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| Personnages d'histoire : typables ou non ? | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| (#) Sujet: Personnages d'histoire : typables ou non ? Jeu 28 Fév 2013, 22:32 | |
| Je remarque qu'entre les pots de fleur, les fruits rouges, les sculptures, les animaux et les lunettes de toilettes, une catégorie revient régulièrement dans l'exercice "Un jour, un typage" : les personnages d'histoires. Certes, étant humains il y a déjà plus de chances que ça marche, mais vous êtes-vous déjà demandé si ces personnages fictifs étaient typables. J'ai personnellement des doutes, puisque ces personnages sont souvent le fruit d'un ou plusieurs auteur(s), avec tout ce que ça prend de projection de soi et de ses rêves. J'ai l'intuition que ces personnages sont surtout là pour accomplir les créateurs dans ce qu'ils sont/ne sont pas/ne peuvent pas être de manière discriminé et pas forcément homogène et équilibrée. En gros : il y a peu de chance que leur comportement, résumé par des dialogues et des "états", ne soit pas cohérent dans leur ensemble. On m'a opposé le fait que si un personnage n'était pas cohérent, il n'était pas crédible : il y aurait un besoin que le personnage soit réaliste pour que l'on puisse s'y identifier voire s'y reconnaître. Un personnage non-humain ne fonctionnerait pas et planterait l'histoire. Je pense que les questions se posent : - Est-ce réellement nécessaire qu'un personnage soit réaliste pour être accepté et faire passer son message ?
Le monde qui nous entoure nous montre que des comportements humains incohérents ne sont pas rejetés, et sont même largement appliqués/acceptés.
- En créant un personnage de toutes pièces, comment un auteur pourrait-il créer un personnage réaliste ne fonctionnant pas exactement comme lui-même ?
Son fonctionnement propre est le seul que l'auteur peut espérer comprendre véritablement un jour : c'est déjà un chantier au long cours ! Alors de là à être capable de transcrire tous les autres... Je ne pense pas que ce soit cela qui se passe dans le processus d'écriture, et je ne crois pas que ce soit l'objectif d'ailleurs. En annexe, c'est une manière de reposer la question : êtes-vous sûrs de pouvoir typer ce que vous aimer tant typer ? C'est à dire "n'importe quoi" |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Jeu 28 Fév 2013, 22:52 | |
| Je me sens pas concerné par ce topic, c'est certainement pas moi qui vais aller m'amuser à typé des personnages historiques ! (lol)
Sinon oui les auteurs sont surement subjectives, ils ne sont pas dans la tête d'une personne qui a vécue bien avant eux, et qui n'a pas suffisamment laisser de notes personnelles pour !
Et sinon encore, ce serait une bonne idée tien ça ! D'écrire l'histoire d'une personne incohérente, qui ne fait que des choix, dit des choses absurdes, mais en même temps d'une telle manière que d'apparence ça paraisse acceptable, un sophisme en fait ! Ah oui j'aimerais beaucoup lire ce genre d'histoire, que tout paraisse bizarre, illogique mais malgré tout accepté, que personne ne retrouve rien à re dire, comme si c'était normal... Mais pas seulement des incohérences, aussi des faits qui nous brusquent dans nos habitudes, notre vision du monde. Ca me rappel certains de mes rêves. Pour donner un exemple de ce que ça peut donner, un passage de mes cauchemars ; en résumé on'est dans un Paris en noir et blanc, il y a la peste, des gens se suicident du haut de Notre Dame, des personnes sont réunis en bas et admire le "spectacle", applaudissent dès qu'une personne saute pour se suicider ! C'est considéré comme bien d'agir ainsi, on'en vient à désirer faire la même chose qui parait plus que normal pour les autres, même à prendre en exemple !
