Devenir ce qu'on voudrait être, ce qu'on devrait être. Plus ouvert, plus humain, plus soi même ? Je m'adresse surtout aux personnes de plus de 25 ans, vous avez l'impression d'être devenu ce que vous vouliez-être ? ...

Tiens on'a un peu parle sur la tchat box ^^, on ne peut réellement changé sa base, une idée d'ailleurs que je n'aime pas du tout ! On se sens tout de suite plus restreint enfermé, non que je veuille être spécialement autre que moi, mais on sens tout de suite moins libre ! (comme le fait que l'on puisse connaitre "certaines" de nos réactions, démarche en fonction de notre type MBTI !)
Mais se connaitre, c'est aussi connaitre ses forces et ses faiblesses, ce qui permet de s'améliorer, d'exploiter son potentiel et de minimiser ses faiblesses, d'où la fameuse citation "Deviens ce que tu es". On a tous des prédisposition à faire, accomplir certaines choses, des penchants innés à explorer... C'est ainsi, c'est une vision un peu fataliste de la vie, mais je dirais réaliste.
Par exemple une personne F peut s'améliorer dans son approche du T, utiliser cette fonction d'avantage, mais elle ne sera jamais aussi douée qu'un véritable T qui cultive aussi cette fonction là.
On'est tous prédisposé à accomplir certaines tâches (ce qui ne veut pas dire, se cantonner qu'à un seul domaine !), dans lesquelles ont peut exceller.

Oui on peut changer dans le temps, mais pas réellement sa base que l'on garde toute sa vie, on peut seulement y apporter des nuances !

Euh non pas vraiment
J'ai plusieurs fois volontairement changé, donc oui il est possible de modifier certains comportements.
Ensuite la vie nous façonne, les expériences, les personnes que l'on côtoie, celles qui partagent notre vie aussi car elles-même peuvent nous pousser à changer un peu, mais le noyau dur, lui, pourra juste évoluer sans être modifié.
C'est un peu pour ça que j'ai été fascinée quand j'ai découvert le mbti. J'ai mieux compris ce socle, reste maintenant à développer plus ou moins les fonctions.
Donc devenir ce que j'aimerais être, impossible, je ne serais jamais super extravertie, organisée et douée d'un raisonnement logique. Mais ce sont des axes de travail

Luna tu m'as devancée
Chasing, il y avait des choses que je ne supportais pas chez moi, et celles-ci j'ai réussi à les modifier, principalement en écoutant et regardant les autres. Donc s'il y a un côté de toi que tu ne veux plus faire ressortir, analyse le, vois comment le modifier, et tu y arriveras c'est sur!

Je ne pense pas non plus que l'on puisse vraiment changer. Pour répondre à la question de Chase, je n'ai jamais voulu être quelqu'un de précis, et je ne me suis pas fixé de personnalité idéale. Je me suis contenté d'être moi même, dans les succès et les défaites, et de rester à l'écoute, autant que mes oreilles, mon intellect et mon coeur me le permettent.

Je sais pas si choisir de changer, dans un but précis, vers une image donnée, est une solution. Si l'on veut changer c'est parce qu'on pense être mal en phase avec soi-même : c'est soi-même qu'il faut atteindre.

En fait il faut réussir à paraitre ce que l'on est au fond de nous.

Ayahuasca a écrit:

Je sais pas si choisir de changer, dans un but précis, vers une image donnée, est une solution.

Chasing cherche surtout à modifier une apparence qui est contraire à ce qu'il est réellement. La solution serait donc d'évoluer vers cette image qui lui correspondrait davantage.

zizania a écrit:

On est ce qu'on est, y a rien à vouloir là-dedans mais à accepter et cultiver.

Pourquoi ? si la vie est une question de choix, je comprends pas cette espèce de fatalité ^^. Je trouve ça aussi cruel que le gamin qui naît dans une famille pauvre à l'autre bout du monde et qui doit travailler dans un coin pourri (évidemment l'exemple du gamin est plus triste sûrement que la personnalité, même si dans un certain sens on pourrait peut être dire le contraire...). C'est comme les gens qui accèdent moins facilement au bonheur que d'autres.

Evidemment je comprends ce point de vue, s'accepter, se cultiver : c'est notre meilleure solution dans la vie, la plus rationnelle. Mais comment ne pas s'empêcher de trouver cette sorte d'inconscience puissante horrible ? Cet espèce d'instinct mécanique et presque absolu qui nous contrôle tellement, et finalement pas énormément d'opportunités pour en sortir...

