Le forum français du MBTI MBTI, Jung, Myers Briggs, psychologie, sciences humaines, tests, individuation |
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| Auteur | Message |
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Admin Usurpateur du Forum
Inscription : 13/11/2007 Messages : 64
| (#) Sujet: Altérité Mer 14 Nov 2007, 20:33 | |
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Bon, et bien bonjour, donc.
Je viens de m'intéresser sérieusement au Myers Briggs Type Indicator, me suis "découvert" INTP (mes reflexions personnelles, influencées sans doute par les discours du sens commun ayant vulgarisés cette tyopologie, m'ayant évidemment déjà fait prendre conscience de ces trits conducteurs de ma personnalité), et j'en ai dans la foulée profité pour m'en servir de description sur un site communautaire (Parano.be, pour ceux qui connaissent) Le tout avant de découvrir ce groupe Yahoo et une "annexe" de cette typologie indiquant qu'on acquiert des ... types secondaires? annexes? en passant par d'autres "stades" de la vie.
Je vous propose donc d'en profiter, cette analyse introspective étant antérieure à la lecture de vos reflexions, et par conséquent vierge de tout risque d'influence de la part de celles-ci.
"Et je suis donc un INTP, bien que le "I" (introversion) ne soit pas très marqué, ou plutôt contrebalancé par un "E" (extraversion) tout de même fort présent ("suite" (guillements, parce que le processus n'est certainement pas fini) à un effort conscient à partir de mes... 15 ans?), et que le T (Pensée) soit lui aussi fortement contrebalancé par F (Sentiment) acquis par les habitudes d'approche compréhensive de mes études de sociologie et par quelques expériences sentimentales de très haute intensité m'ayant fait prendre conscience de l'importance du sentiment dans les relations sociales qui ont pu me faire cruellement défaut durant mon adolescence, et dans la capacité à donner un sens à sa vie (ce que la rationalité seule ne peut pas faire) et s'étant par conséquent plus ou moins inconsciemment installé en moi, tardivement.
Le N (Intuition, en opposition au "S" Sensation) et le "P" (Perception) sont eux très fortement marqués. Quoi que je suis persuadé que là encore, ce sont les habitudes prises en sociologie, de ne pas établir de jugement de valeur (aidé par une ouverture d'esprit et une tolérance théorique très large qui prééxistait, et dont l'origine est sans doute la même que celle de leur devellopement depuis mes études de sociologie: les remarques d'individus (professeurs, moniteurs de colo, grandes soeurs, parents) que je considèrais comme brillants et qui critiquaient mon ... arrogance? pédanterie?), ce sont ces habitudes acquises, donc, qui limite l'influence du "J" Jugement ("opposé" du "P").
Parce que je suis aussi très "organisateur", en fin de compte, et mes profs me l'ont d'ailleurs reproché: on est censé observer, en socio, pas édicter des règles normalisatrices en vue d'améliorer les choses. Ce que j'adore pourtant faire et qui relève du "J""
Je pense que ça peut, sinon apporter de l'eau à votre moulin, au moins grossir les éléments à votre disposition pour juger la qualité de celle qui y passe déjà.
Je suis peut-être à la base plus proche de l'INTJ, le J ayant tendu vers le P en devenant plus mature (enfin, ce qui constitue ma définition actuelle de la maturité, n'ayant jamais remis en cause les règles ayant un sens, et ayant toujours eu conscience du sens que peut prendre une règle au niveau de la collectivité même si elle est absurde au niveau de l'individu) et moins certain de detenir la vérité universelle, le I vers le E (en vue d'acquérir un réseau social plus conséquent) et le S s'étant petit à petit mélé au N alorsque je découvrais de nouveaux aspects de la conscience humaine et de nouveaux plaisirs (la légérété fofolle d'une fille qui nous fait sourire, bien loin des discussions sérieuses et de la rationalité...), le tout au cours de ma socialisation d'adolescent et de jeune adulte.