Mais bon dans le roman il faudrait faire la même chose, enfin dans le même genre mais en plus subtile. |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Jeu 28 Fév 2013, 22:55 | |
| Oh oh J'écris une fiction ou justement j'essaye de mettre plein de personnalités bien différentes (on va dire profils) dedans... je veux que chacun y trouve quelqu'un à qui pouvoir s'identifier. Et que ça soit représentatif des problèmes communicationnels à l'origine de bien des conflits, des guerres, etc. Mais comment faire, quand on écrit seul? Ma technique est de penser à des personnes que je connais très bien et qui sont très différentes de moi (tout simplement). Du coup ils vont forcément réagir différement de mon modèle perso... je me sers de mon empathie et de ma capacité à comprendre les intérêts (ultra variés) de tout un chacun pour cela. Est-ce que vous pensez qu'en matière d'écriture, les INFP sont avantagés pour restituer la pluralité des modes de pensée? Pour moi oui c'est évident... mais pas que: suffit d'avoir assez d'ouverture d'esprit à la différence (et de potasser certains outils en psycho, MBTI etc) Seulement voilà, avoir la théorie ne suffit pas je pense; pour donner de la vie aux personnages, de la profondeur, il faut pouvoir se les représenter intuitivement. Pour ne pas que ça fasse un effet "catalogue". J'arrive parfois à de bonnes prises de tête toute seule, parce que mes persos ont des intérêts qui entrent en conflit, et ils se pinaillent du coup pour certains... ce n'est pas moi qui les gère, ils se gèrent tout seuls. Et certains m'énervent d'ailleurs, mais je les aime tous. L'inconvénient, c'est que j'ai du mal à anticiper le fil de l'histoire, qui prends parfois des tournures que je n'aurais jamais deviné au départ. Mais j'adore ça justement... c'est comme si l'histoire se construisait indépendamment de ma volonté (oui j'ai du mal à la boucler ) (mais elle est ultra vivante, surprenante, et je l'espère cohérente...) |
| | | Michael Kael Aucun rang assigné
Type : INFP 5w4, Sx/Sp Age : 31 Lieu : France Emploi : L'avenir nous le dira Inscription : 19/07/2012 Messages : 98
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Jeu 28 Fév 2013, 23:00 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- Est-ce réellement nécessaire qu'un personnage soit réaliste pour être accepté et faire passer son message ?
Le monde qui nous entoure nous montre que des comportements humains incohérents ne sont pas rejetés, et sont même largement appliqués/acceptés.
- En créant un personnage de toutes pièces, comment un auteur pourrait-il créer un personnage réaliste ne fonctionnant pas exactement comme lui-même ?
Son fonctionnement propre est le seul que l'auteur peut espérer comprendre véritablement un jour : c'est déjà un chantier au long cours ! Alors de là à être capable de transcrire tous les autres... Je ne pense pas que ce soit cela qui se passe dans le processus d'écriture, et je ne crois pas que ce soit l'objectif d'ailleurs.
En annexe, c'est une manière de reposer la question : êtes-vous sûrs de pouvoir typer ce que vous aimer tant typer ? C'est à dire "n'importe quoi" Tout dépend des personnages, certains sont clairement typables, car inspirés de personnes réelles. Beaucoup d'auteurs ont d'ailleurs recours à ce subterfuge. Alors oui, les personnages sont dépeints selon la vision de l'auteur mais si ce dernier a du discernement, cela peut donner lieu à des personnages très humains. Je pense à la série Six Feet Under par exemple. Ce n'est pas l'histoire qui définit le comportement des personnages mais l'inverse, et dans ce type de narration, si les personnages sont bien construits, avec une certaine objectivité, oui pour moi on peut les typer. Après comme tu le dis, certains personnages sont simplement conçus pour servir une histoire, je pense par exemple à Dale Cooper dans Twin Peaks. Dans ce cas là, cela ne sert à rien de les typer. Je suis pas sur d'avoir saisi toute l'étendue de ta critique, mais voilà mes premiers éléments de réponses (un peu superficiels mais bon). - Luna a écrit:
Et sinon encore, ce serait une bonne idée tien ça ! D'écrire l'histoire d'une personne incohérente, qui ne fait que des choix, dit des choses absurdes, mais en même temps d'une telle manière que d'apparence ça paraisse acceptable, un sophisme en fait ! Ah oui j'aimerais beaucoup lire ce genre d'histoire, que tout paraisse bizarre, illogique mais malgré tout accepté, que personne ne retrouve rien à re dire, comme si c'était normal... Mais pas seulement des incohérences, aussi des faits qui nous brusquent dans nos habitudes, notre vision du monde. Ca me rappel certains de mes rêves. Pour donner un exemple de ce que ça peut donner, un passage de mes cauchemars ; en résumé on'est dans un Paris en noir et blanc, il y a la peste, des gens se suicident du haut de Notre Dame, des personnes sont réunis en bas et admire le "spectacle", applaudissent dès qu'une personne saute pour se suicider ! C'est considéré comme bien d'agir ainsi, on'en vient à désirer faire la même chose qui parait plus que normal pour les autres, même à prendre en exemple !