Chasing a écrit:

Evidemment je comprends ce point de vue, s'accepter, se cultiver : c'est notre meilleure solution dans la vie, la plus rationnelle. Mais comment ne pas s'empêcher de trouver cette sorte d'inconscience puissante horrible ? Cet espèce d'instinct mécanique et presque absolu qui nous contrôle tellement, et finalement pas énormément d'opportunités pour en sortir...

Oui c'est exactement ça, c'est ce que je n'aime pas aussi dans cette idée de base innée ! Pourtant c'est bien le cas, on ne peut que s'améliorer et y apporter des nuances. (et c'est l'idée en elle même que je n'aime pas ! Même si j'étais parfaite, ce qui n'est pas le cas, je n'aimerais pas cette réalité qui nous enferme un peu plus. J'ai besoin de me sentir libre, mais d'ailleurs je crois que c'est un des sentiment auquel tient le plus l'être humain !)

Si j'ai lu correctement , même en diagonale, mon profil me conduit à un changement pile à mon âge
Je ne sais pas si cela tient du hasard total, j'aime à penser que j'ai un peu plus de poids dans mes choix et souhaits d'orientations et que je ne suis pas benoîtement et inconsciemment une ligne prédéfinie pour un profil donné.

Je ne sais pas typer, mais il me semble que si l'ordre est J, j'étais très J plus jeune et aucune place à l'à peu près dans le boulot en tout cas. Mon P s'est développé à ma libération de certaines contraintes, mais peut-être est-ce n'importe quoi.

Tout comme enfant, j'étais plutôt E (encore une fois, peut être une erreur), et puis j'ai appris à me taire et m'occuper de mes affaires.

Je n'avais pas une idée précise de ce que je voulais de ma vie, j'avais en revanche une idée précise de ce dont je ne voulais pas : la vie de mes parents, bien plan plan, réglée comme du papier à musique, ennuyeuse où le seul frisson était celui de la maladie, l'accomplissement dans le malheur : heurk.

Je n'ai guère eu plus folichon.

Aujourd'hui, je veux faire taire mon T(chaispas quoi) qui emprisonne mes F au point de risquer l'implosion, car j'ai beaucoup de F, mais mon T est encore plus musclé. Je veux également que ma relation aux autres ne soit pas aussi difficile, et ce n'est pas en esprit de supériorité que je l'appréhende, mais bien d'un handicap que je me traine.

Cela fait un an que je bosse sérieusement pour tenter de changer.
Je me prends encore de gros revers et je suis encore bien entre 10 murs, mais j'ai également entendu de la part de différentes personnes ne se connaissant pas que j'avais changé.

Etre soi-même, c'est quoi ? un autre type ou le sien et l'assumer ?

Chasing a écrit:

Devenir ce qu'on voudrait être, ce qu'on devrait être. Plus ouvert, plus humain, plus soi même ? Je m'adresse surtout aux personnes de plus de 25 ans, vous avez l'impression d'être devenu ce que vous vouliez-être ? ...

perso, je pense qu'il y a de l'inné (qui ne se change pas) et de l'acquis (qui peut se "déconstruire").
Et comme la nature est bien faite, je pense que l'innée n'est pas bon ou mauvais, il est différent selon les individus sans que ce soit des défauts ou des qualités (les fonctions cognitives).
Pour cet inné, ce que j'essaie de faire est d'être bien conscient des miennes et de bien connaitre les autres et d'essayer de comprendre l'avantage des autres et les faiblesses des miennes. ainsi, sans changer, tu vis mieux avec les autres et chacun se nourrit de l'autre.
Avant je considérais ce qui était différent de moi comme "à réformer, à changer", aujourd'hui je m'en nourri sans essayer de les intégrer car certaines sont opposées. Un peu comme une araignée qui voudrait voler et un oiseau qui voudrait 8 pattes. se battre pour savoir qui est le meilleur n'a pas de sens. critiquer la caractéristique de l'autre non plus. et un oiseau à 8 pattes ça n'existe pas. inutile donc de le rêver. et puis ça serait pas pratique sauf Ségo qui pense que si )!

