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Xayling a écrit:

"Prouve-nous ton Fi"
...
Je suis belge, ISFP et j'ai énormément de mal avec le small talk x)
En fait, je retiens assez mal les petits événements qui arrivent et que je vois mes amis raconter avec un sourire parce que c'était un bon souvenir pour eux. Du coup, je me retrouve souvent à me dire "De quoi est-ce que je peux bien leur parler?" Du coup, ça part généralement sur des blagues ou bien mes avis sur ce qu'ils racontent avec peut-être une anecdote qui a un léger lien.
Mais si on me demande ce que j'ai fait du weekend, à moins qu'il y ait eu un truc spécial, j'vais regarder le gars et lui dire "bah rien de spécial".
Il y a qu'avec mon cousin que je partage les détails "inutiles" de mes journées parce qu'il le fait aussi et parce qu'on est très proche mais jvois pas l'intérêt de le dire aux autres qui ne me sont pas proches.
J'ai tellement pas envie de raconter ma vie à n'importe qui, surtout quand il y a un risque qu'il interprète mal ce que je raconte et que ça prenne des proportions que je ne pourrais pas gérer #Vecu

"Prouve ton Fi" c'est le message que me renvoie une personne ouvertement hostile au small talk, qui exige de la profondeur dans l'échange. Qui exige d'avoir accès à mon identité profonde finalement. J'ai déjà vécu ça au lycée et à la fac, probablement avec des infp, et c'est anxiogène pour moi, ce qui s'explique si on suppose que j'ai un Fi-ter.

"Prouve-nous ton Fi"
...
Je suis belge, ISFP et j'ai énormément de mal avec le small talk x)
En fait, je retiens assez mal les petits événements qui arrivent et que je vois mes amis raconter avec un sourire parce que c'était un bon souvenir pour eux. Du coup, je me retrouve souvent à me dire "De quoi est-ce que je peux bien leur parler?" Du coup, ça part généralement sur des blagues ou bien mes avis sur ce qu'ils racontent avec peut-être une anecdote qui a un léger lien.
Mais si on me demande ce que j'ai fait du weekend, à moins qu'il y ait eu un truc spécial, j'vais regarder le gars et lui dire "bah rien de spécial".
Il y a qu'avec mon cousin que je partage les détails "inutiles" de mes journées parce qu'il le fait aussi et parce qu'on est très proche mais jvois pas l'intérêt de le dire aux autres qui ne me sont pas proches.
J'ai tellement pas envie de raconter ma vie à n'importe qui, surtout quand il y a un risque qu'il interprète mal ce que je raconte et que ça prenne des proportions que je ne pourrais pas gérer #Vecu

Sans être INFP, je vous comprends la dedans aussi. Mon Fi-dom est assez versatile et le contrôler me semble impossible mais j'aimerais vous donner un conseil venant d'un 4 beaucoup trop idéaliste :

Première chose : Soyez fier de ce que vous êtes. Ca parait très bateau comme conseil mais c'est plus compliqué que ça en a l'air. Combien de fois avez vous sorti une blague ou une réflexion et où on vous a critiquez dessus? Je mettrai ma main à couper que vous vous êtes senti mal et que vous vous êtes renfermé à la suite. Et avec l'habitude, cette action se répète et on se renferme de plus en plus.
Sachez une chose, nous faisons partie de ceux qui réfléchisse le plus sur notre impact sur les autres, fautes à notre Fi qui veut être accepté. Mais cette réflexion est poussée, profonde et vous savez qu'elle est sensée apporter du positif. Si quelqu'un vous critique dessus, riez en ! Vous ne devez pas avoir honte de vous
Deuxième chose : Ressentir des émotions puissantes est normal. L'intensité que l'on ressent pour la plupart des situations est sans pareil, nous devons juste apprendre à mettre des mots dessus et à emporter les gens dans notre plaisir. Et sachez le, plus vous êtes bruyant, plus vous marquez. Vous allez remarquez que plus vous vous imposez, plus on vous écoute. Mais surtout, n'ayez pas honte de vous après coup, ou alors si vous êtes gênés, rigolez en, ça passe toujours mieux
Dernière chose : La sincérité peut vous sauvez. Attention, je ne dis pas d'avouer tout votre être aux personnes concerner, ça peut vous mettre dans une situation plus que précaire #Vécu.
Mais une fois que vous avez compris ce qui vous pose problème (peur de se retrouver seul, honte de soi, ...), vous pouvez en parler à vos proches pour savoir ce qu'ils en pensent, comment leur vie à fonctionner dans un cas similaire. Après avoir analysé votre situation et celle des autres, vous pourrez avoir un avis plus proche de l'objectivité et donc plus correct que celui d'origine.

Ah et un dernier détail qui semble contre-intuitif, parfois ne pas réfléchir est mieux que de réfléchir. La musique, l'amour, les émotions, ça se ressent sur le moment. Si vous voulez y réfléchir plus tard, libre à vous mais vivez votre émotion avant de vouloir savoir ce que c'est