Mais bon dans le roman il faudrait faire la même chose, enfin dans le même genre mais en plus subtile. Ça existe, ça s'appelle l'absurde, tu peux te pencher sur Ionesco avec La cantatrice chauve ou La leçon par exemple. Je suis pas un spécialiste du genre mais Ionesco n'est pas le seul à y avoir opéré. Sinon il y le surréalisme, le dadaïsme qui fonctionnent pas mal par l'absurde et le non-sens. Et ça me fait aussi penser à un autre livre tant que j'y suis "L'homme dé" de Luke Rhinehart, là c'est le personnage principal qui décide lui même de déconstruire sa personnalité en jouant tout ses choix de vie au dés, ce qui fait qu'il se met à agir sans aucune logique interne ... |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Jeu 28 Fév 2013, 23:01 | |
| - Lylortantyk a écrit:
- Oh oh
[justify]J'écris une fiction ou justement j'essaye de mettre plein de personnalités bien différentes (on va dire profils) dedans... je veux que chacun y trouve quelqu'un à qui pouvoir s'identifier. Et que ça soit représentatif des problèmes communicationnels à l'origine de bien des conflits, des guerres, etc.
Mais comment faire, quand on écrit seul?
Sinon si tu reconnais dans tes personnages certain profils présent sur ce site, tu pourrais nous questionné sur certaines de nos réactions. Si un jour tu hésite vraiment. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Jeu 28 Fév 2013, 23:02 | |
| - Michael Kael a écrit:
Ça existe, ça s'appelle l'absurde, tu peux te pencher sur Ionesco avec La cantatrice chauve ou La leçon par exemple. Je suis pas un spécialiste du genre mais Ionesco n'est pas le seul à y avoir opéré. Sinon il y le surréalisme, le dadaïsme qui fonctionnent pas mal par l'absurde et le non-sens.
Et ça me fait aussi penser à un autre livre tant que j'y suis "L'homme dé" de Luke Rhinehart, là c'est le personnage principal qui décide lui même de déconstruire sa personnalité en jouant tout ses choix de vie au dés, ce qui fait qu'il se met à agir sans aucune logique interne ... Ah oui merci ! Tiens La cantatrice chauve de Ionesco une amie m'en avait parlé ! D'ailleurs je voulais le lire, mais depuis j'avais oublié son titre et jusqu'à son existence ! xd |
| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Ven 01 Mar 2013, 01:03 | |
| - Michael Kael a écrit:
- Et ça me fait aussi penser à un autre livre tant que j'y suis "L'homme dé" de Luke Rhinehart, là c'est le personnage principal qui décide lui même de déconstruire sa personnalité en jouant tout ses choix de vie au dés, ce qui fait qu'il se met à agir sans aucune logique interne ...
C'est pas pour t'écoeurer, mais il y a une "logique interne", justement. Communément appelé un principe. C'est quelque chose que j'fais aussi de temps en temps. Absolument pas autant que j'suppose dans l'livre (l'ai pas lu), amis le principe reste le même. Je ne connais pas les raisons du perso pour en arriver là, mais dans mon cas j'y vois une logique: Quand je ne vois pas de bonnes raisons pour décider A de B, un bon coup de dé règle le problème (indécision) le temps de l'dire (bin, de l'faire). Évidemment, pour un livre de fiction, ça doit être fait à outranse sinon ça n'a pas de but et c'est pas intéressant. En tout cas, c'est ce que je crois sans avoir lu le livre. PS Ça vous est déjà arrivé de faire TAB puis Backspace en écrivant? BÂTARD!!! On perd tout ce qu'on a tappé. Maudite interface web de mes 2! Mes posts me prennent rarement 5 minutes à écrire... plus genre 20-30. - Citation :
- En créant un personnage de toutes pièces, comment un auteur pourrait-il créer un personnage réaliste ne fonctionnant pas exactement comme lui-même ?