Pour ce qui est de l'acquis, c'est différent. autant l'inné me parait forcément bon, autant l'acquis, on peut devenir ce qu'on veut. en bien ou en mal. Je peux me laisser aller à mes pulsions et devenir colérique et violent. tout comme je peux choisir d'être patient et de d'apprendre à canaliser mes pulsions.
Peut être que mon type inné 8/9/1 éveillera toujours en moi une colère. peut etre que mon Te me permettra de casser à tout va. néanmoins, je peux choisir de ne pas lutter et de me laisser aller à être "désintégré" ou je peux choisir de comprendre qui je suis et ou je souhaite aller (dans la limite que m'impose mon inné).

Je ne cherche pas à changer mon type, mais je ferai toujours l'effort de sortir de ma zone de confort en me forçant à m'ouvrir plus (E) , à profiter des petits plaisirs de la vie et à penser à aujourd'hui avant de penser à demain (S), à prendre en compte les sentiments des autres (F), et à lâcher prise (P). Dès que je me relâche, je reviens dans ma zone de confort innée. Je ne souhaite pas changer mais à voir positivement ce qui n'est pas inné chez moi pour m'équilibrer au maximum. sachant que les personnes les plus heureuses que je connaissent ne sont jamais des caricatures mais des personnes difficiles à typer car justement ouverte et équilibrée.
Pour l'acquis, je suis persuadé que chacun sait ce qui est bien et mal. chacun sait ce qu'il devrait faire, ce qu'il aurait du faire ou ne pas faire. j'essaie de bannir au maximum l'orgueil, l'avidité, l'égoïsme et tout individualisme en général ainsi que le conformisme et autre pensée unique.

Donc en résumé, je pense que si on était des chiens, on ne choisirait pas sa race, mais on choisirait d'être méchant ou pas. moi j'ai visiblement été mis dans la peau d'un doberman. je pourrais assener de terrible coup avec mon NiTe et faire de la bouillie de caniche ESFP. je préfère me marrer à les regarder jouer, ça me déride... et puis j'ai déjà vu une meute de caniches faire tourner en bourrique un doberman... c'est terriblement humiliant (pour le doberman bien sur)

Pour moi il y a trois choses:

1) Le "Health" : Savoir si on est plus ou moins affecté par nos névroses (https://mbti.forumactif.fr/t853-quel-est-votre-type-de-folie)
Muable

2) Notre personnalité "Automate" : choisi consciemment/inconsciemment par préférence.
C'est le MBTI et le tritype enneagramme.
Évolution prédéfinie, neutre (aucun réelle défauts)

3) L'instinct enneagramme Sx/Sp/So
En théorie, il faut être équilibré sur les 3 pour avoir le meilleur "Health level" possible, mais je suis pas convaincu pour l'instant, j’hésite encore a le placé dans le 2.
Pour moi, il y a une somme de ressource, si j'aime en dépenser 75% dans Sx, je vois pas comment je pourrai trouver ça plus "Healthy" de le dépenser équitablement.
???

Le truc, pour ma part, c'est que mes aspirations ont quand même vachement changé entre aujourd'hui et y'a un an, deux ans, dix ans... Au fur et à mesure que je découvre de nouvelles choses je vois de nouveaux horizons. Je ne suis pas encore très âgée et je ne me pense pas spécialement "évoluée" mais il est clair que si on compare mes aspirations actuelles avec celles que j'avais il y a 5 ans, c'est quand même différent sur bien des points. Il y a toujours quelque chose de commun, c'est toujours "moi" mais je ne peux pas regarder ce que je suis en ne prenant qu'un petit laps de temps dans lequel j'ai été quelque chose que je ne suis plus tout à fait. Enfin bref, je crois que devenir ce que l'on veut être est complexe dans le sens où on est toujours en devenir, si on devenait ce que l'on veut être alors il n'y aurait plus rien - et je présume qu'irrémédiablement on finirait par s'orienter vers autre chose, devenir encore quelque chose d'autre, de plus.

Luna a écrit:

On se sens tout de suite plus restreint enfermé, non que je veuille être spécialement autre que moi, mais on sens tout de suite moins libre ! (comme le fait que l'on puisse connaitre "certaines" de nos réactions, démarche en fonction de notre type MBTI !)

Chasing a écrit:

Mais comment ne pas s'empêcher de trouver cette sorte d'inconscience puissante horrible ? Cet espèce d'instinct mécanique et presque absolu qui nous contrôle tellement, et finalement pas énormément d'opportunités pour en sortir...

