abstraite, échanger des idées, ce qui est un merveilleux levier pour ton Si-dom étant donné qu'il a besoin d'assimiler des informations du monde et que le monde change parfois; ça te permettra ainsi d'avoir ta liberté tout en continuant d'inspirer ton sens de l'harmonie Fe, ... et à terme, de devenir encore plus prévoyante (Ne).
Sinon j'aurais bien développé mais @Sylphira a fait un joli post, avec des arguments, des propositions concrètes et des exemples; bref un peu dissertation sur les bords, mais je n'aurais pas fait mieux.
Luna a écrit:
Sinon moi je ne trouve pas que le conformisme soit forcément une mauvaise chose, c'est important d'avoir un cadre, une même culture. C'est juste lorsque ça devient excessive que c'est vraiment aberrant, mais tout comme l'inverse.
D'ailleurs les pseudo personnes originales anti-conformiste m'énervent aussi.
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"Deus saltem Natura; J'en suis, donc j'y pense; nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous du même." "Que vaut-il mieux? Démarrer stupide dans une société intelligente, ou intelligent dans une société insensée?" "Quand on peut, on peut. La science ne révèle que ce qui est possible, non ce qui doit être" "Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre" Paul Valéry "Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons" Marion K. Hubbert
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 30 Mar 2015, 16:58
Citation :
D'ailleurs les pseudo personnes originales anti-conformiste m'énervent aussi.
pourquoi ? par quel mécanisme ? détaille, explique.
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 30 Mar 2015, 18:58
Lauterwasser a écrit:
Citation : D'ailleurs les pseudo personnes originales anti-conformiste m'énervent aussi. pourquoi ? par quel mécanisme ? détaille, explique.
Mon petit doigt gauche me dit que tu te sens visé, mon petit doigt droit me dit que tu pense qu'elle a dit ça sans avoir réfléchi. Cela dit une explication m'intéresserai aussi
Luna Pionnier
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(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 30 Mar 2015, 19:26
Lauterwasser a écrit:
Citation :
D'ailleurs les pseudo personnes originales anti-conformiste m'énervent aussi.
pourquoi ? par quel mécanisme ? détaille, explique.
Ah non, il n'y a rien à détailler d'avantage, je faisais simplement partager mon ressenti. Mon "d'ailleurs" voulait signifier " Et d'ailleurs ça me fait penser que", il n'y avait pas vraiment de lien avec mes précédentes phrases.
On peut après analyser pourquoi je ressens ça envers telle personne, mais je ne vois pas l'intérêt pour Oscar, de raconter ma life , et puis de toute façon je ne saurais pas vraiment dire pourquoi là.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: les SFJ et le poids de leur image Lun 30 Mar 2015, 20:23
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Dernière édition par Oscar le Mar 18 Aoû 2015, 10:58, édité 1 fois