Peut-être que comme Lyl a mentionné, c'est plus facile pour les F de rester dans le "vague" (jusqu'à un certain point) alors que pour les T c'est moins évident de garder en tête que ce n'est pas grave si notre perso ne montre que tel ou tel partie de sa personnalité. Que c'est amplement suffisant pour l'histoire. Les personnages ne seront jamais des individus au même titre que les "vivants", mais ils peuvent quand même être cohérants En fait, je serais plus porté à parler de différence de S/N plutôt que de T/F, mais pas mal tout est en combine donc... Le S va avoir besoin de plus de détail et le T que ça se tienne plus serré. J'ai l'impression qu'une lacune d'éléments S te (LCDF, mais plus largement certain INTP) porte à pointer vers le T pour essayer de démontrer pourquoi tu sembles ne pas aimer ce typage. Et/ou, aillant le Si seulement en 3e, ça te prend plus d'éléments S pour considérer en avoir assez pour pouvoir juger alors que pour d'autre, ils en ont amplement. Comme les chiens qui sentent les odeurs aisément les odeurs alors que pour nous, il n'y a pas une assez grande concentration de molécules "odorants" pour activer les signaux "dans notre nez" (je sais pas si c'est les récepteurs qui ont besoin de plus de molécules et/ou c'est le cerveau qui ne prend pas en considération ces signaux car trop peu nombreux ou... donc on va garder "dans le nez", d'accord (aucunement péjoratif, l'utilisation de "chien"). D'ailleurs, avant d'écrire tout cas, je trouvais assez ridicule de typer les théières (de Disney ) et autres. Ça ne me motive pas à l'essayer, mais commence à peut-être comprendre comment, en donc aussi pourquoi, d'autre le font. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Ven 01 Mar 2013, 05:31 | |
| - Luna a écrit:
- personnages historiques
Personnages d'histoires != Personnages historiques histoire != Histoire On ne parle pas de la même chose. - Michael Kael a écrit:
- Tout dépend des personnages, certains sont clairement typables, car inspirés de personnes réelles. Beaucoup d'auteurs ont d'ailleurs recours à ce subterfuge. Alors oui, les personnages sont dépeints selon la vision de l'auteur mais si ce dernier a du discernement, cela peut donner lieu à des personnages très humains. Je pense à la série Six Feet Under par exemple.
Je comprends ce procédé, mais ça suppose que justement les personnes inspirant le personnage soit bien cernées par l'auteur et que les éléments perçus par l'auteur (plus ou moins correctement) soient retranscrits (plus ou moins fidèlement). Je croise tous les jours des gens sûrs de se comprendre et de se définir. Parmi eux, beaucoup ont l'impression de bien cerner et comprendre les autres. Et quand ces mêmes personnes m'expliquent comment je me comporte et pourquoi, je suis au choix amusé ou blessé. Je suis conséquemment très suspect vis-à-vis du fait de pouvoir recréer la manière de fonctionner d'une personne dans un personnage. Décrire une situation vécue avec le souvenir de comment chacun se comporte est facile : c'est de l'observation. Au contraire, prétendre comprendre les agissement d'une personne et prévoir son comportement dans une situation hypothétique est pour moi un challenge autrement plus complexe et compliqué. - Michael Kael a écrit:
- Ce n'est pas l'histoire qui définit le comportement des personnages mais l'inverse, et dans ce type de narration, si les personnages sont bien construits, avec une certaine objectivité, oui pour moi on peut les typer.
C'est bien là le problème. La manière dont on sent/ressent/observe les autres n'est jamais objective. L'interprétation dépend des données collectées et (même en supposant que cette collecte est correcte), du sens qu'on leur donne. Ces conditions, du haut de mon Si tertiaire et de mon Fe inférieur me sont clairement inaccessible. Mais je me pose la question de savoir si cela est possible pour quiconque. Ce n'est pas parce qu'une fonction est développée que ce qu'on perçoit est plus vrai. La vision est subjective, pour tout le monde et en tous temps. - Michael Kael a écrit:
- Je suis pas sur d'avoir saisi toute l'étendue de ta critique, mais voilà mes premiers éléments de réponses (un peu superficiels mais bon).