Le truc qui m’interpelle ici c'est qu'à mon sens la liberté totale ce serait donc de ne pas avoir d'instinct, d'intuition, de désir inconscient. En fait, TOUT serait conscient, si on était totalement libre. Toutes nos décisions seraient hyper rationalisées, justement parce que nous ne serions définis que par nos choix, choix que nous aurions fait dans une liberté totale et dont nous serions donc absolument responsable. Je ne sais pas vous mais moi ce portrait des choses m'attire assez peu.

J'ai une force en moi, qui me pousse vers des choses. Cette force c'est mon """inconscient""" pour le dire assez grossièrement. Ma liberté n'est pas inexistante devant lui, après tout il n'est QUE mon inconscient, il n'est là qu'en tant que guide - plus ou moins -, ou plutôt comme un moteur. Mais je suis libre de m'y plier ou non, de le combattre ou non. En gros, je pars avec un adversaire ou plutôt un compétiteur - parce que rien ne m'oblige à combattre mon inconscient. Ces trucs qui font que "je suis moi" sans avoir décidé d'être ceci ou cela, c'est quelque chose qui me pousse vers l'avant. Sans tout ça il n'y aurait pas de subjectivité. Et même si parfois ma subjectivité m'échappe, même si elle n'est pas le fruit d'une décision "consciente", elle reste, précisément, quelque chose qui me définit. Je ne pense pas qu'on puisse penser le "sujet" comme étant totalement libre de ses choix, comme si rien ne le retenait.

Mais je ne pense pas que ça veuille dire qu'on est forcément limité. Notre subjectivité, nos déterminismes, notre inconscient, ce ne sont pas des handicaps. En fait, je suis assez d'accord avec le fameux "deviens ce que tu es", parce que comme le montre notamment le MBTI, on "est" quelque chose, qui nous suivra toute notre vie, mais qui prendra une forme différente au fur et à mesure de notre évolution. Notre type définit notre mode d'ouverture au monde, il ne définit pas ce que nous sommes, notre personnalité, nos choix, ou du moins pas entièrement. Cette part "d'innée" (même si finalement ce n'est pas le terme, notre type n'est pas là à notre naissance, on le développe rapidement mais il se "créé" quand même au fur et à mesure) est bien loin de définir ce que nous sommes, ça définit juste la première approche que l'on aura des choses, tout ce qu'on laisse du côté de l'incontrôlé en fait. Et je pense qu'on peut contrôler pas mal de choses chez soi, mais ça n'est pas pour autant que c'est une bonne chose. Quelqu'un de non-amical peut se forcer à l'être, mais il se fera du mal à lui-même car se forcer par un contrôle décidé ça ne fait pas changer le "fond" des choses. Et ce "fond" n'est pas inchangeable, mais il demande un travail autre, de compréhension et d'acceptation, donc "devenir ce que l'on est", le découvrir aussi.

Bref, je pense qu'il est possible de changer avec le temps mais je ne suis pas sûre que changer n'importe comment et en suivant un chemin qu'on aurait décidé sans savoir quelles sont nos capacités et notre mode de fonctionnement, c'est une erreur.

Pour ma part, mes aspirations sont restés les mêmes sur le fond - accomplir en actes ce que je ressens en sentiments positifs - mais ont changé de forme, un peu comme un arbre qui donne de nouvelles branches tous les ans.

Chaque choix en amène un autre, fermant des possibilités et en ouvrant des nouvelles. Je crois que le choix est lui même la liberté de choisir son propre chemin.

J'ai remarqué que quand je faisais un erreur dans un choix, la question se reposait toujours sous forme d'une situation similaire jusqu'à ce que soit résolu. Certaines erreurs sont indispensables pour apprendre et avancer dans sa propre conception des choses.

L'inconscient joue bien sûr un rôle très important; plus je ferai la paix avec les parties de moi qui ne me plaisent pas, plus sa force sera positive et me poussera en avant.

Bien sûr qu'on peut changer et heureusement! La vie n'est pas faite pour stagner mais pour évoluer.

Au regard du MBTI on peut d'abord travailler ses fonctions cognitives tertiaires et inférieures puis développer ses fonctions shadows.

Hors MBTI, la théorie de désintégration positive de Dabroski présente bien les évolutions que peut connaître un individu tout au long de sa vie pour changer mais surtout, devenir la personne authentique qu'il est destiné à être, toutes considérations culturelles, sociales, familiales exclues.

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sint%C3%A9gration_positive

Je suis de celles qui pensent que nous n'avons pas tous le même potentiel de développement. Il faut en effet pour ça des aptitudes d'introspection et un ensemble de capacité d'auto-analyse important.