Je pense donc que ce modèle n'a absolument pas lieu d'être imaginé comme fixe, du moins jusqu'à l'installation dans une vie plus stabilisé d'adulte. N'ayant actuellement que 19 ans, je ne peux pas réellement vous aider pour ce qui concerne la suite.
J'aurais cependant une question. Une des théories sur moi-même qui m'avait paru vraisemblable jusqu'à maintenant est que j'ai, durant mon enfance et adolescence, été intellectuellement (enfin... ça ne veut rien dire, intellectuellement, mais je pense que vous pouvez concevoir ce dont je veux parler) en avance (idée soutenue par l'année d'avance que j'ai concervé jusqu'à maintenant et les extrêmes facilités (et l'ennui que cela succite...) que j'ai connu sur le plan scolaire depuis toujours), mais socialement, ou affectivement, en retard.
Si j'ai bien compris, d'après les théories psychologico-comportementalistes ici étudiées, ça serait plus dû à un désinterêt des autres dû à un estimation fortement valorisé de mes reflexions personnelles? Les autres m'ennuyaient parce que je me trouvais plus intéressant tout seul, et par conséquent je n'ai pas ressenti le besoin de me tourner vers eux. C'est bien ça?
"ch_cocqueel" |
| | | Admin Usurpateur du Forum
Inscription : 13/11/2007 Messages : 64
| (#) Sujet: Re: Altérité Mer 14 Nov 2007, 20:33 | |
| Ma réponse doit te paraître simpliste, Cocqueel, mais je ne trouve pas quoi redire à ta théorie… Cela m’amuse de constater combien les INTP de ce forum (les seuls que je connais d'ailleurs)ont une phobie de paraître prétentieux : même quand ils annoncent de bons arguments ils prennent 1000 précautions pour ne pas froisser des gens (nous ici) qui sont déjà imaginatifs et logiques… Je pense que tout INTP a déjà été échaudé par le monde extérieur avec cette affaire de « prétentieux » à cause de ses arguments à contre-courant… Maintenant le INTP craint l’eau froide… marrant. Le INTP n’est pas vraiment prétentieux et ne devrait pas se culpabiliser en écoutant trop les autres qui eux ne font que défendre un titre lors d’une discussion au lieu d’essayer d’apprendre quelque chose de nouveau. Vous excuserez mon manque de souplesse dans les lignes qui suivront, mais JE SUIS EN TRAIN DE VIVRE UN GRAVE PROBLEME DE LIBERTE D’EXPRESSION DE MES IDEES… Dans un de mes cours, le prof m’a collé dans un groupe (tiré au sort) de 4 « S »… faut leur voir travailler : discutent de détails au lieu d’insister sur le vrai travail, suivent un plan inefficace à mon goût, puisque trop banal et inadapté… le pire est qu'ils sont trop d'accords entre eux... je les sens comme un bloc unipensant et moi l’intrus… Pour eux tout baigne, y’a que moi qui voit une nécessité de changer kèk chose ça et là, mais mes tentatives d’expression de mes idées ont été si diplomatiquement freinées que j’ai compris ce qu’il me restait à faire : ME TAIRE et suivre, puisque c’est notre travail à nous tous et qu’ils sont 4 à… « avoir déjà trouvé la lumière »… Si j’insistais, il y aurait des conflits inutiles puisque je n’obtiendrais rien face à cette majorité… et entre autres, je me ferais sûrement qualifier de prétentieux… Oui, cette affaire de "prétention" qui revient sans cesse La dernière fois qu’une équipe m’a enfin écouté j’ai permis à une compagnie de sortir d’une spirale de 17 ans d’inefficacité d’un service… Eh oui ! mon expérience de toujours et celle de mon petit quotidien me laisse penser avoir le droit d’être sûr de moi de temps en temps. Je n’ai jamais eu peur d’être traité de prétentieux, du moment que je sais que je sais (il n’y a pas de faute) de quoi je parle… De toutes façons je m’assure d’être toujours ouvert aux idées et arguments contraires et de me faire un devoir d’en discuter i-n-l-a-s-s-a-b-l-e-m-e-n-t. Une fois que je suis convaincu avoir rempli cette condition, j’ai bonne conscience et fais fi des reproches des autres… …En passant, même si c’était vrai (la