Ben ça semblait répondre pas mal aux questions. On a l'air de parler de la même chose. C'est suffisament rare dans les alentours pour être noté avec bienveillance & être encouragé à persévérer de la sorte. - Eldroth a écrit:
- Peut-être que comme Lyl a mentionné, c'est plus facile pour les F de rester dans le "vague" (jusqu'à un certain point) alors que pour les T c'est moins évident de garder en tête que ce n'est pas grave si notre perso ne montre que tel ou tel partie de sa personnalité. Que c'est amplement suffisant pour l'histoire. Les personnages ne seront jamais des individus au même titre que les "vivants", mais ils peuvent quand même être cohérants
Ça voudrait donc dire que le réalisme des personnages n'est pas un passage obligé, mais que leur cohérence, si. Un personnage non-réaliste ne rentrerait donc pas dans les cases MBTI et piocherait dans plusieurs types réalistiquement incompatibles... Plusieurs personnes différents pourraient donc s'y identifier, mais le personnage ne serait donc pas typable. - Eldroth a écrit:
- En fait, je serais plus porté à parler de différence de S/N plutôt que de T/F, mais pas mal tout est en combine donc... Le S va avoir besoin de plus de détail et le T que ça se tienne plus serré. J'ai l'impression qu'une lacune d'éléments S te (LCDF, mais plus largement certain INTP) porte à pointer vers le T pour essayer de démontrer pourquoi tu sembles ne pas aimer ce typage.
Ça c'est ton nouveau dada... Sentir des trucs plus ou moins erronés, tirer des généralités, et lancer à la personne en face de manière univoque la manière dont elle fonctionne ou est supposée fonctionner, sans même un soupçon de retenue ou de prudence vis-à-vis de tes potentielles erreurs. J'ai déjà vu ça quelque part... J'indique plus haut dans ma présente réponse qu'effectivement, avec mon côté social empêtré dans les limbes de mes fonctions inférieures, le relationnel et la compréhension des machins vivants articulés qui m'entourent m'échappent un peu. Mais au-delà de ça, la question de la subjectivité de l'auteur me fait penser que toute tentative de construire un personnage réaliste sur la base d'observations d'une personne réelle est un échec a priori. Et ce, même si les fonctions "sociales" sont plus haut dans la hiérarchie. Ça voudra juste dire que l'avis sera formulé avec plus de précision et d'assurance. Pas forcément qu'il sera nécessairement mieux élaboré. Le point là-dessus de Michael Kael est intéressant, puisque le réalisme n'est pas (pour lui en tous cas) quelque chose de nécessaire à la cohérence d'un personnage. Ce non-réalisme des personnage nous amène tout droit vers l'impossibilité de les typer... C'était directement une de mes questions. Pourtant, j'observe que nombre de romans, de séries télévisées et de films ont été passées à la moulinette sur ce forum avec plein de gens différents aboutissant à plein de conclusions différentes mais tous martelant de manière péremptoire : "tel personnage est de tel type". Bien évidemment, avec autant d'avis différents que de participants... Quasi-systématiquement, le peu de fois où je m'y suis intéressé, j'ai découvert que non seulement mon propre avis était différent de ce que je lisais (une énième "vérité" qui n'est que toute relative à ma propre personne ?) mais que parfois les personnes discutant de personnages qui me sont chers ne semblaient même pas, selon moi toujours, saisir leurs nuances et leur profondeur. Et pourtant, dans le stéréotype de l'INTP, je ne devrais même pas être capable de comprendre des personnages sans les analyser de manière exhaustive. 'fin, c'est en tous cas l'avis d'"experts" par ici, dont les stéréotypes me font froid dans le dos... |
| | | Michael Kael Aucun rang assigné
Type : INFP 5w4, Sx/Sp Age : 31 Lieu : France Emploi : L'avenir nous le dira Inscription : 19/07/2012 Messages : 98
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Ven 01 Mar 2013, 11:42 | |
| - Eldroth a écrit:
- Michael Kael a écrit:
- Et ça me fait aussi penser à un autre livre tant que j'y suis "L'homme dé" de Luke Rhinehart, là c'est le personnage principal qui décide lui même de déconstruire sa personnalité en jouant tout ses choix de vie au dés, ce qui fait qu'il se met à agir sans aucune logique interne ...
