Intéressant cette hypothèse concernant la dépression qui ferait basuler momentanément vers un autre profil... c'est vrai qu'une personne dépressive est chamboulée dans sa vision du monde et que cette vision chamboulée pourrait correspondre à un autre profil MBTI qui ne serait pas celui de la personne dans son état normal. Une personne dépressive oublie d'ailleurs ses forces et entre en souffrance. Cette souffrance pourrait être due au fait que la personne dépressive ne se trouve que des faiblesses, ce qui pourrait être le cas en fonctionnant suivant un autre profil MBTI que le sien.

On sortirait ainsi de la dépression en retrouvant ses propres repères et donc en étant à nouveau en harmonie avec son véritable profil MBTI.

Si une telle hypothèse était valide, la question intéressante serait de savoir pour un profil donné vers quel(s) autre(s) profil(s) la dépression ferait pencher et de voir en fin de compte si un mécanisme universel pouvait se dégager de tout cela.

AH vous 2, vous êtes inarrêtables :P

J'aime bien cette théorie, même si elle me parait quelque peu caricaturale pour la psyché humaine. Mais bon, n'écartons rien pour aider à combattre la dépression... Je vais creuser un peu de mon côté, voir si j'ai essayé d'être un autre profil plus jeune (car je pense avoir été longtemps "dépressif" , ou du moins un grand déprimé)

Bah tiens... Tu fais bien de pointer ton "F" toi... Un exemple d'INTP par résiliance, t'en es un chouette !

Le jour ou ton "F" sera blasé, déçu au point de ne plus l'assumer, tu risque bien de passer pour un "T" toi (tais-toi ...mouais pas mal ... ).

J'ai pu "lire" aussi dans certains post, sur un forum, un nombre impressionnant d'INTP actuels, mais qui, je suis certain, évolueront en autre chose...

Je pense sérieusement en tous cas, que l'on peut dans un cas de "fatigue" (je vais appeler ça comme ça), se réfugier dans ses inférieurs. Un "E" pourrait devenir "I" par exemple... là par contre, c'est du concret comme exemple, j'ai eu l'occasion de voir ça.

Après tout, comment serions nous capable d'apprendre à modifier nos infériorités volontairement ... ?

La phrase "Devient ce que tu es", par opposition deviendrait "subit ce que tu n'es pas..."

Je suis bien d'accord avec cette logique ;-)

En Sciences, les théories les plus simples s'avèrent souvent être les meilleures ... Jusqu'à une théorie meilleure... ;-)
Là puisqu'il ne s'agit pas de Sciences, je pense qu'une telle vision de la dépression nous vaudrait un tollé général de psychologues et psychiatres ;-)
Personnellement, ça me parle bien de voir les choses comme ça. Toutefois, je n'ai pas la prétention de remplacer en quelques lignes ici des bibliothèques entières d'ouvrages d'auteurs compétents qui traitent du sujet ...

Donc oui, par prudence, parlons plutôt du coup de blues passager.

On pourrait à l'inverse s'intéresser à l'état d'euphorie permanente que certaines personnes manifestent parfois (vous devez bien connaitre des gens comme ça: ca peut etre super agacant ou super entrainant selon la situation). Cet etat d'euphorie pourrait n'être que le résultat d'une fonction dominante trop contentée, sans équilibre avec les autres fonctions qui seraient alors momentanément en sommeil...
Un tel état euphorique ne durant pas éternellement, il pourrait ainsi y avoir contre-coup et bascule dans le coup de blues passager dont nous parlions plus tôt lorsque les fonctions inférieures sont à leur tour trop sollicitées.

Ça vous parle ça ?