prétention) : quel grand esprit ne l’a pas été?. Je citerai Albert Einstein, après un tout premier test expérimental médiatisé en direct. Le journaliste lui demandait alors ce qu’il aurait fait si le test avait échoué : « Je me moque du test ! Mes calculs étaient bons » - Sacré Eistein, je dis toujours... C’est ça mon problème avec les autres, ce terme "prétention" qui est employé à outrance pour designer souvent celui des 2 qui ne l’est pas. Moi je perçois souvent cette critique comme une tentative délibérée de m’intimider pour que je me taise, ou simplement l’expression du désespoir de celui qui ne trouve pas quoi répondre de valable: l'argument du faible, quoi!. Les autres, au lieu de prendre le temps de juger de la valeur de ton idée ou encore quand ils n’en sont simplement pas capables, préfèrent compter le nombre de médailles que tu as sur ton uniforme. C’est la grosse absurdité de toujours à laquelle je fait face, à savoir que je ne serai jamais autre qu’un prétentieux dans ce que j’avancerai, du moment que je ne m’affuble pas de titres et d’apparats… Alors que je sais par expérience qu’il suffit de prendre la peine d’écouter l’autre pour découvrir des idées bonnes et même révolutionnaires (à la différence de bon nombre de INTP, je ne lis pas beaucoup... j'ai appris le gros de ce que je sais en discutant d'abord avec d'autres et en vérifiant ensuite). En général, je suis très peu affecté quand je me fais qualifier de prétentieux, parce que je n’ai jamais compris quelle importance accorder à une telle remarque. Au contraire, j’ai toujours trouvé que c’est celui d’en face qui l’était, puisqu’il vient discuter sans envisager la possibilité de céder du terrain à un argument contraire, donc SE CONSIDERE COMME SAVANT TOUT AU PREALABLE, surtout aussi lorsqu’il se met à égrener ses titres sur le tapis… Voilà ma définition de la prétention. Tant que mon comportement sera différent de celui-ci je ne suis pas dérangé d’être qualifié d’arrogant ou de quoique ce soit d'autre, et pour reformuler la citation : « Je me moque de ton qualificatif ! Mon argument est bon » Mon conseil : Discutez sans prétention, c'est-à-dire, en étant vraiment ouverts par rapport à la position que défend l’autre. Arrivez dans une discussion convaincus de votre position seulement jusqu’à preuve du contraire, mais si l’autre n’a rien de consistant à répondre c’est son problème, n’ayez aucune mauvaise conscience… Héhooo, je ne dis pas de foncer n’importe comment et toujours, faut pas perdre le sens de la réalité… remarquez que pour ne pas nuire au fonctionnement de toute une équipe, je l’ai bien fermé… je vous dis seulement que dans les cas où le seul dégât sera le jugement que l’autre portera sur vous et rien d’autre, de ne pas vous laisser intimider… Que serait donc un INTP qui arrêterait de penser ? Je trouve déjà les discussions trop timides sur ce forum. A la connaissance et à la vérité
Antonio |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Altérité Mar 15 Déc 2009, 18:25 | |
| C'est tellement vrai, tout ça... Avoir de bons arguments et ne pas avoir peur des les avancer, ça n'est de la prétention que pour ceux qui n'ont rien de mieux à offrir et qui, du coup, se sentent mis en danger sur leur propre terrain. Les INTP n'hésitent jamais à lancer un pavé dans la mare, et ce ne sont pas eux qui se soucient des vagues que ça va faire... Là où on pèche, par contre (oh oh ! vieux calembour pourri à faire avec la mare précédemment citée... mouah ha ha, et il paraît que les INTP ont un humour bizarre, compris d'eux seuls...) Bref ! Là où on pèche, disais-je, c'est que nous sommes trop fascinés par la recherche de la logique et de la faille qui pourrait exister, que par la solution à apporter, qui nous semble souvent mineure. Résultat, je me suis souvent fait dire, pendant des réunions de travail, que je pointais toujours ce qui n'allait