C'est pas pour t'écoeurer, mais il y a une "logique interne", justement. Communément appelé un principe. C'est quelque chose que j'fais aussi de temps en temps. Absolument pas autant que j'suppose dans l'livre (l'ai pas lu), amis le principe reste le même. Je ne connais pas les raisons du perso pour en arriver là, mais dans mon cas j'y vois une logique: Quand je ne vois pas de bonnes raisons pour décider A de B, un bon coup de dé règle le problème (indécision) le temps de l'dire (bin, de l'faire). Évidemment, pour un livre de fiction, ça doit être fait à outranse sinon ça n'a pas de but et c'est pas intéressant. En tout cas, c'est ce que je crois sans avoir lu le livre.
PS Ça vous est déjà arrivé de faire TAB puis Backspace en écrivant? BÂTARD!!! On perd tout ce qu'on a tappé. Maudite interface web de mes 2! Mes posts me prennent rarement 5 minutes à écrire... plus genre 20-30. Oui c'est vrai qu'il y a bien une logique finalement, hasardeuse certes mais ça en est une : Suivre le dé aveuglément. Le personnage est un psy qui pète un peu un câble, qui fatigue de toujours soigner ses patients de la même manière. Il décide donc d'expérimenter ce principe de déconstruction sur lui même, avant de le faire adopter par certains patients, non sans s'attirer la foudre de ses confrères bien entendu. En effet c'est utilisé de manière de plus en plus outrancière (Du genre, si je fais un 2 ou un 4, je viole la voisine du dessous ou encore, si je fais un 1 ou un 3, je ne prête plus attention à mes enfants ) PS : Oui je connais très bien ce phénomène d'effacement du post. D'ailleurs j'ai effacé mon premier post sur ce même topic, il doit être maudit. En plus il faut toujours que ça arrive quand tu lâches le post de ta vie - Citation :
Je comprends ce procédé, mais ça suppose que justement les personnes inspirant le personnage soit bien cernées par l'auteur et que les éléments perçus par l'auteur (plus ou moins correctement) soient retranscrits (plus ou moins fidèlement).
Je croise tous les jours des gens sûrs de se comprendre et de se définir. Parmi eux, beaucoup ont l'impression de bien cerner et comprendre les autres. Et quand ces mêmes personnes m'expliquent comment je me comporte et pourquoi, je suis au choix amusé ou blessé.
Je suis conséquemment très suspect vis-à-vis du fait de pouvoir recréer la manière de fonctionner d'une personne dans un personnage. Décrire une situation vécue avec le souvenir de comment chacun se comporte est facile : c'est de l'observation. Au contraire, prétendre comprendre les agissement d'une personne et prévoir son comportement dans une situation hypothétique est pour moi un challenge autrement plus complexe et compliqué. Oui ça demande une empathie démesurée, la question est de savoir s'il est bien possible de ressentir les choses EXACTEMENT de la même manière qu'une personne donnée. Ma réponse est non, mais comme tu le dis, on peut le faire de manière plus ou moins fidèle, de sorte que le personnage soit crédible. En plus de l'empathie, cela demande quand même beaucoup de détachement, puisque le fait de s'inspirer d'une connaissance implique bien notre subjectivité mais aussi nos "sentiments" envers la personne. - Citation :
- C'est bien là le problème.
La manière dont on sent/ressent/observe les autres n'est jamais objective. L'interprétation dépend des données collectées et (même en supposant que cette collecte est correcte), du sens qu'on leur donne.