pas (et qui, effectivement, n'allait pas), mais que je n'avais jamais de solution à proposer. C'est vrai ! Pour moi, le but était d'identifier le problème avant tout, pour ensuite m'attaquer à la résolution, mais on attendait de moi que j'ai d'abord la réponse avant d'ouvrir la bouche... D'où, effectivement, la "prétention", l'"arrogance", l'"orgueil", le "snobisme" et autres, qui sont ce que les autres profils ressentent de nous. devant l'étalage de connaissances dont nous adorons faire preuve J'avoue que sur ce coup-là, question d'efficacité au travail, mes boss avaient assez raison et que maintenant je réfléchis dans ma tête au problème ET à sa solution éventuelle, avant de le souligner dans une réunion... Après, en revanche, je suis d'accord avec Antonio : dur, dur de devoir bosser avec 4 clampins qui n'ont aucune structure (une torture pour un INTP, qui aura la sensation de ne rien avoir fait, pire : de ne rien avoir appris, et qui se sentira diablement "mouton"...), dur, dur aussi de devoir déprécier son propre travail. Je ne sais pas d'où sort cette "fausse modestie" qui fait qu'on doit toujours regarder son travail en disant "mais non, mais non, ce n'est pas grand chose, c'est pas bien fait...". Non, pas d'accord ! On a le droit d'apprécier notre propre travail à sa juste valeur et d'en être fier si on considère qu'il le mérite ! Et dans l'autre sens, ça marche aussi : même si on a fait un assez bon boulot, adulé par les autres, ce n'est pas non plus de la fausse modestie cette fois que de voir dans notre travail toutes les fissures qui mériteraient d'être corrigées (et on est doués pour les voir, justement). Mais faut dire aussi que c'est tellement plaisant de donner un coup de pied dans la fourmilière de temps en temps, et de pointer aux autres profils tout ce qui pourrait être amélioré dans une situation... Un réflexe naturel, bien sûr, mais aussi parfois un vrai petit péché mignon, chez nous... Mais est-on capable de supporter les critiques à notre tour ? Oui, si elles sont justifiées et logiques (et Dieu merci, nous ne sommes pas les seuls à être intelligents et logiques !) Enfin, pour répondre à un de tes points, Cocqueel, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'une personnalité évolue tout au long d'une vie. Je ne pense pas qu'on puisse jamais changer diamétralement de profil, mais certains aspects de notre profil de base vont forcément évoluer avec le temps et nos expériences de vie, surtout lorsque l'adulte est encore en train de se former. Après tout, n'est-ce pas pour ça qu'on est tous là ? Pour comprendre qui nous sommes et comment améliorer ce qu'on considère comme problématique chez nous ? |
| | | Gorge Bouche Pionnier
Type : intj Age : 47 Lieu : Paris Emploi : Technicien Inscription : 25/03/2008 Messages : 202
| (#) Sujet: Re: Altérité Jeu 17 Déc 2009, 18:33 | |
| - Ekaterin a écrit:
- Les INTP n'hésitent jamais à lancer un pavé dans la mare, et ce ne sont pas eux qui se soucient des vagues que ça va faire...
Là où on pèche, par contre (oh oh ! vieux calembour pourri à faire avec la mare précédemment citée... mouah ha ha, et il paraît que les INTP ont un humour bizarre, compris d'eux seuls...) Mais non c'est pas pourri, par contre ce qui est criminel c'est d'expliquer la blague. Pour ne pas avoir a le faire il aurait fallu plutôt écrire un truc du genre: - Ekaterin by thend a écrit:
- Les INTP n'hésitent jamais à lancer un pavé dans la mare sans se soucier des vagues que ça va faire et de quel poisson ca va faire fuir.
Là où on pèche ce n'est de toute façon pas dans la mare, mais dans la recherche de la logique et de la faille qui pourrait exister, etc. Mais en même temps je ne suis pas sur que ce soit vraiment ce que tu voulais dire. |
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| (#) Sujet: Re: Altérité | |
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