Ces conditions, du haut de mon Si tertiaire et de mon Fe inférieur me sont clairement inaccessible. Mais je me pose la question de savoir si cela est possible pour quiconque. Ce n'est pas parce qu'une fonction est développée que ce qu'on perçoit est plus vrai. La vision est subjective, pour tout le monde et en tous temps. Ben écoute je suis plutôt d'accord en fait, on arrive dans une impasse dans le "débat". Je considère simplement qu'on peut retranscrire partiellement le caractère d'une personne comme je le disais plus haut, de sorte qu'elle soit crédible, mais qu'on ne peut pas être parfaitement fidèle à la réalité. Pour moi cela laisse une part de vérité suffisamment importante pour pouvoir typer un personnage. Après tout dépend des cas donc, toute personnage de fiction n'est pas typable. Comme tu le dis aussi, certains gens pensent se connaître et connaître les autres mais ont tort. Cela pourrait même nous pousser à remettre en cause certains personnages d'auto-fiction Enfin bref, tout ça pour moi, c'est du cas par cas, je ne pense pas qu'on puisse remettre en cause l'ensemble des typages. Par ailleurs tu parlais des "conflits" de typage, du fait que les gens ne sont jamais d'accord ... Cela arrive aussi sur les personnages réels, et ce même lorsqu'il y a des analyses conséquentes derrière. Pour moi les confusions ne viennent pas forcément du fait que le personnage soit irréel, mais plus du fait qu'on peut interpréter de plusieurs manières le modèle MBTI, qui lui même contredit parfois les théories de Jung comme le disait Exil. Si personne n'utilise la même manière de typer on arrive bien évidemment dans des impasses, et c'est un peu la limite du modèle qui n'est pas encore totalement abouti. Il manque quelqu'un pour finir le travail ... |
| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Sam 02 Mar 2013, 05:07 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- Ça c'est ton nouveau dada... Sentir des trucs plus ou moins erronés, tirer des généralités, et lancer à la personne en face de manière univoque la manière dont elle fonctionne ou est supposée fonctionner, sans même un soupçon de retenue ou de prudence vis-à-vis de tes potentielles erreurs.
J'ai déjà vu ça quelque part... J'suis très conscient que j'vais me tromper toute ma vie, comme tout l'monde, mais je ne vais pas saisser de parler pour autant. Si vous voyez des erreurs dans mon raisonnement, vous me les pointez et c'est tout. Exactement comme je fais aux autres. Il est tout à fait faux de croire que je prétend tout savoir et comprendre. Je donne mon point de vue. Point! Tu en prends ce que tu veux et c'est tout. Quite à ce que ce ne soit rien pentoute. C'est toi-même qui m'a dit que ça serait ridicule de ne pas faire partager aux autres mon point de vue/ écouter le point de vue des autres; car c'est avec ça qu'on peut avoir une meilleur vue d'ensemble et non pas notre simple vison subjective. J'ai compris, mettons, pis je m'excuse. Je ne t'adresserai plus la parole. |
| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: Personnages d'histoire : typables ou non ? Sam 02 Mar 2013, 05:39 | |
| Le MBTI ne sert, en principe pas à typer, mais à SE typer. Quand tu te payes la totale avec le véritable MBTI, ça viens avec des sessions avec psychologue pour t'aider à t'auto-évaluer pour vérifier le mieux possible les résultats du test. Bon, mais pour en revenir aux personnages, je crois que les "images" ont autant besoin d'être précises que les représentations graphiques. Certain vont aimer les peintures hyper détaillées à la Royo, d'autre les Monet, d'autre les Picasso. Tous voient des choses différentes à l'intérieur d'une même peinture. J'crois que c'est normal que la même chose arrive avec les représentations moins physiques. On regarde tous un personnage à notre manière. On voit ce qu'on regarde et juge le type en fonction de ça. C'est aussi ce qui arrive avec les être "vivants". La différence est que dans la pseudo-fiction genre biographie/histoire, on regarde... ce que l'auteur a réussi à dépeindre de ce qu'il a lui-même perçu du personnage. Même pour les auto-bio, ne peut que dommer son point de vu/compris sur ce qu'il a vue de lui-même. Je ne vois pas vraiment de différence avec les personnages fictifs, en fait. Donc typer pour typer... ça peut être un hobbi, mais je pense qu'il ne faut absolument pas prendre ça au sérieux. Il a l'air assez intéressant, l'Homme dé. Ça me donne le goût d'essayer qqch du genre. (sans les exagérations, évidemment ) Ça force, sans forcer vu que j'ai fait le choix et que c'est moi qui détermine ce que chaque chiffre veux dire, à sortir de zone de confort et pratiquer des choses qui ne le seraient peut-être jamais autrement. Peut-être aussi que j'vais me rendre compte très directement/personellement pourquoi ces choses ne sont pas habituellement pratiquées. J'ai hâte/pas hâte. J'espère juste que ça ne sera pas le genre d'affaire que j'dis, mais que j'fini par juste oublier sans essayer au moins un peu. |
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